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BELGICATHO

  • "Paradise Cancelled" explore le fossé entre le christianisme et la postmodernité

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    De sur le CWR :

    Paradise Cancelled explore le fossé entre le christianisme et le postmodernisme

    Anthony Schratz analyse habilement les défauts de « l’individualisme expressif » et aborde directement ce que les chrétiens devraient faire dans la situation difficile actuelle.

    Nous vivons dans un monde devenu fou. Cette folie a été annoncée il y a un siècle par le poète irlandais William Yeats dans  La Seconde Venue :  « Tout se disloque. Le centre ne peut tenir. / L’anarchie se déchaîne sur le monde. » Il nous faut comprendre ce qui s’est passé.

    Dans  Paradise Cancelled,  Anthony Schratz fait précisément cela en analysant d’abord les fondements intellectuels et spirituels de la vision du monde chrétienne et ceux de la vision du monde postmoderne (qu’il appelle « individualisme expressif »), puis en expliquant pourquoi il est impossible pour ces deux visions du monde de coexister pacifiquement.

    La vision chrétienne du monde décrite par Schratz est en tous points conforme au Magistère. Elle proclame que l'univers a été créé par un Être transcendant, infiniment bon et puissant, un Dieu qui est aussi une Trinité de personnes enracinée dans une communion d'amour d'où sont issus l'univers et l'homme. Elle proclame également que Dieu a créé l'homme à son image et à sa ressemblance, l'appelant à la béatitude céleste avec Lui après une vie vertueuse sur terre.

    L’homme possède un corps matériel et mortel, ce qui fait de lui un élément de la nature comme les autres animaux. Mais, contrairement à ces derniers, il a été créé « à l’image de Dieu », ce qui signifie qu’il est doté d’un intellect lui permettant de saisir les réalités universelles et immatérielles, et d’un libre arbitre lui permettant de choisir librement entre le bien et le mal, c’est-à-dire d’obéir ou de désobéir à son Créateur.

    En choisissant de désobéir au Créateur, Adam et Ève ont introduit le péché dans le monde. C’est ce qu’on appelle le péché originel. La vision chrétienne du monde est incompréhensible sans cette doctrine du péché originel. Bien que nous ayons encore des facultés remarquables, nous avons tendance à les utiliser pour faire le mal. Au fond, nous savons que quelque chose ne va pas chez nous. Nous naissons sans vie divine dans l’âme parce que la vie humaine que nous avons héritée de nos premiers parents est « déconnectée » de Dieu. Le résultat, comme l’a dit Alexandre Soljenitsyne dans une phrase célèbre, est que « la ligne séparant le bien du mal ne traverse pas les États, ni les classes, ni les partis politiques, mais traverse chaque cœur humain ».

    L’homme étant incapable de remédier à ce mal aux conséquences infinies, seule une intervention divine pourrait le réconcilier avec son Créateur. Ainsi, Dieu lui a promis un Sauveur qui lui rendrait son amitié originelle. Dieu s’est approprié un peuple qui, fortifié par la Loi et les prophètes, devait préparer l’humanité à recevoir ce Sauveur. Après s’être révélé aux hommes par les prophètes, Dieu s’est révélé à eux en prenant leur nature humaine, ce qui a donné naissance à une nouvelle Alliance entre Dieu et l’homme. Cette Alliance est représentée par l’Église, qui continue l’œuvre de la rédemption en proclamant que seul le Christ peut nous conduire au bonheur éternel.

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  • Message du pape François à l'occasion de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris

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    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS À L'OCCASION DE LA RÉOUVERTURE DE LA CATHÉDRALE NOTRE-DAME DE PARIS

    [7 décembre 2024]

    À Son Excellence Monseigneur Laurent Ulrich

    Archevêque de Paris

    Je suis très heureux de m’unir à vous, Excellence, par la pensée et la prière, ainsi qu’à tout le peuple fidèle réuni, et à toutes les personnes présentes, en ce jour solennel où votre Cathédrale est rouverte au culte. Nous avons encore tous en mémoire le terrible incendie qui avait, il y a cinq ans, fortement compromis l’édifice. Nos cœurs s’étaient serrés devant le risque de voir disparaître un chef d’œuvre de foi et d’architecture chrétiennes, un témoin séculaire de votre histoire nationale. Aujourd’hui, la tristesse et le deuil font place à la joie, à la fête et à la louange.

    Je salue tous ceux, en particulier les sapeurs-pompiers, qui se sont employés courageusement à sauver du naufrage ce monument historique. Je salue l’engagement déterminé des pouvoirs publics ainsi que le grand élan de générosité internationale qui ont contribué à la restauration. Cet élan est le signe non seulement d’un attachement à l’art et à l’histoire, mais plus encore – et combien cela est encourageant ! – le signe que la valeur symbolique et sacrée d’un tel édifice est encore largement perçue, du plus petit au plus grand.

    Je salue aussi le travail remarquable des nombreux corps de métiers qui se sont investis, donnant généreusement le meilleur d’eux-mêmes pour rendre à Notre-Dame sa splendeur. Il est beau et rassurant que les savoir-faire d’autrefois aient été sagement gardés et améliorés. Mais il est plus beau encore que nombre d’ouvriers et d’artisans aient témoigné avoir vécu cette aventure de la restauration dans une authentique démarche spirituelle. Ils se sont mis sur les traces de leurs pères dont seule la foi, vécue dans leur travail, a pu édifier un tel chef d’œuvre où rien de profane, d’inintelligible ni de vulgaire n’a sa place.

    Puisse donc la renaissance de cette admirable église constituer un signe prophétique du renouveau de l’Église en France. J’invite tous les baptisés qui entreront avec joie dans cette Cathédrale à ressentir une légitime fierté, et à se réapproprier leur héritage de foi. Chers fidèles de Paris et de France, cette demeure, que notre Père du Ciel habite, est vôtre ; vous en êtes les pierres vivantes. Ceux qui vous ont précédés dans la foi l’ont édifiée pour vous : les innombrables représentations et symboles qu’elle renferme vous sont destinés afin de vous guider plus sûrement vers la rencontre du Dieu-fait-homme et redécouvrir son immense amour.

    Par ailleurs, Notre Dame sera bientôt de nouveau visitée et admirée par une foule immense de personnes de toutes conditions, provenances, religions, langues et cultures, pour beaucoup en recherche d’absolu et de sens à leur vie. Je sais, Excellence, que les portes leurs seront largement ouvertes, et que vous serez attachée à les accueillir généreusement et gratuitement, comme des frères et sœurs. Au témoignage de la Communauté chrétienne, puissent-elles percevoir la paix qui habite sa louange, pressentir la joie de connaître et d’aimer le Seigneur qui s’est fait proximité, compassion et tendresse. Puissent-elles, levant les yeux vers ces voutes qui ont retrouvé la lumière, partager son invincible espérance.

    Implorant sur l’Église de France, et sur tout le peuple français, la protection de Notre-Dame de Paris, je vous donne de grand cœur, ainsi qu’à toutes les personnes présentes, la Bénédiction.

    Saint-Jean-de-Latran, le 21 novembre 2024

  • L'Immaculée Conception, la réponse de Pie IX aux idoles de la modernité

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    De Stefano Fontana sur la NBQ :

    IMAGOECONOMICA - STEFANO CAROFEI

    L'Immaculée Conception, la réponse de Pie IX aux idoles de la modernité

    Le dogme proclamé en 1854 rappelle au monde que l'origine de tous les maux sociaux et politiques est le péché, dont seule Marie est immunisée. Une analyse approfondie de La Bussola Mensile de décembre.

    7_12_2024

    Nous publions de larges extraits de l'article L'Immacolata, la réponse de Pie IX à la modernité « sans tache » de Stefano Fontana dans le numéro de décembre de La Bussola Mensile. (Pour connaître et s'abonner à notre revue de formation apologétique : labussolamensile.it)

    Le 8 décembre est une grande solennité pour l'Église. Il célèbre l'immaculée conception de Marie la Très Sainte ; dans l'absence de péché de la Mère de Dieu, la Providence nous montre avec réalisme l'humanité rachetée. La proclamation du dogme de l'Immaculée Conception a été faite par Pie IX le 8 décembre 1854 par la bulle Ineffabilis Deus qui affirmait : « Nous déclarons, prononçons et définissons la doctrine révélée par Dieu, selon laquelle la Bienheureuse Vierge Marie, dès le premier instant de sa conception, par une grâce et un privilège singuliers de Dieu et en raison des mérites de Jésus-Christ Sauveur du genre humain, a été préservée de toute tache du péché originel, ce qui doit donc être l'objet d'une foi certaine et immuable de la part de tous les fidèles. (...)

    La proclamation du dogme de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie a certes une importance considérable du point de vue de la foi catholique et une signification profondément religieuse, mais elle doit également être considérée du point de vue de ses effets sociaux et politiques. La Doctrine sociale de l'Église, qui a précisément reçu sa formulation moderne et a été relancée au cours de ces décennies, a un caractère véritablement « marial ». L'Ineffabilis Deus est aussi une réponse aux idéologies perverses de la modernité, une réponse comme seule l'Église sait et peut le faire, c'est-à-dire de manière dogmatique. En effet, dans l'histoire du mouvement catholique, le 8 décembre a été l'occasion pour les membres de l'Action catholique de prononcer solennellement devant l'autel leur serment d'engagement catholique dans la société et la politique.

    Si l'on se reporte à l'année 1854 et que l'on essaie de reconstituer les menaces qui pesaient alors sur la société humaine et sur l'Église, on peut comprendre cette signification particulière du dogme de l'Immaculée Conception. Comme Rousseau avait décrété que l'homme naît bon et libre et que c'est la société qui le pervertit et l'enchaîne, le péché fut effacé de toute considération politique et le salut de l'humanité fut confié à des réformes ou à des révolutions. La philosophie politique moderne, qui aboutira plus tard à la Révolution française et aux soulèvements révolutionnaires du XIXe siècle, abolit le péché originel et l'idée même de péché, et ne considère plus qu'il faille le Fils de Dieu incarné, mort et ressuscité pour obtenir le salut.

    En cette année 1854, les révoltes de 1848 venaient d'avoir lieu, Marx avait publié le Manifeste du Parti communiste, proposant un salut terrestre apporté par la classe prolétarienne, nouveau sauveur de l'humanité, Ernest Renan avait écrit L'Avenir de la science, c'est-à-dire le manifeste de la libération de tous les maux grâce au développement scientifique, Auguste Comte, qui mourra quelques années plus tard en 1857, avait préfiguré un progrès historique qui déboucherait sur une nouvelle religion de l'humanité fondée sur la connaissance scientifique qui éliminerait toutes les illusions religieuses et philosophiques antérieures parce que les hommes s'en tiendraient enfin aux seuls faits, l'anarchisme de Bakounine prêchait l'élimination de toute autorité familiale, politique ou religieuse. Toutes ces idéologies qui ont donné naissance à des mouvements historiques se sont efforcées d'éliminer Dieu de la place publique. (...)

    L'Église a réagi à de nombreux niveaux à une attaque aussi articulée et profonde. Mais le principal de ces plans reste celui du dogme. Face à un monde qui péchait par orgueil en croyant se sauver tout en se condamnant à une atroce perdition, l'Église a proclamé l'Immaculée Conception, rappelant que l'origine de tous les maux sociaux et politiques était le péché, que l'injustice sociale n'était pas la cause première des difficultés pas plus que la révolution politique n'était la solution, que les autorités devaient leur légitimité à Dieu et, face à l'abjuration de la société contemporaine, elle a proposé des solutions divines plutôt qu'humaines. En Marie Très Sainte, Dieu avait proclamé sa propre grandeur providentielle, avait désigné le péché comme l'origine de tout mal, avait déclaré que sans la religion catholique et sans l'Église, la communauté humaine ne pouvait que se condamner elle-même. La renaissance de la Doctrine Sociale de l'Eglise avec Léon XIII est la fille de la proclamation par Pie IX du dogme de l'Immaculée Conception. (...)

    Réaffirmant dogmatiquement l'inconciliabilité entre Dieu et le péché du monde, Pie IX a réitéré que le but principal du monde et de l'histoire n'est pas la célébration du progrès humain mais la gloire de Dieu. Cet enseignement est encore très pertinent aujourd'hui, alors que nous assistons à une sécularisation progressive de la doctrine sociale de l'Église. Pour prouver que tel était le message contenu dans le dogme proclamé en 1854, je rappelle que la proclamation de l'Immaculée Conception doit être historiquement liée à l'encyclique Quanta cura et au Sillabo, ainsi qu'à l'ouverture du premier Concile du Vatican. Tous les événements rappelés ont eu lieu le 8 décembre : en 1854 la proclamation du dogme, en 1864 la Quanta cura et le Sillabo, et en 1870 le Concile. Ensemble, ils expriment la réponse de Pie IX au péché moderne.

    La proclamation d'un dogme a toujours des effets énormes, non seulement spirituels mais aussi historiques, sociaux et politiques. (...) On pense souvent que l'Eglise participe à l'histoire par son activisme social ou ses improvisations pastorales, alors qu'elle a façonné la civilisation par ses dogmes, définis dans ses conciles œcuméniques et ses définitions magistérielles. A titre d'exemple, rappelons la condamnation de l'arianisme et la définition de la nature humaine et divine du Christ contre le gnosticisme. Par ce combat dogmatique, l'Église a préservé l'humanité des catastrophes du catharisme, non seulement au Moyen Âge mais de tout temps, à savoir le rejet du mariage et de la procréation : si le catharisme l'avait emporté, l'humanité aurait disparu. Aujourd'hui, l'idéologie du genre est toujours l'enfant du catharisme gnostique, pour lequel le corps est un outil, et l'homosexualisme célèbre une sexualité stérile, selon ces mêmes préceptes. On est très frappé par le fait qu'aujourd'hui l'Eglise, face aux nouveaux problèmes de l'humanité, pense à créer des commissions et à organiser des conférences, ou commence à planifier de nouveaux plans pastoraux, alors qu'autrefois elle proclamait des dogmes. (...)

  • Dans un monde où l’amour se refroidit, le besoin d'être pardonné

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    Réchauffer l’amour

    homélie du 2e dimanche de l’Avent par l'abbé Christophe Cossement :

    L’évangile commence comme un roulement de tambour. Soudain, l’an quinze du règne de Tibère, c’est-à-dire vers 29 ou 30, quelque chose de nouveau s’est passé, accessible seulement aux chercheurs de Dieu : Jean, le fils de Zacharie, poussé par Dieu lui-même, proclame un baptême pour le pardon des péchés. Voilà que l’histoire du monde va changer par cette annonce qu’un pardon des péchés est accessible. Pourquoi est-ce si important ?

    Nous avons du mal de comprendre la puissance de cette nouvelle parce que nous avons une conception très étriquée du péché. Spontanément, pour nous, le péché c’est d’avoir désobéi à une règle morale, aux commandements de Dieu ou aux lois de l’Église. Alors le pardon des péchés s’apparente à une remise en ordre, ou à un car-wash spirituel. Et on finit par se demander si c’est vraiment important de chercher le pardon des péchés puisque Dieu est bon et qu’il ne va quand même pas nous faire des ennuis pour des infractions au règlement.

    Dans la Bible, le péché n’est pas une infraction, il est une dette ; ou une infidélité, un délaissement ; ou un éloignement, une rupture. Bref, il a assez peu à voir avec les règles, et beaucoup avec la relation. Un chrétien ne fait pas de fautes, il fait des péchés. Le péché, c’est prendre à la légère l’amitié de Dieu, ne pas être au rendez-vous des choix qu’il attend de nous. Les conséquences sont plus tragiques que de simples fautes, car le péché nous conduit à perdre notre goût pour Dieu et pour ses dons. Lorsque nous vivons dans une certaine complaisance avec le péché, Dieu ne nous dit plus grand-chose, nous devenons indifférent à ce qu’il est. Nous ne le cherchons plus que par habitude ou par convenance. Et nous ne voyons même plus ce que le pardon de nos péchés pourrait changer dans notre vie.

    Mais celui qui cherche le pardon de ses péchés et qui désire retrouver la communion avec Dieu — et le Christ nous a donné un sacrement pour ça —, celui-là peut s’attendre à entrer dans une vie nouvelle. Comme dit l’Écriture, il sera revêtu de la beauté de la gloire de Dieu (Ba 5,1), il marchera « dans la joie, à la lumière de sa gloire, avec sa miséricorde et sa justice » (v.9). Ce qui veut dire que celui qui retrouve l’intimité du cœur de son Dieu retrouve une source fiable de joie et de sécurité intérieure. Lorsqu’il marche dans la vie, lorsqu’il veille à avancer dans la communion du Seigneur, il découvre que celui-ci comble les ravins sur son chemin et abaisse les montagnes (Lc 3,5).

    Vivre dans l’amitié de son Créateur, non pas un vague lien mais un lien du cœur, c’est vraiment entrer dans la joie. Marcher dans la vie le cœur uni au cœur de Dieu est une expérience très belle, qui vaut tous les efforts et toutes les attentions nécessaires pour garder cette union ou la retrouver rapidement. Cela donne une force énorme pour supporter les vexations, pour pardonner, pour être artisan de paix. L’intimité avec Dieu permet de changer en profondeur le monde autour de nous. Elle nous donne une créativité nouvelle et infatigable.

    Nous vivons dans un monde où l’amour se refroidit. C’est pour cela qu’il y a un grand besoin du pardon des péchés. Un pardon vécu, non pas pour se mettre en règle mais pour retrouver l’amour, comme on le dit dans le très bel acte de contrition : mon Dieu, j’ai un grand regret de t’avoir offensé, parce que tu es si bon, tellement aimable et que le péché te déplaît. Notre monde a besoin de gens qui carburent à l’amour de leur Seigneur !

  • Voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations (Introit du 2ème dimanche de l'Avent)

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    Introitus Introït
    Isai. 30, 30 Isai. 30, 30
    PÓPULUS Sion, ecce Dóminus véniet ad salvándas gentes: et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri. Ps. 79, 2 Qui regis Israël, inténde: qui dedúcis, velut ovem, Ioseph. Peuple de Sion, voici le Seigneur qui vient pour sauver les nations ; et le Seigneur fera entendre Sa voix pleine de majesté, et votre cœur sera dans la joie. Ps. Écoute-nous, ô Toi qui gouvernes Israël, qui conduis Joseph comme une brebis!
  • 2ème dimanche de l'Avent : Préparez le chemin du Seigneur

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    Evangile selon saint Luc 3, 1-6

    L’an quinze du règne de l’empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du pays d’Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d’Abilène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie. Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : ‘A travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route. Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu’.

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (archive 2009)

    Nous sommes en l’an 28 de notre ère. L’empereur Tibère règne sur l’immense empire romain, qui va des rivages de la mer du Nord aux confins du désert saharien, et de la Palestine au détroit de Gibraltar. La méditerranée est un lac romain.

    D’emblée St Luc énumère les régions où Jésus va exercer son ministère ainsi que les princes qui les gouvernent. Il termine en nommant les chefs religieux de l’époque en Judée. Cette précision très solennelle du temps, du lieu et du contexte historique, souligne que les événements dont il va être question ne sont pas un mythe, mais une réalité plus décisive pour l’histoire universelle, que les faits et gestes des empereurs et roitelets se disputant indéfiniment le pouvoir.

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  • Muhammad est le prénom de garçon le plus populaire en Angleterre

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    De sur The European Conservative :

    Muhammad est le prénom de garçon le plus populaire en Angleterre

  • La restauration de Notre-Dame de Paris : une lutte pour l'âme de la France ?

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    De Gavin Ashenden sur le Catholic Herald :

    La restauration de la cathédrale Notre-Dame fut une lutte pour l'âme de la France

    6 décembre 2024

    Dimanche, Notre-Dame de Paris sera rouverte, remise en état après l'enfer qui l'a ravagée. Alors que l'obscurité s'abattait sur Paris le 15 avril 2019, des flammes ont été aperçues dans le ciel au-dessus du toit de ce que l'on pourrait appeler le bâtiment et la cathédrale les plus célèbres de France, dévorant un chef-d'œuvre de raison et de beauté.

    Au bord de la Seine, des groupes de personnes se sont rassemblés, choqués, et sont tombés à genoux, se joignant progressivement au chant de l'Ave Maria français : « Je vous salue Marie, Marie, comblée de grâce . »

    Il y avait un sentiment d'horreur apocalyptique et de dévastation sur les rives de la rivière sombre et rapide et une fois les services d'urgence appelés, il n'y avait rien d'autre à faire que de prier.

    Leurs prières furent exaucées. La cathédrale fut sauvée d'une destruction totale, bien que profondément endommagée et détériorée au point de ne pouvoir être réparée.

    Une fois l'incendie maîtrisé, les spéculations sur la cause du sinistre ont été nombreuses. L'opinion publique craignait qu'il ne s'agisse d'un nouvel exemple d'incendie criminel qui ravage la France chaque année, détruisant plus de 1 000 églises par an. Des vidéos montrant des silhouettes orientales sur le toit, filmées par des caméras de sécurité, ont circulé.

    D’autres ont accusé le clergé. Le coupable pourrait être un système électrique « provisoire » installé, contre toute réglementation, entre 2007 et 2012, à la demande, semble-t-il, du clergé, pour actionner les cloches situées au-dessus de la voûte de croisée de la flèche. L’entreprise qui a installé l’échafaudage pour la restauration n’a pas été informée de ce système non autorisé et l’a peut-être endommagé par inadvertance. Ce qui est sûr, c’est que ces cloches ont été « sonnées » électriquement le soir de l’incendie, et que 12 minutes plus tard, l’alarme incendie a retenti.

    Clergé ou immigrés, la question de la cause première hante plus d'un. S'agit-il aussi d'un jugement sur l'ensemble de l'Eglise d'Occident ? Notre-Dame est l'une des églises les plus célèbres du monde, sans parler de la France. Avec 13 millions de visiteurs par an, sa silhouette domine le ciel de Paris depuis 1200.

     Si c'était un signe de jugement, alors pour quoi ? Les voix catholiques traditionnelles accusent depuis longtemps l'Eglise de céder au rationalisme de la modernité, de trahir l'héritage spirituel et surnaturel, théologique et éthique, qui a imprégné le catholicisme depuis la Pentecôte. D'autres affirment que les scandales d'abus sexuels, en particulier ceux qui touchent des enfants, ont crié vers le ciel pour demander un signe de jugement et de rétribution. Quoi de plus approprié que l'incendie apocalyptique au cœur de la France, fille aînée de l'Eglise ?

    Mais le feu peut être purgatif autant qu'un acte de jugement. Ce feu avait-il pour double objectif d'avertir une Église au bord de l'apostasie de se mettre à genoux, de prier, de changer de direction et de se reconstruire afin de reconquérir l'Europe qu'elle avait gagnée et perdue ?

    Ce n’était pas la première fois que Notre-Dame était au centre d’une interruption symbolique. La dernière fois que la cathédrale avait subi des dommages majeurs, c’était pendant la Révolution française. Pendant le fanatisme antichrétien de la Révolution, Notre-Dame fut transformée en  « Temple de la Raison »  et dédiée au  « culte de la raison » athée.  Plus tard, lorsque le  « comité de salut public »  mena la Terreur, Maximilien Robespierre décréta le culte d’un être suprême. La cathédrale Notre-Dame fut à nouveau dédiée au  « culte de l’Être suprême »  avec une femme notoire, peut-être une prostituée, intronisée comme  « déesse de la raison »  sur le maître-autel.

    Comme si ce symbolisme n'était pas assez insultant, les révolutionnaires ont plus tard transformé la cathédrale en entrepôt de stockage après avoir décapité 28 statues de rois bibliques situées sur le mur ouest.

    Après l'incendie et la promesse du gouvernement français, aux côtés de mécènes privés, de financer la restauration, la question de savoir comment la restauration devait se dérouler a à la fois captivé et divisé les commentateurs.

    Comme pour presque toutes les grandes rénovations d'églises, deux points de vue ont été partagés. L'un estimait qu'il fallait restaurer l'église dans toute sa splendeur d'antan ; l'autre estimait qu'il était impossible de revenir en arrière et qu'il fallait intégrer le passé, le présent et l'avenir.

    Mais il ne s’agissait pas seulement d’une lutte entre traditionalistes et modernistes. C’était aussi une réponse à un diagnostic de ce que représentait l’incendie et de l’état dans lequel se trouvait l’Église, notamment quant à savoir si son devoir consistait à collaborer avec la culture progressiste ou à la répudier et à la convertir.

    Il s’agit donc également d’un argument sur la notion de progrès et d’eschatologie.

    Les laïcs ne comprennent pas l’eschatologie et ne s’en soucient pas, et les traditionalistes ou conservateurs répudient l’utopisme laïc, qu’il soit politique ou esthétique.

    A partir du moment où le président français athée a proposé une flèche totalement différente de celle médiévale qui définit le paysage du ciel parisien, la bataille a été engagée.

    Étonnamment, la restitutio in pristinum a largement prévalu. Très peu de modifications ont été apportées à la structure, à la décoration ou au symbolisme de l'édifice.

    Il y eut cependant quelques exceptions. Bien que ce soit une question de goût, le résultat final aurait pu être affreux si les partisans d'une modernité brutale avaient perdu davantage. Alors que le maître-autel a été laissé tel quel, l'autel de la nef de remplacement ressemble à un exemplaire sorti tout droit d'un salon d'aéroport. Les calices sont construits avec des contours de science-fiction, tout comme le siège du président. Les fonts baptismaux ont été comparés à une publicité du XXIe siècle pour la soupe à l'oignon et le reliquaire de la couronne d'épines serait un hommage à Disneyland mais ne constituerait pas un cadre approprié pour l'une des reliques les plus saintes de la chrétienté. Les chasubles conçues pour la messe d'ouverture ont été décrites comme agréables au père James Martin et à un certain style anglican progressiste, mais profondément anti-catholiques.

    Le style gothique étant si efficace pour laisser entrer une grande quantité de lumière à l'intérieur d'un bâtiment complexe, le nettoyage des murs, non seulement de la fumée, mais aussi d'un millénaire de charbon de bougie, a produit une impression saisissante de rayonnement architectural. Le bâtiment semble neuf et authentiquement ancien à la fois.

    La reconstruction de Notre-Dame après l'incendie, quelle que soit la manière dont on comprend l'événement, présente à la fois l'Église et la société devant un choix : collaboration et capitulation devant l' esprit du temps, ou défi, conversion et transformation de l' esprit du temps ?

    Alors que la culture laïque s’enfonce dans la décadence et l’antipathie envers l’éthique et la foi chrétiennes, la force des arguments en faveur d’une récapitulation de l’intégrité catholique, combinant culture, spiritualité, liturgie et philosophie, devient de plus en plus convaincante et urgente. 

  • Consistoire : que signifie le fait que près de la moitié des nouveaux cardinaux seront issus d’ordres religieux ?

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    De Marco Mancini et Matthew Bunson pour CNA :

    Que signifie le fait que près de la moitié des nouveaux cardinaux seront issus d’ordres religieux ?

    Le pape François rencontre le Collège des cardinaux le 1er juillet 2024. (Image : Vatican Media)
     

    6 décembre 2024

    Sur les 21 cardinaux qui seront créés le 7 décembre lors du 10e consistoire du pape François au Vatican, 10 nouveaux cardinaux - près de la moitié - sont membres de congrégations ou d'instituts religieux.

    Étant donné que le pape lui-même appartient à la Compagnie de Jésus (Jésuites) et qu'il a toujours pris en compte la présence d'hommes religieux au sein du Collège des cardinaux lors de ses consistoires, il n'est pas surprenant qu'il choisisse de nouveaux cardinaux parmi les nombreuses congrégations et instituts de l'Église pour les religieux.

    Ce qui est inhabituel, cependant, c'est le grand nombre de cardinaux d'ordres et d'instituts religieux nommés dans ce dernier consistoire et la diversité des communautés représentées.

    Les 10 religieux sont répartis comme suit :

    • Trois sont franciscains (deux frères mineurs et un conventuel).
    • Deux d’entre eux sont de la Société du Verbe Divin (Verbiti).
    • Deux d'entre eux sont dominicains.
    • Il y en a un de chaque côté de la Congrégation de la Mission (Vincentiens), des Missionnaires de Saint Charles Borromée (Scalabriniens) et de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (Rédemptoristes).

    Les nouveaux cardinaux sont :

    • Mgr Luis Gerardo Cabrera Herrera, OFM, archevêque métropolitain de Guayaquil, Équateur (franciscain)
    • Mgr Jaime Spengler, OFM, archevêque métropolitain de Porto Alegre, Brésil ; président de la Conférence épiscopale brésilienne ; et président du Conseil épiscopal latino-américain, CELAM (franciscain)
    • Mgr Dominique Joseph Mathieu, OFM Conv, archevêque de Téhéran-Ispahan, Iran (franciscain conventuel)
    • Mgr Tarcisius Isao Kikuchi, SVD, archevêque métropolitain de Tokyo et président de Caritas Internationalis (Société du Verbe Divin/Verbiti)
    • Mgr László Német, SVD, archevêque métropolitain de Belgrade, Serbie (Société de la Parole divine/Verbiti)
    • Mgr Jean-Paul Vesco, OP, archevêque métropolitain d'Alger, Algérie (dominicain)
    • Mgr Vicente Bokalic Iglic, CM, archevêque de Santiago del Estero, Argentine (Congrégation de la Mission/Vincentiens)
    • Mgr Mykola Byčok, CSSR, éparque de Saint-Pierre et Paul de Melbourne des Ukrainiens en Australie (Congrégation du Très Saint Rédempteur/Rédemptoristes)
    • Père Timothy Radcliffe, OP, ancien maître général de l'Ordre des Prêcheurs et actuel assistant spirituel de la 16e Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques (dominicain)
    • Père Fabio Baggio, CS, sous-secrétaire pour la section migrants et réfugiés du Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral (Missionnaires de Saint Charles Borromée/Scalabriniens)

    Comme nous l'avons déjà indiqué, les nouveaux cardinaux issus de communautés religieuses représentent près de la moitié de la nouvelle promotion et constituent le plus grand groupe de religieux hommes choisis dans un seul consistoire au cours des près de 12 ans de pontificat du pape François. Le plus proche a eu lieu en 2019, lorsque huit des 13 nouveaux cardinaux étaient des religieux hommes.

    Au total, sur les 163 cardinaux créés dans les 10 consistoires de son pontificat, le pape François a choisi 55 religieux issus de plus de 20 communautés religieuses. Il compte ainsi en moyenne entre quatre et cinq religieux dans chaque consistoire.

    Huit cardinaux sont jésuites, dont le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer, préfet émérite du Dicastère pour la doctrine de la foi, et deux figures éminentes du pontificat : le cardinal Jean-Claude Hollerich de Luxembourg, qui fut également rapporteur général du Synode sur la synodalité, et le cardinal Michael Czerny, préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral.

    Six d'entre eux sont des salésiens, dont le cardinal Charles Maung Bo de Yangon, au Myanmar, et le cardinal Cristóbal López Romero de Rabat, au Maroc. Les Franciscains capucins comptent quatre membres, dont le cardinal Fridolin Ambongo Besungu de Kinshasa, en République démocratique du Congo, qui a dirigé l'opposition des évêques africains à la Fiducia Supplicans , qui autorisait la bénédiction des couples de même sexe, et le cardinal Raniero Cantalamessa, prédicateur de longue date de la Maison pontificale.

    Parmi les autres cardinaux notables de la liste figurent : le rédemptoriste Joseph William Tobin, archevêque métropolitain de Newark, dans le New Jersey ; le carme déchaussé Anders Arborelius, évêque de Stockholm, en Suède, converti au catholicisme ; le regretté missionnaire combonien Miguel Ángel Ayuso Guixot, l'un des plus grands experts du dialogue interreligieux, décédé fin novembre ; le missionnaire de la Consolata Giorgio Marengo, préfet apostolique d'Oulan-Bator, en Mongolie, l'un des plus jeunes membres du Collège des cardinaux ; et l'augustin d'origine américaine Robert Prevost, préfet du Dicastère pour les évêques.

    Après le dernier consistoire, parmi les cardinaux encore en vie depuis le pontificat de saint Jean-Paul II, il y aura au total 11 salésiens, neuf jésuites, cinq franciscains capucins, cinq frères mineurs, quatre dominicains, trois franciscains conventionnels, deux spiritains, deux clarétains, deux missionnaires oblats de Marie Immaculée, deux missionnaires d'Afrique (les Pères Blancs), deux rédemptoristes, deux de la Société du Verbe Divin (Verbites), et un de chacune des communautés suivantes : eudistes, pères de Schoenstatt, cisterciens, récollets augustins, congrégation de la Sainte-Croix, missionnaires du Sacré-Cœur de Jésus, carmes déchaux, sulpiciens, maronites mariamite, scalabriniens, légionnaires du Christ, missionnaires de la Consolata et augustins. Il y aura également deux membres de l'Opus Dei.

    Une question qui se pose, bien sûr, est de savoir si les cardinaux appartenant à des communautés religieuses sont plus fortement représentés au sein du Collège des cardinaux sous le pape François que ses prédécesseurs immédiats.

    Parmi les 140 cardinaux électeurs qui ont été élus à l'issue de ce dernier consistoire, on compte désormais 35 cardinaux religieux, soit près de 25% du total des votants. A titre de comparaison, en 2005, au moment de la mort de Jean-Paul II, 117 cardinaux électeurs étaient éligibles pour participer au conclave suivant (deux n'y ont finalement pas participé). Parmi eux, 20 étaient des religieux, soit 17% des votants.

    En 2013, 115 cardinaux électeurs étaient éligibles pour participer à l'élection du successeur du pape Benoît XVI après sa démission. Parmi les électeurs figuraient 18 religieux, soit 15,5 % des votants. L'un d'eux, bien sûr, a été élu pape : le cardinal jésuite Jorge Mario Bergoglio, qui a pris le nom de François.

  • Le Vatican prévoit un pèlerinage LGBTQ pendant l'Année Sainte

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    De kath.net/news :

    Journal : Le Vatican prévoit un pèlerinage LGBTQ pendant l'Année Sainte

    6 décembre 2024

    L'idée vient apparemment d'un jésuite italien : le "pèlerinage" est prévu pour le 6 septembre.

    Rome (kath.net/KAP) Pour la première fois, selon un article de presse, le Vatican organise son propre pèlerinage pour les personnes non hétérosexuelles. Comme l'a rapporté vendredi le journal romain "Il Messaggero", un pèlerinage pour les membres de la communauté LGBTQ aura lieu le 6 septembre dans le cadre de l'Année sainte 2025. Le pape François a décidé cela malgré la résistance de l'équipe d'organisation.

    Durant l'Année Sainte, le Vatican propose ses propres pèlerinages à de nombreux groupes et organisations. Cependant, le pèlerinage LGBTQ n'est pas encore répertorié dans la version en ligne actuelle du vaste programme anniversaire.

    Selon "Il Messaggero", une prière du soir est prévue le soir du 5 septembre dans l'église principale de l'ordre des Jésuites Il Gesu. L'après-midi du 6 septembre, les pèlerins passeront par la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre avant de célébrer la messe à Il Gesu. Celle-ci sera dirigée par le vice-président de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Francesco Savino.

    Selon le journal, l'idée de l'offre destinée aux membres de la communauté LGBTQ et à leurs proches est venue d'un jésuite bolognais, Pino Piva, qui travaille depuis plusieurs années dans la pastorale auprès des personnes non hétérosexuelles. Après consultation avec l'organisateur de l'Année Sainte, Mgr Rino Fisichella, et le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi, François a pris cette décision. Le chef de l'ordre des Jésuites, Arturo Sosa, a également approuvé la proposition. Le fondateur de l'ordre des Jésuites, Ignace de Loyola, est enterré dans l'église Il Gesu.

    Dans le passé, le pape François a parlé à plusieurs reprises positivement des membres de la communauté LGBTQ, par des mots et des gestes. À l’inverse, il a semé le trouble avec ses déclarations critiques sur la pratique « pédé » parmi les prêtres. Le sujet a également suscité une controverse parmi les participants à l’Assemblée générale du Synode mondial en octobre.

  • Liège, Saint-Sacrement : "à l'école de Marie, accueillir l'avènement de Jésus Sauveur..."

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    A l’école de Marie, accueillir et célébrer le mystère de l’Avent.
    Église du Saint-Sacrement à Liège, samedi 14 décembre 2024

    Pour la messe du samedi 14 décembre prochain, à 8 heures du matin, l’église du Saint-Sacrement, encore plongée dans l’obscurité de la nuit, sera éclairée à la seule lueur des cierges. Dans l’intimité de cette veillée, résonne le chant grégorien de la messe de la Vierge au temps de l’Avent (« Rorate »). Peu à peu le jour pointe ; après la communion, la lumière naturelle a pénétré dans toute l’église.
    La poésie liturgique se met au service du mystère et évoque ainsi l’illumination chrétienne : « Dieu nous a arrachés à l’empire des ténèbres et nous a transférés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » (Col. 1, 13-14).

    Un déjeuner (café et brioche) est ensuite servi aux fidèles dans la salle adjacente à l’église.

    La possibilité est également offerte de découvrir, dans la chapelle de la Sainte-Famille, la crèche de 250 santons, initiée il y a 7 ans et visible jusqu’à la Chandeleur (2 février). Au long du chemin des figurines, elle présente ce que la liturgie célèbre au cours de l’Avent, des solennités de Noël et de l’Épiphanie, puis des semaines qui précèdent le Carême.

    En ce milieu de décembre, l’enfant Jésus n’est pas encore placé dans l’étable de Bethléem, mais sont visibles les cinq scènes évangéliques rapportées par Matthieu et Luc :
    - l’annonce à Zacharie ;
    - l’annonce à Marie ;
    - l’annonce à Joseph ;
    - la visite de Marie à Élisabeth ;
    - la nativité de Jean-Baptiste.

    En suivant l’intuition géniale du père Dominique Bertrand, ancien secrétaire des Sources chrétiennes à Lyon, on peut découvrir comment, Siège de la Sagesse (« Sedes Sapientiæ »), la Vierge Marie se laisse instruire par le Verbe qui est la Sagesse divine (cf. Sg 6-10 ; Si. 24 ; Pr. 8).

    Le « Fiat » (« Qu’il me soit fait ta parole ») de Marie, accueilli dans la maisonnée de Zacharie, accompagne la transformation intérieure de ce dernier, qui passe du doute (« A quoi reconnaîtrai-je cela ? Car moi, je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge ») à l’acceptation du dessein de Dieu sur sa famille. Aviez-vous jamais remarqué que la conversion de Zacharie est l’un des fruits du « oui », de la « docibilité » de Marie (cf. Lc. 8, 19-21 ; 11, 27-28 ; Mt. 12, 46-50) ?

    De 11h15 à 12h30, une visite guidée de notre crèche est organisée pour les enfants.

    Contact : abbé Marc-Antoine Dor (abbedor@gmail.com ; 04 70 94 70 05)

  • Saint Ambroise (7 décembre)

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    466-santambrogio_mosaicosacello.jpgOn fête aujourd'hui saint Ambroise, évêque de Milan au IVe siècle. (voir la notice qui lui est consacrée sur missel.free). Voici comment son disciple Augustin lui rend témoignage :

    "Je considérais Ambroise lui-même comme un homme heureux, au regard du monde, d'être si fort honoré par les plus hauts personnages. Il n'y avait que son célibat qui me paraissait chose pénible. Quant aux espérances qu'il portait en lui, aux combats qu'il avait à soutenir contre les tentations inhérentes à sa grandeur même, aux consolations qu'il trouvait dans l'adversité, aux joies savoureuses qu'il goûtait à ruminer Votre Pain, avec cette bouche mystérieuse qui était dans son cœur ; de tout cela je n'avais nulle idée, nulle expérience.

    Et il ignorait pareillement ces agitations et l'abîme où je risquais de choir. Il m'était impossible de lui demander ce que je voulais, comme je le voulais ; une foule de gens affairés, qu'il aidait dans leur embarras, me dérobait cette audience et cet entretien. Quand il n'était pas occupé d'eux, il employait ces très courts instants à réconforter son corps par les aliments nécessaires, ou son esprit par la lecture.

    Lisait-il, ses yeux couraient sur les pages dont son esprit perçait le sens ; mais sa voix et sa langue se reposaient. Souvent quand je me trouvais là, - car sa porte n'était jamais défendue, on entrait sans être annoncé, - je le voyais lisant tout bas et jamais autrement. Je demeurais assis dans un long silence, - qui eût osé troubler une attention si profonde ? - puis je me retirais, présumant qu'il lui serait importun d'être interrompu dans ces rares moments dont il bénéficiait pour le délassement de son esprit, quand le tumulte des affaires d'autrui lui laissait quelque loisir."

    Voir également la catéchèse de Benoît XVI consacrée à saint Ambroise.