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BELGICATHO

  • Sainte Jeanne de Chantal (12 août)

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    Ste Jeanne de Chantal

    Lors de son pèlerinage apostolique en France, le 7 octobre 1986 à Annecy, le pape Jean-Paul II a prononcé une homélie consacrée aux figures de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal  :

    (...) Votre ville honore, avec son grand évêque, sainte Jeanne de Chantal, qui demeure la plus proche de lui. Elle nommait François de Sales son “bienheureux père” car il fut, dans une admirable amitié, l’interprète respectueux et le guide éclairé de sa conscience. Nous aimons l’évoquer parce que son itinéraire a été extraordinairement riche. Jeanne de Chantal a vécu, en suivant avec ferveur les simples chemins de la foi, les étapes de la vie d’une femme qui rayonne de sagesse humaine et spirituelle.

    Jeune fille, épouse, mère, veuve, en peu d’années elle a connu la joie et l’épreuve, elle a mûri par le don d’elle-même. Dans l’épanouissement d’un couple qui s’aime et de la maternité, elle a développé sa foi et mis en pratique la charité en soignant les malades et en apportant aux pauvres une aide respectueuse. Meurtrie par la mort de son époux, la souffrance l’a marquée encore de bien des manières. Elle a su la difficulté du pardon, l’inquiétude pour l’avenir de ses enfants. D’autres deuils l’ont douloureusement frappée. Et même, il ne faut pas l’oublier, à toutes les étapes de sa vie, Jeanne de Chantal s’est vue ébranlée dans sa foi. Le doute et l’obscurité l’ont saisie au moment de tracer sa voie, dans une réelle souffrance. La sainteté est traversée de ces combats.

    Au long de cette route, elle qui aimait chanter les Psaumes, elle a pu méditer ces paroles:

    “Je cherche le Seigneur, il me répond: / de toutes mes frayeurs, il me délivre . . . / Goûtez et voyez, le Seigneur est bon! / Heureux qui trouve en lui son refuge!” (Ps 33, 5. 9).

    Oui, elle affirmera sa résolution de se donner toute entière au Seigneur “dans une toute simple confiance”. Elle poursuivra son chemin en s’appuyant sur le pur amour de Dieu. Des frayeurs, elle est délivrée; en Dieu, elle trouve sa paix.

    8. Dans le cours de sa vie, heureuse puis blessée, elle reçoit le message de salut et devient une vraie servante de l’Alliance. Et voici que Jeanne prend le chemin de ces montagnes, dans l’esprit même de la Vierge de l’Annonciation se rendant auprès d’Elisabeth: elle est toute soumise à la Parole du salut, toute adorante du Verbe incarné, elle rend grâce pour les “merveilles de Dieu”, elle est prompte à exercer une charité humble et quotidienne. Elle est prête à fonder avec François de Sales la Visitation.

    Nous rendons grâce aujourd’hui pour l’action complémentaire de ces deux saints, pour l’admirable foyer de contemplation qu’est la Visitation, modelé grâce à leur riche amitié spirituelle. Mère commune, Jeanne de Chantal établit la Visitation avec douceur et avec sûreté. Elle “enracine l’union” dans l’amour mutuel, l’humilité, la simplicité, la pauvreté. Ayant “tout remis à Dieu”, “revêtue de Notre Seigneur crucifié”, elle est une incomparable maîtresse d’oraison, amenant ses Sœurs et bien d’autres personnes à connaître comme elle-même “une grande liberté intérieure, . . . une sorte d’oraison toute cordiale et intime”..  (cf. Mémoire de la Mère de Chaugy)

    “Je bénirai le Seigneur en tout temps, / sa louange sans cesse à mes lèvres” (Ps 33, 2).

    Lire également : Jeanne de Chantal, pourquoi et comment quitter le monde ?

  • "La promotion du modèle du « Peuple de Dieu » au sein du Synode est essentielle pour un changement radical", déclare le conseiller principal

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    De Jonathan Liedl sur le NCR :

    La promotion du modèle du « Peuple de Dieu » au sein du Synode est essentielle pour un changement radical, déclare le conseiller principal

    Rafael Luciani soutient que la décentralisation et la déhiérarchisation des décisions, comme le préconise la Voie synodale allemande, sont essentielles à la mise en œuvre complète de Vatican II. D’autres théologiens ne sont cependant pas d’accord.

    Un contributeur influent au Synode en cours sur la synodalité est convaincu que le processus peut conduire à de grands changements dans l’enseignement et la pratique catholiques si les participants approuvent un modèle contesté de gouvernance de l’Église dans son document final.

    La clé, affirme le théologien laïc vénézuélien Rafael Luciani, est que le résultat du synode confirme une interprétation contestée de l'enseignement de Vatican II sur le « Peuple de Dieu » qui a déjà été adoptée dans des pays comme l'Allemagne, ouvrant la voie à une approche plus décentralisée et moins hiérarchique de l'autorité de l'Église.

    Luciani, conseiller théologique clé du bureau du Vatican qui organise le synode et principal défenseur de la « synodalité » au sens large, a déclaré dans une interview du 23 juillet au Katholisch, le service d'information des évêques allemands, que même si des sujets controversés comme les femmes diacres n'étaient plus à l'ordre du jour de l'assemblée d'octobre après que le pape François les ait transférées dans des groupes d'étude séparés, le synode pourrait encore ouvrir la porte à de grands changements. 

     

    « Si, à la fin du synode, nous avons un document qui fait ce saut ecclésiologique et établit la compréhension de l’Église comme Peuple de Dieu, il y aura d’autres développements dans les domaines des ministères et de la doctrine », a-t-il déclaré. 

    Luciani, qui a été nommé à la commission préparatoire du synode en 2021, a salué l'Église en Allemagne, avec son processus controversé de la Voie synodale, pour avoir déjà appliqué ce modèle de vie de l'Église. Cependant, il a déclaré que la plupart des autres pays de l'Église universelle n'ont pas adopté cette approche, y compris les États-Unis.

    « Aux États-Unis, l’Église est fondamentalement dysfonctionnelle et malheureusement, il ne semble pas y avoir de véritable communauté parmi les évêques là-bas », a déclaré Luciani pour expliquer pourquoi l’Église américaine n’a pas adopté l’interprétation controversée de Vatican II.

    Ces commentaires révèlent le point de vue d’une des forces intellectuelles les plus importantes qui tentent de définir la « synodalité » pour l’Église universelle. Depuis que le pape François a popularisé le terme dans le lexique de l’Église lors d’un discours en 2015, Luciani a écrit ou édité au moins neuf livres sur la synodalité et de nombreux autres articles.

    En outre, le Vénézuélien a été conseiller académique et directeur de thèse de sœur Nathalie Becquart , l'une des principales responsables du Vatican chargées de la mise en œuvre du synode, pendant ses études 2019-2020 au Boston College. 

    La religieuse française, qui est sous-secrétaire du Synode des évêques du Vatican, a déclaré en 2020 que les conseils de Luciani l'ont aidée « à découvrir davantage la théologie latino-américaine qui a façonné la vision de la synodalité du pape François et à se lancer dans différents projets pour promouvoir la synodalité ».

    L'Église comme « peuple de Dieu »

    Le terme « Peuple de Dieu » renvoie à une image clé de l'Église enseignée par le Concile Vatican II dans sa constitution dogmatique sur l'Église, Lumen Gentium . Ce concept met l'accent sur la communion de tous les membres de l'Église de différents temps, lieux et états de vie et souligne que « tous les disciples du Christ » sont appelés à participer à la mission de l'Église « selon la manière qui convient » à chacun.

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  • Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix - "Fille d'Israël" (KTO)

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    De KTO Télévision :

    Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix - "Fille d’Israël"

    En 1933, Edith Stein entre au Carmel sous le nom de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix. Comment cette juive pratiquante formée à la pensée logique et rationaliste à la prestigieuse Université de Göttingen a-t-elle pu sauter le pas de la foi ? Le documentaire propose de lever le voile sur le parcours singulier de cette religieuse allemande, écrivaine prolixe, disciple d’Edmund Husserl. Fait de découvertes intellectuelles, de rencontres décisives et d’une expérience personnelle de la guerre en tant qu’infirmière de la Croix Rouge auprès des blessés du premier conflit mondial, son cheminement ne présente pas moins une profonde unité. Unité dans le Christ que cette « fille d’Israël » suivra jusqu’à la Croix en donnant sa vie par « fidélité à son peuple » au camps d’extermination d’Auschwitz, le 9 août 1942.

    UNE COPRODUCTION SUNSET PRESSE/KTO 2021 - Réalisée par Alexandre Dolgorouky

  • Edith Stein : philosophie de la conversion

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    De Vincent Aucante sur aleteia.org :

    Édith Stein, philosophe de la conversion

    C’est après une longue maturation que l’intellectuelle juive Édith Stein se convertit au catholicisme. Auteur du livre « Édith Stein, la grâce devant soi », Vincent Aucante raconte la « philosophie de la conversion » de celle qui deviendra sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.

    Notre temps a plus que jamais besoin de conversion, que ce soit la conversion de l’Église à laquelle nous appelle le pape François, ou la conversion à l’amour du cœur des hommes. La vie et l’œuvre d’Édith Stein peuvent être pour chacun, chrétien ou non, un modèle de conversion.

    La conversion marque un passage, inscrit dans l’histoire d’une personne. Elle ouvre le cœur, et l’amène à rencontrer Dieu. La personne peut se convertir en redécouvrant ses propres racines, la foi de sa famille ou de sa communauté, ou en changeant de religion. Édith Stein a vécu les deux types de conversion. D’origine juive mais devenue agnostique, elle a choisi le catholicisme, et est entrée après quelques années au carmel. Elle y a redécouvert la profondeur du judaïsme, dans lequel ont grandi Marie, Jésus et les apôtres.

  • 9 août : sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein)

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    Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), vierge et martyre, copatronne de l'Europe

    Homélie du frère Dominique sur http://homelies.fr/ (archive 2010)

    « Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère ». Ce genre de versets de l’évangile nous semble spontanément difficile à vivre dans sa radicalité. L’amour d’un père et d’un fils, d’une mère et de sa fille, sont tellement fondamentaux : comment le Christ pourrait-il nous demander d’y renoncer ?

    Les vies de saints sont des réponses que l’Église nous donne à méditer. Celle de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, Édith Stein, est édifiante. Orpheline de père à trois ans, elle est élevée, avec ses six autres frères et sœurs, par une mère exemplaire et courageuse. Très fidèle à sa foi juive, elle est un modèle pour toute la famille. « Nous pouvions lire dans l'exemple de notre mère la vraie manière de nous comporter. » disait soeur Thérèse-Bénédicte.

    Mais le Seigneur Jésus avait choisi la jeune Édith. Après des années passées à la recherche de la vérité loin des chemins de la foi, Édith se convertit en lisant la vie de sainte Thérèse d’Avila. Aussitôt, elle va trouver le curé et demande le baptême : elle a fait le choix du Christ, désormais son Seigneur passe avant tout.

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  • Qui es-tu, douce lumière ? (Edith Stein - Thérèse Bénédicte de la Croix)

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    Et je demeure en vous...
     
    Auteur : Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (fêtée le 9 août)
    Qui es-tu, douce lumière, qui me remplis
    et illumines la ténèbre de mon coeur ?

    Comme la main d'une mère, tu me conduis
    et, si tu me lâchais, je ne saurais faire un pas de plus.

    Tu es l'espace enveloppant mon être
    et l'abritant en toi.

    Le rejetterais-tu,
    il coulerait à pic dans l'abîme du néant
    d'où tu le tiras pour l'élever vers la lumière.

    Toi, qui m'es plus proche que je ne le suis moi-même,
    qui m'es plus intérieur que mon propre coeur,
    et pourtant insaisissable, inconcevable,
    au-delà de tout nom,
    Saint-Esprit, éternel Amour !
     

  • Le pape François aurait-t-il besoin d’une nouvelle cohorte de cardinaux ?

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    D'Éd. Condon sur The Pillar :

    Le pape François a-t-il besoin d’une nouvelle cohorte de cardinaux ?

    7 août 2024

    Alors que le mois d'août, traditionnellement calme, se poursuit à Rome, le pape François se prépare à une série de voyages internationaux le mois prochain, partant le 2 septembre pour une tournée de 10 jours en Asie et en Océanie avant de revenir en Europe pour un passage par la Belgique et le Luxembourg.

    Mais septembre est aussi un mois traditionnel pour les papes, dont François, de convoquer les consistoires du collège des cardinaux et de nommer de nouveaux membres. 

    L'an dernier, François a créé de nouveaux cardinaux lors d'une réunion consistoire prévue juste avant l'ouverture des sessions d'octobre du synode sur la synodalité, dont le dernier chapitre doit se terminer cet automne. Il y a un peu plus d'un an, le pape a annoncé la nomination de 18 nouveaux membres en âge de voter au sein de l'organisme qui élira finalement son successeur. 

    Mais le passage du temps signifie que depuis qu'il a annoncé pour la dernière fois une transfusion de nouveau sang cardinalice, 15 membres du collège ont eu 80 ans et sont sortis du conclave, et 12 autres devraient le faire d'ici l'année prochaine.

    Le pape va-t-il donc augmenter les effectifs ? Et si oui, d'où viendront-ils ?

    Il y a actuellement 124 cardinaux en âge de voter, un chiffre qui devrait tomber à 112 dans les 12 prochains mois. 

    L'Universi Dominici Gregis, la constitution apostolique régissant les élections papales, fixe le nombre maximum de cardinaux votants à 120. Cependant, comme ce document n'est qu'une loi ecclésiastique (par opposition à la loi divine), les papes sont libres de se dispenser de ses normes à volonté, ce qui signifie que le nombre total de cardinaux en âge de voter et le calendrier selon lequel ils sont créés sont pratiquement une question de discrétion papale personnelle.

    Habituellement, les papes ont tendance à considérer la limite de 120 cardinaux votants comme un nombre minimum plutôt que maximum, en renonçant à la limite supérieure et en nommant des cardinaux par lots à l'avance pour remplacer une cohorte sur le point de vieillir. 

    Si François ne convoque pas un consistoire pour nommer une nouvelle liste d'ici la fin de l'année prochaine, l'Église commencerait 2026 avec seulement 106 cardinaux votants. 

    Le nouvel espace qui s'ouvre dans les rangs électoraux du collège offre également au pape François une fenêtre pour rétablir davantage l'équilibre géographique d'un futur conclave, avec plus d'un tiers des retraités venant d'Europe - qui compte toujours le plus grand bloc de cardinaux, malgré le déclin du nombre de catholiques.

    Parmi les 32 cardinaux qui ont déjà eu 80 ans ou qui l'auront d'ici la fin de l'année prochaine, 12 seront européens, sept d'Afrique, six d'Amérique latine et d'Asie, et deux d'Amérique du Nord.

    Au moment de l’élection du pape François, plus de la moitié du conclave était composée de cardinaux européens. Suite à sa liste de nominations pour 2023, ce pourcentage est tombé à 42 %. Les départs à la retraite depuis lors ont fait grimper ce pourcentage à 43 %, mais sans aucune nouvelle nomination papale, les Européens ne représenteraient que 41 % du conclave de 2026, soit le pourcentage le plus bas depuis que les conclaves ont été intégrés au processus d’élection papale.

    Selon que le pape décide ou non d’augmenter le nombre de membres européens, le collège pourrait connaître une augmentation significative de la représentation relative de l’Amérique latine, de l’Afrique et de l’Asie.

    Bien sûr, François est bien connu pour choisir ses cardinaux en fonction de ses préférences personnelles, et n’adhère pas nécessairement à la tradition de remettre des chapeaux rouges aux dirigeants des archidiocèses historiquement importants. 

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  • ONU : le nouveau traité sur la cybercriminalité pourrait favoriser les « droits sexuels » des enfants

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    De sur C-Fam.org :

    Le nouveau traité de l’ONU sur la cybercriminalité pourrait favoriser les « droits sexuels » des enfants

    7 août 2024

    NEW YORK, 9 août (C-Fam) Les pays occidentaux veulent dépénaliser certaines formes de pornographie infantile dans un nouveau traité sur la cybercriminalité, notamment le matériel pornographique partagé par des enfants via le sexting et le matériel pornographique représentant des enfants générés par l'IA ou fictifs.

    Les pays occidentaux ont fait valoir que les enfants qui partagent de manière consensuelle des images sexualisées d’eux-mêmes avec d’autres enfants ou même des adultes ne devraient pas être pénalisés car ils ont le « droit de développer des relations sexuelles » lors des négociations de cette semaine.

    Un délégué de l’UE a déclaré qu’il était « absolument impossible » qu’un État membre de l’UE rejoigne une convention sans prévoir ces exceptions.

    Le traité négocié depuis plus d’un an vise ostensiblement à lutter contre la cybercriminalité, notamment en criminalisant la production, la diffusion et la possession de matériels en ligne « d’abus sexuel sur mineur », mais les États-Unis et l’Union européenne souhaitent des « exceptions » pour certaines formes de pornographie infantile.

    Il s’agit notamment des cas où les images d’abus sexuels ne représentent pas « un vrai enfant » et où les images sont générées par l’auteur lui-même ou créées dans le cadre d’une relation consensuelle et conservées pour un usage privé. Les États occidentaux ont fait valoir que dans de tels cas, les poursuites pénales devraient être facultatives.

    Ces formes de pornographie infantile étaient jusqu'à présent interdites partout dans le monde en vertu d'un protocole de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant promu par les États-Unis. Les exceptions préconisées par les pays occidentaux remplaceraient l'interdiction universelle par une interdiction variable selon les pays.

    Le président du Comité sur la cybercriminalité a déclaré que les sections sur les abus sexuels sur enfants correspondaient aux dispositions les plus controversées de la convention, ce qui rendait difficile pour les pays de parvenir à un consensus.

    Une déléguée autrichienne a défendu le point de vue occidental avec franchise.

    « Les enfants de plus de 14 ans ont le droit d'avoir des relations sexuelles. Les enfants de cet âge peuvent choisir d'avoir des relations sexuelles avec une personne de 19 ans, donc un adulte », a-t-elle déclaré en faisant référence à la législation nationale autrichienne.

    Elle a souligné que « les enfants peuvent produire des images dans le cadre d’une relation sexuelle et les partager entre eux. Nous sommes convaincus que les images produites dans le cadre d’une relation légale et volontaire ne doivent pas être criminalisées ».

    L’Allemagne a déclaré que ces exceptions « reflètent le strict minimum auquel nous pouvons souscrire ».

    Un délégué syrien a fait une déclaration au nom de 22 pays opposés aux exceptions, affirmant que de telles exceptions « iraient à l’encontre de l’objectif même de la convention », à savoir la protection des enfants.

    Ils ont fait valoir que les États conservaient le pouvoir discrétionnaire d’élaborer des « mesures correctives ou de réadaptation » pour protéger les enfants et qu’il n’était pas nécessaire de réviser le cadre juridique international contre la pornographie infantile pour faire preuve de clémence envers les adolescents qui se font prendre dans le sexting.

    Le délégué a prononcé cette déclaration au nom de Bahreïn, du Bangladesh, de la Biélorussie, de l’Égypte, de l’Indonésie, de l’Iran, de l’Irak, de la Jordanie, du Koweït, de la Libye, du Mali, de Maurice, du Maroc, du Nicaragua, d’Oman, du Pakistan, du Qatar, de la Russie, de l’Arabie saoudite, du Soudan, des Émirats arabes unis et du Yémen.

    La Chine a accepté et déclaré que la convention devrait rester cohérente avec les normes actuelles en matière de poursuites contre la pornographie infantile en vertu du protocole de la Convention relative aux droits de l’enfant.

    Le Rwanda a déclaré que le texte actuel crée « l’immunité et l’impunité » pour les agresseurs sexuels.

    Un délégué du Congo a déclaré que dépénaliser complètement le sexting équivalait à laisser les enfants jouer avec des fils électriques.

    Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a plaidé en faveur de ces exceptions en faisant valoir que, sans elles, il y aurait un risque de criminaliser « les expressions légitimes de l’art et de la littérature représentant des individus fictifs ».

    Human Rights Watch, une organisation financée par les gouvernements occidentaux, a également soutenu que les exceptions sont nécessaires pour protéger les œuvres de « valeur artistique » et pour protéger les droits des enfants.

    La convention devrait être adoptée demain.

  • L'extrémisme de Kamala Harris en faveur de l'avortement

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    De sur First Things :

    L'extrémisme de Kamala en faveur de l'avortement

    7 août 2024

    Kamala Harris est une extrémiste pro-avortement. Ses paroles et ses actes tout au long de sa carrière – en tant que procureure générale de Californie, sénatrice des États-Unis et vice-présidente – ne laissent aucun doute à ce sujet. Qu’il s’agisse de cibler les journalistes pro-vie ou d’obliger les centres de grossesse à faire de la publicité pour l’avortement lorsqu’elle était procureure générale, ou de voter pour annuler les lois pro-vie des États lorsqu’elle était sénatrice, elle a à plusieurs reprises montré clairement sa loyauté envers le lobby de l’avortement. Depuis qu’elle est devenue la candidate démocrate présumée à la présidence, Harris a semé la confusion quant à sa vision politique en revenant sur bon nombre de ses propres positions publiques. Mais une chose reste constante : l’avortement est sa priorité absolue.

    Vous avez sans doute remarqué que Harris célébrait l’avortement. En mars de cette année, elle a visité un centre d’avortement de Planned Parenthood. Le New York Times a déclaré qu’il s’agissait d’une « première historique », et CNN a rapporté qu’il s’agissait de « la première fois qu’un président ou un vice-président américain en exercice [rendait visite] à un centre d’avortement ». La visite de Harris a eu lieu dans le Minnesota, le premier État à adopter une loi pro-avortement après Dobbs. Cette loi a déclaré l’avortement un droit fondamental, le légalisant pendant les neuf mois de grossesse. Un deuxième projet de loi a supprimé pratiquement toutes les protections de santé et de sécurité pour les femmes, a supprimé la période d’attente de 24 heures, a autorisé le financement de l’avortement par les contribuables et a abrogé la protection de l’État pour les enfants nés vivants après un avortement raté. Le gouverneur qui a signé ces deux projets de loi : Tim Walz, que Harris a annoncé hier comme son colistier. Ses choix – visiter un centre de planification familiale du Minnesota, un État en compétition pour avoir le régime d’avortement le plus permissif du pays, et choisir le gouverneur du Minnesota radicalement pro-avortement comme colistier – découlent de ses priorités.

    La visite de Harris à Planned Parenthood a eu lieu dans le cadre de sa tournée nationale « Fight for Reproductive Freedoms » . Cette tournée, destinée à faire de l’avortement la pièce maîtresse de ce qui allait alors être une campagne Biden-Harris, faisait suite à sa tournée universitaire « Fight for Our Freedoms » de l’automne 2023. Cette tournée, comme l’a expliqué la Maison Blanche, était destinée à motiver les étudiants à « se battre pour la liberté reproductive », entre autres desiderata progressistes.

    Les tournées d’avortement ne sont pas seulement symboliques. Elles expriment l’extrémisme de Harris. Lors de sa campagne présidentielle ratée en 2019, Harris a expliqué à un auditoire de MSNBC le processus par lequel elle préempterait les lois pro-vie des États : Sous une administration Harris, toute loi pro-vie d’État « devrait être soumise à mon ministère de la Justice pour examen et approbation » avant de pouvoir entrer en vigueur. Vous pouvez imaginer combien de telles lois auraient reçu une « approbation ».

    Depuis l’affaire Dobbs v. Jackson , l’administration Biden-Harris (comme l’appelle désormais la Maison Blanche ) a fait la promotion de l’avortement et s’est ingérée dans les lois pro-vie des États, comme l’avait promis Harris. Les moyens sont divers. Comme l’ont documenté mes collègues du Centre d’éthique et de politique publique , l’administration Biden-Harris a transformé le Titre X en une obligation de conseil en matière d’avortement, a transformé l’argent des contribuables en fonds pour l’avortement, a transformé les salles d’urgence et les hôpitaux du VA en cliniques d’avortement, a transformé le service postal des États-Unis en service de livraison de pilules abortives et a transformé les protections pour les travailleuses enceintes en une obligation d’avortement.

    Harris a refusé à plusieurs reprises d’apporter un soutien même hypothétique à une quelconque protection des enfants à naître, ou même des nouveaux-nés. En tant que sénatrice, elle a voté contre la « Loi sur la protection des enfants à naître capables de souffrir », qui aurait assuré la protection des enfants à naître à 20 semaines. Elle a voté contre la « Loi sur la protection des survivants de l’avortement nés vivants », qui aurait obligé les professionnels de la santé à fournir des soins aux enfants qui survivent aux procédures d’avortement. Sans cette protection, ces enfants peuvent être abandonnés, négligés, « autorisés » à mourir.

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  • 8 août : saint Dominique

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    Fra_Angelico_St._Dominic.jpgLors de l'audience générale du mercredi 3 février 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à saint Dominique Guzman :

    Chers frères et sœurs,

    La semaine dernière, j'ai présenté la figure lumineuse de François d'Assise et aujourd'hui, je voudrais vous parler d'un autre saint qui, à la même époque, a apporté une contribution fondamentale au renouveau de l'Eglise de son temps. Il s'agit de saint Dominique, le fondateur de l'Ordre des prêcheurs, connus également sous le nom de Frères dominicains.

    Son successeur à la tête de l'Ordre, le bienheureux Jourdain de Saxe, offre un portrait complet de saint Dominique dans le texte d'une célèbre prière: « Enflammé par le zèle de Dieu et par l'ardeur surnaturelle, par ta charité sans fin et la ferveur de ton esprit véhément, tu t'es consacré tout entier par le vœu de la pauvreté perpétuelle à l'observance apostolique et à la prédication évangélique ». C'est précisément ce trait fondamental du témoignage de Dominique qui est souligné: il parlait toujours avec Dieu et de Dieu. Dans la vie des saints, l'amour pour le Seigneur et pour le prochain, la recherche de la gloire de Dieu et du salut des âmes vont toujours de pair.

    Dominique est né en Espagne, à Caleruega, aux alentours de 1170. Il appartenait à une noble famille de la Vieille Castille et, soutenu par un oncle prêtre, il fut formé dans une célèbre école de Palencia. Il se distingua immédiatement par son intérêt pour l'étude de l'Ecriture Sainte et par son amour envers les pauvres, au point de vendre ses livres, qui à l'époque représentaient un bien d'une grande valeur, pour venir en aide, grâce à l'argent qu'il en tira, aux victimes d'une famine.

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  • Qui fut Dominique de Guzmán ?

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    Saint Dominique

    KTO (archive 07/02/2016)

    À l’occasion du huitième centenaire de l’ordre dominicain, fondé en 1216, La Foi prise au mot vous propose de découvrir ou de redécouvrir la belle figure de son fondateur, Saint Dominique. Qui fut-il ce Dominique de Guzmán, né vers 1170 en Espagne, dans un tout petit village de Castille, et mort le 6 août 1221 à Bologne ? Quelle fut sa vie ? Comment parvint-il à fonder un ordre qui compte aujourd’hui 6500 frères, 4000 moniales, 35 000 soeurs réunies en 150 congrégations et 60 000 membres laïcs regroupés en multiples fraternités ? Quelle est son image aujourd’hui ? La Foi prise au mot reçoit aujourd’hui deux dominicains, Frère Philippe Jeannin et Frère Renaud Silly, pour répondre à toutes ces questions et revenir sur le parcours florissant de St Dominique.