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BELGICATHO

  • Toujours à contretemps, et pour cause…

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    Paul Vaute rend compte pour Belgicatho du nouveau livre de Mutien-Omer Houziaux, "Ces temps crépusculaires ou Le passé décomposé".

       Au regard des générations du futur, si futur il y a, notre Occident présent ne pourra manquer d'apparaître comme un monde marqué massivement par une rupture sans précédent avec ses propres fondements. Les courants négateurs qui, en d'autres temps, étaient cantonnés à des cercles philosophiques et intellectuels minoritaires, ont gagné par imprégnation progressive toutes les strates de la société. Ainsi s'impose la connotation immanquablement positive de tout ce qui "libère des carcans", "affranchit des contraintes", "fait bouger les lignes", "enterre le vieux monde", "désaliène", "déconstruit"…, ce qui signifie de plus en plus clairement pour le tout-venant: rejeter toute transcendance, proclamer le règne de l'homme et célébrer la victoire de la culture en mouvement sur les héritages antique et chrétien.

       C'est le même refus des limites et des normes d'antan au nom de la liberté chérie qui a permis que la nature soit impunément dévastée, mais c'est là un des rares effets qu'on consent à déplorer. Il n'y a pas de Greta Thunberg pour défendre les prérogatives du vrai dans la pensée, du beau dans l'art, du sens commun dans la vie sociale. Promouvoir la famille monogame stable et unie, dénoncer l'emprise de la pornographie dans tous les domaines de la création, réclamer une protection légale de la vie humaine à naître et finissante…: autant de gageures dans le contexte où nous vivons. Des vents contraires se sont certes levés, notamment en Hongrie et aux Etats-Unis,  mais sont-ils durables ? Des courants néoconservateurs ou populistes ont le vent en poupe dans quelques pays, mais ils apparaissent souvent divisés ou timorés sur les questions éthiques. En Belgique, ils peinent à se structurer et les "grands" médias se garderont bien de leur ouvrir la porte.

       Il est d'autant plus heureux que quelques sages, même s'ils n'auront pas droit aux feux de la rampe, prennent la plume pour intervenir "à temps et à contretemps", fustiger le mal, exhorter, instruire (2e Epître à Timothée, 4:2). Mutien-Omer Houziaux est l'un d'eux.  A contretemps était justement le titre d'un de ses précédents ouvrages. Il en prolonge aujourd’hui la démarche avec Ces temps crépusculaires.

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  • 18 avril 2025 • Vendredi Saint : Chemin de croix pour la paix dans le monde à travers les rues de Liège

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    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    18 avril 2025 • Vendredi Saint

    Chemin de croix pour la paix dans le monde à travers les rues de Liège

    12e édition

    Vendredi 18 avril, c’est la date du Vendredi Saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques.

    La Pastorale Urbaine organise, pour la douzième fois, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par Jean Pierre Pire, doyen de Liège, il sera présidé par Mgr Jean-Pierre DELVILLE, évêque de Liège. Le chemin de croix partira à 17h30 de l’église Saint-Nicolas (Outremeuse) pour arriver à 19h30 à la Cathédrale. En portant des cierges et en chantant, les marcheurs suivront symboliquement la Croix de Jésus jusqu’à la Cathédrale Saint-Paul.

    En arrivant à la Cathédrale, les participants au chemin de croix seront invités à l’office du Vendredi Saint présidé par notre évêque à 19h30 à la Cathédrale.

    Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office, celles et ceux qui le souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).

    Concrètement : RDV à Saint-Nicolas (Outremeuse) le vendredi 18 avril à partir de 17h20. Chemin de croix dans les rues de Liège de 17h30 à 19h30. Pour ceux qui le souhaitent : office à la Cathédrale de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15.

    Contact
    Doyen Jean Pierre Pire • notredamedesponts.outremeuse@gmail.com
    04 343 26 35 (ext. 1) • 0495 21 64 34

  • Comment les catholiques du Soudan survivent à la guerre

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    De Luke Coppen sur le Pillar :

    Comment les catholiques du Soudan survivent à la guerre

    Lorsque la guerre civile a éclaté il y a deux ans, il y avait plus de 1,2 million de catholiques dans le pays.

    Lorsque la guerre civile a éclaté au Soudan il y a deux ans aujourd’hui, il y avait plus de 1,2 million de catholiques dans le pays.

    Cathédrale Saint-Matthieu de Khartoum, Soudan. David Stanley via Wikipédia (CC BY 2.0).

    Bien que 90 % des quelque 50 millions d'habitants du pays soient musulmans, le Soudan compte une importante présence catholique depuis près de 200 ans. Le troisième plus grand pays d'Afrique est lié à des saintes comme Joséphine Bakhita et Daniel Comboni , ainsi qu'à d'autres figures saintes comme Zeinab Alif , une esclave devenue abbesse.

    Avant que les combats ne bouleversent la vie quotidienne, les catholiques se rendaient à leur culte dans des bâtiments importants tels que la cathédrale Saint-Matthieu dans la capitale, Khartoum, et la cathédrale Notre-Dame-Reine d'Afrique à El-Obeid.

    En 2023, année où la guerre a éclaté, l’archidiocèse de Khartoum, qui couvre la moitié nord-est du pays, comptait 79 prêtres, 123 religieux et 4 diacres permanents, au service d’une communauté catholique en constante croissance dans 17 paroisses.

    Qu'est-il arrivé aux catholiques soudanais ces deux dernières années ? Il est difficile d'en dresser un tableau complet en raison du brouillard de la guerre. Les rapports sont inégaux, mais ils nous donnent un aperçu de l'impact du conflit sur la minorité catholique du pays.

    Voici ce que nous savons.

    Une carte montrant les parties du Soudan contrôlées par les forces armées soudanaises (rose) et les forces de soutien rapide (sarcelle), au 13 avril 2025. ElijahPepe via Wikimedia (CC BY-SA 4.0).

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  • Qu'au nom du Seigneur tout genou fléchisse

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    In nomine Domini omne genu flectatur,
    caelestium, terrestrium et infernorum :
    quia Dominus factus oboediens usque ad mortem,
    mortem autem crucis :
    ideo Dominus Iesus Christus in gloria est Dei Patris.
     
    Au nom du Seigneur, que tout genou fléchisse,
    aux cieux, sur terre et aux enfers :
    car le Seigneur s'est fait obéissant jusqu'à la mort,
    et la mort de la croix :
    voilà pourquoi le Seigneur Jésus-Christ est en la gloire de Dieu le Père.
     
    Ps.  1
    Domine exaudi orationem meam
    et clamor meus ad te (per)veniat.
     
    Seigneur, exaucez ma prière,
    et que mon cri (par)vienne jusqu’à vous.
  • Les Philippines consacrées à la Divine Miséricorde

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PHILIPPINES - La nation se consacre à la Divine Miséricorde : une « réponse collective de foi et d'espérance »

    mardi 15 avril 2025 
     

    Archidiocese of Manila

    Manille (Agence Fides) – En cette période de polarisation, alors que la société philippine apparaît de plus en plus divisée sur le plan social et politique, la nation se consacre et se confie à la Divine Miséricorde pour retrouver son unité. C'est l'initiative des évêques des Philippines qui ont promu pour le 27 avril, le dimanche après Pâques, appelé « Dimanche de la Divine Miséricorde », un acte solennel de consécration qui sera prononcé pendant les messes dans toutes les églises du pays. Comme l'a écrit le cardinal Pablo Virgilio David, président de la Conférence épiscopale catholique des Philippines, dans la lettre annonçant l'initiative, la consécration représente « une réponse collective de foi et d'espoir » face aux « graves défis » auxquels le pays et la communauté mondiale sont confrontés : la corruption généralisée ; l'érosion de la vérité et l'opposition croissante aux enseignements de l'Église sur la vie et la famille ; les divisions et les hostilités généralisées dans la société ; la menace de conflits locaux comme d'une guerre à l'échelle mondiale. « La consécration nationale sera une expression profonde de notre confiance en la Divine Miséricorde, une confiance qui reste notre refuge ultime en ces temps d'incertitude et d'épreuve », a expliqué le cardinal. « Nous confions nous-mêmes, notre Église et notre nation à la miséricorde infinie de Dieu, confiants que dans Sa miséricorde nous trouverons la guérison, le renouveau et l'espoir dont nous avons si profondément besoin », a-t-il écrit.

    Il récite la prière de consécration : « Jésus, avec une foi et une confiance totales en ton océan infini d'amour, nous nous plaçons sous la protection de ta miséricorde. Nous nous unissons à ton offrande parfaite, avec le Saint-Esprit, au Père, afin que nous puissions être complètement transformés dans ta miséricorde. » Et il poursuit : « Aie pitié de nous pour les guerres entre les nations et les terreurs avec lesquelles nous nous tourmentons les uns les autres. Aie pitié de nous pour le péché répandu contre la vérité et les péchés horribles contre la justice et la fraternité humaine. Aie pitié de nous pour le blasphème auquel est soumise Ta Divine Miséricorde et la tromperie abominable des faibles et des pauvres. Aie pitié de nous pour les abus contre la dignité humaine, le péché contre la vie, l'amour et la famille ».

    L'acte fait écho aux conclusions du Ve Congrès apostolique mondial sur la miséricorde, qui s'est tenu à Cebu, aux Philippines, à l'automne 2024, au cours duquel les fidèles philippins se sont reconnus et se sont engagés à « être des véhicules de la compassion et de la miséricorde du Seigneur envers les autres », afin « exprimer la miséricorde du Seigneur dans toutes les communautés » et être « de véritables messagers de miséricorde ». La nation , a-t-on dit à la fin du Congrès, a besoin « d'œuvres qui traduisent en actes concrets l'esprit de miséricorde : les baptisés sont appelés à être la miséricorde vivante pour les autres ».

    Le dimanche de la Divine Miséricorde a été institué par le pape Jean-Paul II en 2000 à l'occasion de la canonisation de sainte Faustine Kowalska, religieuse et mystique polonaise dont les visions ont inspiré cette dévotion, et est célébré chaque année le deuxième dimanche de Pâques.
    (PA) (Agence Fides 15/4/2025)

  • Leçon des Ténèbres du Mercredi Saint (Charpentier)

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    Leçon de ténèbres du Mercredi saint, H. 96 :

    Première Leçon "Incipit lamentatio Jeremiae Prophetae" - Aleph · Concerto Vocale · René Jacobs

    Charpentier: Leçons de Ténèbres du Mercredy Sainct ℗ harmonia mundi Released on: 1986-09-20 Conductor: René Jacobs Musical Ensemble: Concerto Vocale Composer: Marc-Antoine Charpentier

    Auto-generated by YouTube.

  • Méditation pour le Mercredi Saint

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    Du site de l'Opus Dei :

    Méditation : Mercredi Saint

    Les thèmes proposés pour la méditation du jour sont : Judas était un apôtre choisi par Jésus ; la miséricorde divine est plus grande que notre faiblesse ; l’espérance nous ramène à Dieu.

    - Judas était un apôtre choisi par Jésus

    - La miséricorde divine est plus grande que notre faiblesse

    - L'espérance nous ramène à Dieu


    « ALORS, l’un des Douze, nommé Judas Iscariote, se rendit chez les grands prêtres et leur dit : “Que voulez-vous me donner, si je vous le livre ?” Ils lui remirent trente pièces d’argent. Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable pour le livrer » (Mt 26, 14-16). Traditionnellement, l’Église rappelle la trahison de Judas le mercredi saint. Qu’elles sont loin de l’âme de cet apôtre, s’apprêtant à trahir Jésus, les premières rencontres avec celui qu’il avait considéré comme le Messie ! Car Judas avait été choisi personnellement par le Christ. Il aurait pu être aussi heureux que les autres, tout près de Jésus, et devenir une des colonnes de l’Église. Cependant, il a opté pour vendre, au prix d’un esclave, celui qui lui avait tout donné. Dieu a voulu que la Sainte Écriture ne passe pas sous silence cette réalité.

    Le dénouement tragique s’est produit au cours de la Dernière Cène, lorsque Jésus est assailli par l’angoisse de la passion toute proche et le déchirement entraîné par l’abandon de ceux qu’il aimait. « Pendant le repas, il déclara : “Amen, je vous le dis : l’un de vous va me livrer” » (Mt 26, 21). Les autres onze apôtres, forts de l’expérience de leur rudesse et montrant par là une grande confiance dans les propos du Christ, s’exclament tout étonnés : “Serait-ce moi, Seigneur ?” Prenant la parole, il dit : “Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi, celui-là va me livrer. Le Fils de l’homme s’en va, comme il est écrit à son sujet ; mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré ! Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là !” Judas, celui qui le livrait, prit la parole : “Rabbi, serait-ce moi ?” Jésus lui répond : “C’est toi-même qui l’as dit !” » (Mt 26, 22-25)

    Nous ne savons pas si Judas a regardé Jésus dans les yeux. Il n’y aurait découvert ni rancune ni colère. Le Christ, son ami, continuait de le regarder avec la même conviction avec laquelle il l’avait appelé quelques années plus tôt pour faire de lui un apôtre, pour l’avoir près de lui. « Que pouvons-nous faire devant Dieu qui nous a servis jusqu’à éprouver la trahison et l’abandon ? Nous pouvons ne pas trahir ce pour quoi nous avons été créés, ne pas abandonner ce qui compte. Nous sommes au monde pour l’aimer, lui et les autres. Le reste passe, cela demeure » [1].


    CEPENDANT, la trahison de Judas n’a pas été la folie d’un instant mais probablement la conséquence d’une suite de manques d’amour. Nous trouvons dans l’Évangile selon saint Jean un épisode significatif : les critiques, quelques jours avant la Pâque, face au gaspillage de Marie de Béthanie qui a oint Jésus avec le parfum. Judas a osé critiquer indirectement le comportement de cette femme, avançant une raison altruiste ; or, d’après l’Écriture « il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait » (Jn 12, 6).

    Cela dit, cette offense, pas plus que tout autre faiblesse, ne sont pas assez fortes pour faire plier un Dieu qui appelle chacun de nous constamment et attend toujours notre retour. Saint Josémaria voyait dans cette manière d’être de Dieu, si empreinte de miséricorde, notre vraie armure : « Nous avons tous des misères. Mais nos misères ne doivent jamais nous conduire à ignorer l’appel de Dieu, mais plutôt à accueillir cet appel, à entrer dans cette bonté divine, comme les anciens guerriers entraient dans leur armure » [2].

    Saint Augustin conseille comme la meilleure façon d’affronter notre fragilité, une attitude humble, une demande constante devant le Seigneur. Concernant concrètement Judas l’Iscariote, il dit : « S’il avait prié au nom du Christ, il aurait demandé pardon ; s’il avait demandé pardon, il aurait eu l’espérance ; s’il avait eu l’espérance, il aurait espéré la miséricorde » [3] ; il n’aurait pas fini comme l’Écriture le signale (cf. Mt 27, 5). Le Seigneur ne souhaitait pas sa perdition, pas plus que celle de qui que ce soit. Même au moment de l’arrestation, il essaye de le faire réfléchir, en l’appelant « ami » et en acceptant son baiser. Peut-être le Christ, même déjà sur la croix, attendait-il le retour de son apôtre pour lui pardonner, comme il l’a fait avec le larron repentant.


    PIERRE aussi, en cette nuit des trahisons, a renié trois fois le Seigneur. Celui qui serait le fondement de l’Église a pleuré son péché avec des larmes d’amour. Judas, pour sa part, a manqué d’humilité pour retourner auprès du Seigneur et reconnaître son péché. Pierre a nourri fermement l’espérance, alors que Judas l’a perdue, faute d’avoir confiance dans la miséricorde du Seigneur.

    Commentant ce passage de l’Évangile, saint Josémaria disait : « Voyez comme la vertu de l’espérance est grande ! Judas a reconnu la sainteté du Christ, il s’était repenti du crime qu’il avait commis, à tel point qu’il a pris l’argent, le prix de sa trahison, et l’a jeté au visage de ceux qui le lui avaient donné en récompense de sa trahison. Mais… il lui manquait l’espérance, la vertu nécessaire pour revenir à Dieu. S’il avait eu l’espérance, il aurait pu encore être un grand apôtre. Quoi qu’il en soit, nous ne savons pas ce qui s’est passé dans le cœur de cet homme, ni s’il a répondu à la grâce de Dieu au dernier moment. Seul le Seigneur sait ce qui s’est passé dans ce cœur dans ses derniers instants. Alors ne donnez jamais prise à la méfiance, ne désespérez jamais, même si vous avez fait la chose la plus stupide. Tout ce que vous avez à faire est de parler, de vous repentir, de vous laisser conduire par la main, et tout trouve une solution » [4].

    Voilà un enseignement à tirer de l’Évangile d’aujourd’hui : pour grandes qu’aient été nos offenses, plus grande encore est la miséricorde de Dieu. Tout a une solution si nous revenons auprès du Seigneur et ouvrons le cœur à la grâce, pour que le Christ puisse guérir nos blessures. « La peur et la honte, qui nous empêchent d’être sincères, sont les plus redoutables ennemis de la persévérance. Nous sommes pétris d’argile ; or, si nous parlons, l’argile acquiert la résistance du bronze » [5]. Telle est la force que l’humilité de saint Pierre, roc de l’Église, a gagnée. Nous la demandons à Jésus à travers la Vierge Marie, sa mère qui est aussi notre mère.


    [1]. Pape François, Homélie, 5 avril 2020.

    [2]. Saint Josémaria, Lettres 2, n° 47a.

    [3]. Saint Augustin, Commentaire du Psaume 108, n° 9.

    [4]. Saint Josémaria, notes prises lors d’une Méditation, 8 décembre 1968.

    [5]. Saint Josémaria, Lettres 2, n° 41a.

  • Saint Benoît Labre (16 avril)

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    De Raymond Martel, prêtre, sur le site des amis de saint Benoît Labre :

    Biographie de saint Benoît Labre

    maison

    Benoît Labre est né le 26 mars 1748 à Amettes en France. Il est l'aîné de quinze enfants d'une famille de cultivateurs.

    Très tôt, Benoît rêve d'une vie totalement donnée à Dieu. Il se sent de plus en plus attiré par la solitude et la prière. Il veut devenir moine. Après de nombreux essais sans succès, Benoît découvre que le Seigneur ne l'appelle pas à vivre dans un monastère. Dieu l'attend ailleurs.

    Une fois de plus, Benoît se met en route, mais cette fois-ci pour un long pèlerinage. Dans les divers sanctuaires situés sur son chemin, il s'arrête pour de très longs moments de prière.

    tableau

    Petit à petit, Benoît découvre que sa vocation est celle d'être pèlerin. Assoiffé de Dieu, c'est sur la route qu'il le rencontre. Un bâton à la main et un chapelet au cou, dans une vie de pauvreté et de prière, Benoît parcourt les routes d'Europe.

    Tourné vers Dieu, le coeur de Benoît l'est également vers les autres. Vivant au jour le jour, il trouve le tour de partager le peu qu'il a avec les pauvres de son entourage.

    À Rome, où Benoît passe les dernières années de sa vie, il est surnommé "le pauvre des Quarante-Heures"; on le retrouve en adoration dans les églises où le Saint-Sacrement est exposé. L'Eucharistie est au coeur de sa vie et de sa prière.

    Le 16 avril 1783, Benoît meurt à Rome à l'âge de 35 ans. La nouvelle se répand par la bouche des enfants : «Le saint est mort ! Le saint est mort !» Des miracles lui sont immédiatement attribués; ils contribueront même à la conversion de John Thayer, un ministre presbytérien.

    Le 9 février 1873, en présence du Saint-Père et à sa demande, Mgr Dominique Bartolini, secrétaire de la congrégation des Rites, procède à la lecture du décret annonçant l'éventuelle canonisation du bienheureux Benoît Labre (Voir compte-rendu de cette cérémonie et le texte intégral du décret dans les Annales catholiques, N° 62, 22 février 1873, p. 218-224). Près de neuf ans plus tard, le 8 décembre 1881, Benoît est déclaré saint.

  • La « nouvelle ère » du pontificat de François : à quoi faut-il s'attendre ?

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    D'Elise Ann Allen sur le Catholic Herald :

    À quoi s'attendre de cette « nouvelle ère » du pontificat de François

    14 avril 2025

    ROME – Lorsque le pape François est sorti de l’hôpital il y a trois semaines, les responsables ont largement déclaré qu’une nouvelle ère de son pontificat était en train de s’ouvrir, après une bataille pénible de 38 jours contre une double pneumonie.

    Pendant les deux premières semaines après sa sortie de l'hôpital Gemelli de Rome le 23 mars, à quoi ressemblerait exactement le pontificat de François à l'avenir restait en grande partie un mystère, alors qu'il s'installait de nouveau dans sa résidence et semblait adhérer astucieusement à une période de repos de deux mois imposée par le médecin.

    Durant ses semaines de convalescence, François est en théorie censé éviter les rassemblements de groupe et une trop grande exposition à des environnements où il pourrait attraper davantage de germes.

    Cependant, dimanche dernier, il a entamé une série d'apparitions publiques surprises tout au long de la semaine, y compris sa première sortie hors de la Cité du Vatican depuis son hospitalisation, qui ont donné une image de ce à quoi pourrait ressembler cette « nouvelle phase » de la papauté, du moins à court terme.

    Bien que le Vatican ait insisté avec insistance pour que le pape François continue d'observer sa période de repos de deux mois, dimanche dernier, le 6 avril, il a fait une apparition inattendue et non annoncée à la fin d'une messe pour le Jubilé des malades et des travailleurs de la santé sur la place Saint-Pierre.

    C'était la première fois qu'il était vu en public depuis son retour à la maison, et malgré les ordres du médecin de se reposer strictement pendant huit semaines, il lui a fallu deux semaines avant de décider d'ignorer ce conseil et de venir sur la place, où il a serré des mains et s'est arrêté pour parler à des individus et à des groupes avant de donner sa bénédiction.

    Il a ensuite eu une réunion privée non annoncée avec le roi Charles et la reine Camilla mercredi, et a fait la une des journaux jeudi pour une apparition surprise dans la basilique Saint-Pierre sans son habit papal habituel, portant ce qui semblait être un maillot de corps blanc avec un pantalon noir et un poncho pour se couvrir.

    François a prié devant le tombeau du pape Pie X à cette occasion et a également serré la main de quelques enfants et les a bénis alors qu'il était ramené à sa résidence.

    Samedi, il s'est aventuré hors de la Cité du Vatican et a rendu visite à sa basilique romaine préférée, Sainte-Marie-Majeure, où il a déclaré qu'il souhaitait être enterré, passant du temps en prière silencieuse et offrant un bouquet de fleurs à la célèbre icône de  Maria Salus Populi Romani , ou Marie, Santé du peuple romain.

    Le dimanche 13 avril dernier, il a de nouveau fait une apparition surprise après la messe du dimanche des Rameaux, marquant le début officiel de la Semaine Sainte, même si à ce moment-là, les attentes avaient grandi quant à sa présence.

    Le pape François est sorti, sans prévenir, à la fin de la messe pour aider à donner la bénédiction finale et souhaiter aux participants et aux fidèles du monde entier un bon dimanche des Rameaux et une bonne Semaine Sainte, s'arrêtant pour prier sur les tombes des papes Pie X et Benoît XV à l'intérieur de la basilique sur le chemin du retour.

    Ces apparitions du pape François ne sont pas seulement une indication que son traitement fonctionne et qu’il se sent mieux à mesure que sa convalescence se poursuit, mais elles pourraient également être une indication de ce à quoi il faut s’attendre dans un avenir proche.

    Depuis deux ans, François compte de plus en plus sur les cardinaux pour célébrer les grandes liturgies papales à l'autel, tandis qu'il préside depuis une chaise sur le côté, en raison de difficultés à rester debout pendant toute la cérémonie, et il a également pris l'habitude de demander à des assistants de lui lire ses discours préparés lorsqu'il n'est pas en mesure de le faire en raison d'un essoufflement ou d'une fatigue respiratoire.

    En se basant uniquement sur la semaine passée, il est possible que pour l'instant, y compris lors de ses prochaines liturgies de la Semaine Sainte, le pape délègue entièrement les messes aux cardinaux et se présente simplement à la fin de la liturgie pour donner une bénédiction et montrer qu'il est toujours présent.

    La semaine dernière aurait pu être un avant-goût de ce à quoi nous pouvons nous attendre pour les liturgies de la Semaine Sainte au Vatican, dont les plans n'ont pas encore été annoncés.

    Il est normal qu’à mesure que les papes vieillissent, ils ralentissent et deviennent plus dépendants des collaborateurs et des assistants, déléguant des tâches et des devoirs.

    À 88 ans, François souffre de diverses maladies et a connu plusieurs crises de santé ces dernières années, dont deux interventions chirurgicales majeures et deux hospitalisations pour maladie respiratoire, ainsi que deux chutes dues à des difficultés présumées d'équilibre.

    Dans chaque cas, ces crises ont suscité des inquiétudes quant à son endurance générale et à sa capacité à mener ses activités comme si de rien n'était. Cependant, à chaque nouvelle situation, la façon dont les activités se déroulent normalement a été modifiée.

    Au-delà de la Semaine Sainte, cette façon de gérer les liturgies pourrait être un aperçu d’une autre version modifiée du « business as usual » après cette dernière hospitalisation, alors que le pape François s’adapte à une fragilité et à des limites physiques accrues.

    François a souvent dit qu'il n'y a pas besoin de jambes pour gouverner, mais d'une tête, et il l'a démontré la semaine dernière en continuant à travailler, en signant des documents et en reprenant des réunions régulières avec les responsables, tout en trouvant une nouvelle façon de gérer ses engagements.

    Ce que la semaine dernière a également montré, dans ce sens, c’est que la papauté n’est pas tant une question de devoir, mais de présence.

    La foule a éclaté de joie lorsque François a fait sa première apparition publique le 6 avril, et quelque 20 000 fidèles se sont rassemblés sur la place Saint-Pierre pleine à craquer pour la messe du dimanche des Rameaux le 13 avril, dans l'espoir de le revoir sortir, même pour quelques minutes seulement, et d'entendre sa voix rauque leur souhaiter une Semaine Sainte bénie.

    Dans les deux cas, outre son apparition décontractée dans la basilique Saint-Pierre et sa sortie à Sainte-Marie-Majeure, ce qui importait n'était pas de savoir s'il célébrait ou non toute la messe, ni ce qu'il portait, mais simplement qu'il soit là, qu'il soit présent.

    Surtout pendant une année jubilaire, et surtout alors qu'il est confronté à de nouvelles limitations potentiellement frustrantes, la primauté de la présence pourrait être un nouvel aspect important du pontificat de François dans cette nouvelle ère.

    La semaine dernière, le pape n’a pas célébré la messe publiquement sur la place Saint-Pierre, il n’a pas fait le tour de la papamobile, ni embrassé d’innombrables bébés, ni béni des rangées d’infirmes, mais il est venu, il a donné sa bénédiction, et il était simplement présent – ​​une présence qui, n’ayant pas la capacité de faire plus, parlait plus fort et plus clairement que n’importe quel mot.

  • Déjà 560 signataires pour la lettre ouverte au Premier ministre sur l’avortement, dont des académiques, des médecins, des soignants et des responsables politiques

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    *COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 15 avril 2025

    Déjà 560 signataires pour la lettre ouverte au Premier ministre sur l’avortement, dont des académiques, des médecins, des soignants et des responsables politiques
     
    Bruxelles – À l’initiative de CLARA Life, une lettre ouverte a été remise au Premier ministre Bart De Wever à l’occasion du 35e anniversaire de la loi dépénalisant partiellement l’avortement, et rendue ouverte à la signature il y a quelques jours à toute personne souhaitant s’y joindre.
     
    La lettre compte à ce jour plus de 560 signataires, et continue d’en recevoir de nouveaux chaque jour. Parmi eux figurent des dizaines d’universitaires, près d’une centaine de professionnels de la santé, ainsi que des élus locaux, régionaux et fédéraux, y compris des membres de partis de la majorité, qui préfèrent rester anonymes pour des raisons professionnelles. Le texte a été rédigé avec la collaboration du professeur Bernard Spitz (KU Leuven, obstétrique-gynécologie), et signé notamment par le professeur dr. Willem Lemmens (UAntwerpen), la professeure dr. Liliane Schoofs (KU Leuven), le docteur Lucas Kiebooms, maître Fernand Keuleneer, ainsi que de nombreux autres citoyens, dont la liste est disponible sur le site de CLARA Life (voir lien ci-dessous).
     
    La lettre appelle le gouvernement à ne pas poursuivre une nouvelle libéralisation de l’avortement en Belgique, notamment en ce qui concerne la réduction du délai de réflexion ou l’allongement du délai légal. Elle alerte également sur l’Initiative citoyenne européenne “My Voice, My Choice”, qui vise à obliger les États à financer des avortements, y compris ceux qu’ils considèrent comme illégaux, et donc à soutenir des pratiques contraires à leurs traditions éthiques et juridiques. Cette initiative entend en outre ériger l’avortement en droit fondamental au sein de l’Union européenne, ce qui constituerait, selon les auteurs, une violation grave du principe de subsidiarité et des Traités européens.
     
    Les signataires dénoncent également le fait que le débat actuel en Belgique se déroule de manière extrêmement unilatérale, sans réelle place pour les alternatives, la prévention, ou un accompagnement concret et structuré des femmes.
     
  • Inde : la police de Delhi interdit la procession annuelle du Chemin de Croix

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    De Luke Coppen sur The Pillar :

    La police de Delhi interdit le chemin de croix

    Les catholiques de l'archidiocèse de Delhi ont exprimé leur « profond choc » après que la police leur a refusé l'autorisation d'organiser une procession annuelle du Chemin de Croix.

    Les catholiques de l'archidiocèse de Delhi ont exprimé dimanche leur « profond choc » après que la police leur a refusé l'autorisation de participer à une procession annuelle du Chemin de Croix dans les rues de la capitale indienne.

    L'Association catholique de l'archidiocèse de Delhi a déclaré le 13 avril que l'événement, organisé depuis plus d'une décennie le dimanche des Rameaux, ne pouvait pas avoir lieu après que la police de Delhi a invoqué « des problèmes d'ordre public et de circulation ».

    Les organisateurs auraient demandé l'autorisation de la police pour l'événement le 12 mars, mais ont été informés le 12 avril, à la veille du défilé, qu'il ne pouvait pas avoir lieu.

    Une autre procession du dimanche des Rameaux, menée par la Ligue de la jeunesse chrétienne et inaugurée par l'évêque anglican de Delhi, a eu lieu comme d'habitude dans la ville.

    L'association catholique, un organisme enregistré représentant les catholiques latins locaux, a déclaré que ses membres étaient « profondément blessés et déçus » par la décision de bloquer la procession, qui commence à l'église Sainte-Marie, l'une des plus anciennes églises de la ville, et se termine à la cathédrale du Sacré-Cœur de rite latin.

    Chaque année, environ 2 000 catholiques méditent sur les 14 stations du chemin de croix le long du parcours d'environ trois milles.

    L'association a déclaré que les raisons invoquées par la police pour refuser l'autorisation étaient « difficiles à accepter », car d'autres communautés et groupes politiques étaient fréquemment autorisés à organiser des cortèges et des rassemblements dans la ville, même aux heures de pointe.

    « Depuis plus de dix ans, le Chemin de Croix annuel se déroule dans la plus grande discipline, dans le calme et en totale coopération avec les autorités. Aucun incident de circulation ni problème d'ordre public n'a été signalé en lien avec notre événement », a-t-il déclaré.

    « Le refus d’autorisation cette année semble partial et injuste, jetant une ombre sur les principes d’égalité de traitement et de liberté religieuse. »

    Les organisateurs auraient tenu la procession du Chemin de Croix dans l'enceinte de la cathédrale, respectant ainsi la décision de la police.

    L'annulation de la procession de rue a créé des remous dans le monde politique indien.

    KC Venugopal, un haut dirigeant du Congrès national indien, le principal parti d'opposition, a critiqué la décision dans une lettre du 13 avril adressée au ministre indien de l'Intérieur, Amit Shah, membre du parti au pouvoir, le Bharatiya Janata Party.

    Bien que Shah soit responsable de la police de Delhi, on ignore s'il a été impliqué dans la décision de refuser l'autorisation de défilé. Les médias indiens ont indiqué que la police de Delhi n'avait pas répondu aux demandes de commentaires.

    Le BJP, un parti nationaliste hindou, a remporté les élections à l'Assemblée législative de Delhi en février, revenant au pouvoir sur le territoire après une absence de 27 ans.

    Dans sa lettre au Shah, Venugopal écrit que « refuser une autorisation sans raisons concrètes soulève des questions sur l’engagement du gouvernement à défendre le droit fondamental de pratiquer et de professer librement sa religion ».

    Il a ajouté : « Il ne s'agit pas d'un simple oubli, mais d'un acte délibéré de répression. Le refus du gouvernement d'apporter la moindre justification crédible à cette interdiction révèle ses motivations : une discrimination déguisée en politique. »

    Pinarayi Vijayan, le ministre en chef du Kerala, l'État indien qui compte la plus grande population chrétienne, a également déploré cette décision.

    « De telles actions, qui portent atteinte aux croyances religieuses des minorités, ne sont pas conformes à une société pluraliste », a déclaré Vijayan, membre du bureau politique du Parti communiste indien (marxiste).

    Les catholiques indiens entretiennent une relation complexe avec le BJP, qui affirme que l'hindouisme, ou « hindouisme », est le fondement de la culture du pays. Si la minorité catholique se méfie généralement du BJP, les évêques ont récemment soutenu un projet de loi gouvernemental réformant la réglementation des fondations caritatives islamiques.

    Les évêques ont déclaré qu'ils voulaient obtenir justice pour les familles chrétiennes sur des terres revendiquées comme un don islamique dans l'État du Kerala, dans le sud de l'Inde, mais les critiques ont fait valoir que le soutien des évêques pourrait nuire aux relations entre catholiques et musulmans.

    Peu de temps après l'intervention des évêques et l'adoption réussie du projet de loi par le Parlement, le magazine nationaliste hindou Organiser a publié un article en ligne exhortant le gouvernement à se concentrer ensuite sur les terres appartenant à l'Église catholique.

    Le Telegraph a déclaré que l’article « semblait établir l’ordre du jour d’une action similaire visant l’Église catholique ».

    L'organisateur a retiré l'article suite à une réaction négative.

    Il y a environ 77 000 catholiques dans l'archidiocèse de Delhi, sur une population totale de près de 30 millions d'habitants.

    La cathédrale du Sacré-Cœur occupe un emplacement privilégié à New Delhi, siège du gouvernement indien. Le Premier ministre indien Narendra Modi, membre du BJP, s'y est rendu à Pâques 2023. Il a également assisté à une célébration de Noël 2024 au siège de la Conférence des évêques catholiques d'Inde, également à New Delhi.

    Le groupe de défense Open Doors a classé l'Inde comme le 11e pire pays au monde où être chrétien dans sa World Watch List 2025 des nations où les chrétiens sont confrontés à des niveaux élevés de persécution.

  • Un rapport révèle une escalade de la violence contre les chrétiens en Terre Sainte

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    De Victoria Cardiel sur CNA :

    Un rapport révèle une escalade de la violence contre les chrétiens en Terre Saintebouton de partage sharethis

    Chrétiens en procession à Jérusalem

    Chrétiens défilant dans la Vieille Ville de Jérusalem. | Crédit : Adi Marer/Rossing Center

    14 avril 2025

    Le rapport annuel du Rossing Center , une organisation basée à Jérusalem dédiée à la coexistence interreligieuse, a documenté 111 cas de harcèlement et de violence contre la communauté chrétienne en Israël et à Jérusalem-Est en 2024.

    Le rapport révèle un climat d’hostilité qui, selon l’une des auteurs de l’étude, Federica Sasso, ne représente que « la pointe de l’iceberg d’un phénomène beaucoup plus vaste ».

    « Il y a beaucoup plus d'attaques, mais elles sont très difficiles à surveiller », a-t-elle déclaré à ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA.

    Elle a également noté que la Terre Sainte « est actuellement dépourvue de pèlerins chrétiens » en raison de la guerre déclenchée après les attaques du Hamas du 7 octobre 2023, ce qui atténue quelque peu la situation.

    « Si nous étions dans une période normale de flux de pèlerins, le nombre d’attaques serait probablement beaucoup plus élevé », a-t-elle expliqué.

    Ces dernières années, la Vieille Ville de Jérusalem a connu une grave pénurie de pèlerins chrétiens. Crédit : Adi Marer/Rossing Center

    Ces dernières années, la Vieille Ville de Jérusalem a connu une grave pénurie de pèlerins chrétiens. Crédit : Adi Marer/Rossing Center

    Sasso, qui a attribué la situation en partie à la « polarisation et à la radicalisation croissantes au sein de la société israélienne », a souligné que, bien qu’il existe un certain scepticisme généralisé quant à l’efficacité d’un signalement, le centre observe une tendance positive puisque les religieux « sont de plus en plus disposés à signaler les incidents ».

    En partie en raison d'un « historique avéré de licenciements ou de libérations de suspects sans conséquences appropriées », ils ont préféré ne pas le rendre public, a-t-elle déclaré.

    47 agressions physiques, principalement des crachats

    Sur les 111 cas d'agression signalés, 47 étaient des agressions physiques, principalement par crachats, un comportement qui a évolué d'actes subtils à des démonstrations d'agressivité ouverte. Dans plusieurs quartiers, notamment dans la Vieille Ville de Jérusalem, prêtres, religieuses, frères et moines, « facilement identifiables, sont quotidiennement exposés à ces agressions », a expliqué Sasso. 

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