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BELGICATHO

  • Comment penser l’âme au XXIe siècle ?

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    De KTO Télévision :

    Penser l’âme au XXIe siècle

    28/04/2024

    Les chrétiens distinguent assez spontanément l’âme, immatérielle, spirituelle et immortelle, du corps charnel, corruptible et matériel. Ils sont même tentés d’opposer ces deux dimensions de l’homme, célébrant généralement l’une au détriment de l’autre. À l’heure des neurosciences triomphantes qui semblent chaque jour remettre en question l’existence même d’une âme immatérielle, comment penser les rapports entre corps et esprit en tant que chrétien ? "La personne humaine est appelée à ressusciter toute entière ! À la fois corps, âme et esprit ! L’esprit étant cette partie de l’âme tournée vers Dieu", rappelle Thierry Magnin, physicien, théologien et Président recteur délégué à l’Institut Catholique de Lille. "L’âme ou la personne émerge du corps et en dépend pleinement, bien qu’elle ne s’y réduise pas absolument. Comme nous l’enseigne le catéchisme de l’Eglise, l’âme et le corps ne doivent pas être pensés comme deux natures séprarées.", ajoute Alejandro Pérez, enseignant en théologie au Centre Théologique de Meylan.

  • Pier Giorgio Frassati pourrait être canonisé lors du Jubilé de 2025

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    De Courtney Mares sur CNA :

    Pier Giorgio Frassati pourrait être canonisé lors du Jubilé de 2025, selon un cardinal

    frassati

    Le bienheureux Pier Giorgio Frassati, décédé à l'âge de 24 ans en 1925, est aimé par de nombreux jeunes catholiques d'aujourd'hui pour son témoignage enthousiaste de la sainteté qui atteint "les sommets". | Crédit : Domaine public

    27 avril 2024Le bienheureux Pier Giorgio Frassati pourrait être déclaré saint au cours de l'année jubilaire 2025 de l'Église catholique, selon le chef du bureau du Vatican pour les causes des saints.

    Le cardinal Marcello Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, a annoncé lors de l'assemblée nationale de l'Action catholique à Sacrofano, en Italie, le 26 avril, que la canonisation de Frassati était "à l'horizon". 

    "Je voudrais vous dire que la canonisation du bienheureux Pier Giorgio Frassati est maintenant clairement à l'horizon et qu'elle est en vue pour la prochaine année jubilaire", a déclaré le cardinal, selon Avvenire, le journal officiel de la conférence épiscopale italienne.

    Frassati, décédé à l'âge de 24 ans en 1925, est aujourd'hui aimé par de nombreux jeunes catholiques pour son témoignage enthousiaste de la sainteté qui atteint "les sommets".

    Le jeune homme originaire de la ville de Turin, dans le nord de l'Italie, était un alpiniste passionné et appartenait au tiers-ordre dominicain connu pour son action caritative.

    À l'âge de 17 ans, il rejoint la Société Saint-Vincent-de-Paul et consacre une grande partie de son temps libre à s'occuper des pauvres, des sans-abri et des malades, ainsi que des militaires démobilisés à leur retour de la Première Guerre mondiale.

    Frassati s'est également engagé dans l'Apostolat de la prière et de l'action catholique. Il obtient la permission de communier tous les jours.

    Sur une photographie de ce qui allait être sa dernière ascension, Frassati a écrit la phrase "Verso L'Alto", ce qui signifie "vers les hauteurs". Cette phrase est devenue une devise pour les catholiques inspirés par Frassati, qui s'efforcent d'atteindre le sommet de la vie éternelle avec le Christ.

    Frassati est mort de la poliomyélite le 4 juillet 1925. Ses médecins ont par la suite émis l'hypothèse que le jeune homme avait attrapé la polio en servant les malades.

    Le pape Jean-Paul II, qui a béatifié Frassati en 1990, l'a qualifié d'"homme des huit béatitudes", le décrivant comme "entièrement immergé dans le mystère de Dieu et totalement dévoué au service constant de son prochain".

    Pour être canonisé en tant que saint dans l'Église catholique, un miracle attribué à l'intercession de Frassati devra être officiellement reconnu dans un décret signé par le pape. Le pape François signe généralement ce type de décret lorsqu'il rencontre Mgr Semeraro.

  • Les évêques denoncent un État congolais faible et inefficace

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    De Jude Atemanke sur le Catholic World Report :

    Les évêques de la République démocratique du Congo : Face à la croissance de l'Eglise, "l'Etat congolais est mort".

    28 avril 2024

    Les évêques catholiques de la province ecclésiastique de Bukavu en République démocratique du Congo (RDC) ont dénoncé l'insécurité et la violence dans leurs diocèses.

    Dans leur déclaration collective publiée dimanche 14 avril, les membres de l'Assemblée épiscopale provinciale de Bukavu (ASSEPB) ont déclaré : "L'insécurité est devenue endémique, avec son cortège de tueries même en pleine journée, de massacres et d'enlèvements de paisibles citoyens dans nos villes et villages".

    Les membres de l'ASSEPB ont dénoncé "l'ouverture de la plupart de nos entités territoriales, l'encerclement de la ville de Goma par le M23 soutenu par le Rwanda et la stratégie de paralysie de l'économie par l'isolement et l'asphyxie des grandes et petites villes".

    "Malgré la tenue d'élections, l'État congolais reste faible et inefficace", ont-ils encore déploré.

    Les dirigeants de l'Église catholique ont reproché au gouvernement dirigé par le président Félix Tshisekedi de laisser les citoyens livrés à eux-mêmes, déclarant : "L'État congolais est mort : "L'État congolais est mort, et nous, les gouvernés, sommes abandonnés à notre triste sort ; et nous ne voyons aucune indication que les gouvernants d'aujourd'hui pensent au bien-être des gouvernés dans un avenir proche.

    "On peut se demander si ce comportement ne contribue pas au plan de [fragmentation] et de démembrement de la RDC, même si le peuple s'y oppose déjà", ont-ils ajouté.

    Les dirigeants de l'Église catholique congolaise ont attribué les défis auxquels sont confrontés les citoyens ordinaires de la RDC au "tribalisme, à la fraude électorale et à la manipulation de presque toutes les couches sociales" et ont ajouté que les maux sociaux mis en évidence "augmentent la souffrance du peuple".

    Ils ont lancé un défi aux politiciens pour qu'ils comprennent le sens correct de la politique, en donnant la priorité au peuple de Dieu.

    "La politique est la forme la plus élevée de la charité, parce que son but n'est pas de se servir soi-même, mais de servir les autres et la société - le peuple d'abord", ont-ils déclaré.

    Les évêques ont mis en garde leurs compatriotes contre le désespoir, affirmant que le peuple congolais devait "refuser de mourir et garder l'espoir, en priant sans cesse pour sa conversion et celle de ses bourreaux, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, confiant que l'aide vient du Seigneur, qui a fait le ciel et la terre".

    Ils ont prié pour que "l'image du Congolais, déformée par le mal, soit restaurée".

    Dans leur déclaration, les évêques ont salué "le dynamisme du peuple de Dieu" et l'héroïsme des prêtres, des religieuses et des religieux dans un contexte d'insécurité "endémique".

    "Presque partout, des paroisses sont créées, des bâtiments d'église sont construits, des presbytères sont améliorés et de nombreux autres services sont offerts", ont déclaré les évêques, ajoutant que la béatification prévue de quatre martyrs - dont trois membres des missionnaires xavériens et un prêtre - devrait avoir lieu le 18 août dans le diocèse d'Uvira et est "une cause de joie".

  • Sainte Catherine de Sienne, co-patronne de l'Europe (29 avril)

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    Sainte-Catherine-de-Sienne_theme_image.jpgLors de l'audience générale du 24 novembre 2010, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse à sainte Catherine de Sienne que l'on fête aujourd'hui :

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais aujourd’hui vous parler d’une femme qui a eu un rôle éminent dans l’histoire de l’Eglise. Il s’agit de sainte Catherine de Sienne. Le siècle auquel elle vécut — le XIVe — fut une époque tourmentée pour la vie de l’Eglise et de tout le tissu social en Italie et en Europe. Toutefois, même dans les moments de grandes difficultés, le Seigneur ne cesse de bénir son peuple, suscitant des saints et des saintes qui secouent les esprits et les cœurs provoquant la conversion et le renouveau. Catherine est l’une de celles-ci et, aujourd’hui encore, elle nous parle et nous incite à marcher avec courage vers la sainteté pour être toujours plus pleinement disciples du Seigneur.

    Née à Sienne, en 1347, au sein d’une famille très nombreuse, elle mourut dans sa ville natale en 1380. A l’âge de 16 ans, poussée par une vision de saint Dominique, elle entra dans le Tiers Ordre dominicain, dans la branche féminine dite des Mantellate. En demeurant dans sa famille, elle confirma le vœu de virginité qu’elle avait fait en privé alors qu’elle était encore adolescente, et se consacra à la prière, à la pénitence et aux œuvres de charité, surtout au bénéfice des malades.

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  • Sainte Catherine de Sienne; foi et audace

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    Sainte Catherine de Sienne. Foi et audace

    8.9 Brides, mothers and teachers - Terre di Siena

    A occasion de sa fête, le 29 avril, nous publions un portrait de cette grande sainte.

    Catherine Benincasa est née à Sienne en 1347, au sein d’une famille nombreuse. Très jeune, elle entend l’appel à se consacrer à Dieu, malgré l’incompréhension de sa famille. Dès son plus jeune âge, elle fait preuve d’une dévotion particulièrement forte.

    A seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en menant une vie d’austérité et de prière au sein de sa famille. Elle fait vœu de virginité. Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec le Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie.

    Rien ne destinait cette jeune fille d’un milieu simple à se trouver en position d’exhorter les uns et les autres à la paix. Rien, si ce n’est une foi lumineuse, nourrie par des visions mystiques dès son plus jeune âge.

    Bien que quasi-analphabète, elle n’en dicte pas moins de longues missives aux grands de son temps, et devient la conseillère spirituelle d’une foule de personnes, puissants et artistes, gens du peuple et ecclésiastiques.

    Les temps étaient mouvementés. L’Europe du 14e siècle ne cesse de se diviser. La France et l’Angleterre sont engluées en pleine guerre de Cent Ans. A cela s’ajoute la peste noire qui décima une grande partie de la population européenne, plus d’un tiers selon certaines sources. Comme si cela ne suffisait pas, en Italie, les villes s’opposent les unes aux autres. La papauté elle-même se trouve installée en Avignon. La république de Sienne, où grandit Catherine, n’est pas épargnée, du fait des familles dirigeantes qui s’entre-déchirent.

    Pour comprendre pourquoi plusieurs papes ne se trouvent plus à Rome, il faut remonter au début du siècle, au règne de Philippe IV le Bel, le premier roi à se faire appeler officiellement « très chrétien ». Cette notion religieuse tend alors à devenir juridique et autorise le souverain à intervenir dans les affaires de l’Église. De fait, son règne est marqué par ses différends avec Boniface VIII. En 1302, par la bulle Unam Sanctam, celui-ci déclare la supériorité du pouvoir spirituel sur le pouvoir temporel, et par ce biais la supériorité du pape sur les rois, ces derniers étant responsables devant le chef de l’Église. Philippe le Bel envoya des troupes pour arrêter le pape, qui fut fait prisonnier et mourut peu après.

    Son successeur, Benoît XI (1303-1304) dénonça les actions du roi de France. En 1305, pour l’apaiser, les cardinaux élurent un de ses amis, le Français Clément V qui ne mit jamais les pieds à Rome et s’établit en Avignon, cité culturellement française, et dépendante du royaume d’Anjou. Les papes y restèrent pendant près de septante ans. Sainte Brigitte de Suède avait déjà tenté de faire revenir la papauté à Rome, mais sans succès.

    Pour Catherine, cette situation est intolérable. Son principal souci est l’unité de l’Église. Sa grande crainte est le schisme, qu’elle appelle « l’hérésie ». Sans complexe, elle écrit au pape d’alors, encore en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même l’y chercher. Par la suite, elle déploiera des trésors d’activité et de diplomatie pour rassembler l’Église autour de Grégoire XI.

    Elle passera à Rome les derniers mois de sa vie (1378-1380). Elle y était venue à la demande d’Urbain VI, qui avait besoin de sa prière et de son conseil pour résoudre la crise qu’affrontait l’Eglise.

    Alors que la chrétienté se disloque notamment en raison des intérêts politiques contradictoires des monarques, Catherine va interpeller les uns et les autres. Elle envoie de nombreuses lettres aux princes et cardinaux, pour promouvoir l’obéissance au souverain pontife et défendre ce qu’elle appelle le « vaisseau de l’Église ». Elle a l’habitude d’appeler le successeur de Pierre il dolce Cristo in terra.

    Quoiqu’incisives et vigoureuses, ses exhortations sont prises en considération. Elle les adresse principalement aux pasteurs auxquels elle reproche de laisser, par apathie, s’égarer le troupeau qui leur est confié : Hélas, ne plus se taire ! Criez avec cent mille voix. Je vois que, parce qu’on se tait, le monde est détraqué, l’Épouse du Christ est pâle, on lui a enlevé sa couleur parce qu’on lui suce le sang hypocritement, le sang même du Christ » (Lettre au cardinal Pierre d’Ostie).

    Elle voulait la fin des divisions, car elles nuisent à la chrétienté, et à ses yeux, au bien supérieur de l’Église et des âmes.

    Si je meurs, c’est de passion pour l’Église, confie-t-elle, agonisante. A 33 ans, le 29 avril 1380, elle rend son âme à Dieu.

    Outre ses nombreuses lettres, on doit à Catherine, qui apprit à lire au prix de nombreuses difficultés et à écrire à l’âge adulte, un livre intitulé Dialogue de la Divine Providence. Elle nous y apprend « la science la plus sublime : aimer avec courage intensément et sincèrement Jésus-Christ et aimer l’Eglise ! » (Benoît XVI).

    Elle sera canonisée en 1461. En 1970, Paul VI la proclame docteur de l’Église. Trois autres femmes se sont vues attribuer ce titre : Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux et, plus récemment, Hildegarde von Bingen.

    Outre qu’elle ait déjà été proclamée patronne de l’Italie en 1939, Jean-Paul II la nommera « co-patronne de l’Europe », aux côtés de Brigitte de Suède et d’Édith Stein. Un choix, expliquera Benoît XVI dix ans plus tard « pour que le Vieux continent n’oublie jamais les racines chrétiennes qui sont à la base de son chemin et continue de puiser à l’Évangile les valeurs fondamentales qui assurent la justice et la concorde ».

    En raison de son œuvre épistolaire en faveur de la papauté, Catherine est aussi la sainte protectrice des journalistes, des médias, et de tous les métiers de la communication. Celle qui a su témoigner avec audace de sa Foi, peut être une source d’inspiration pour nous, chrétiens du XXIe siècle. Elle n’a pas hésité à secouer les gouvernants et princes de son temps pour leur rappeler leurs responsabilités.

    La fête liturgique de sainte Catherine de Sienne a été fixée au 29 avril, anniversaire de son départ pour le Ciel.

    Albert-Pierre Van Gulck est marié, père de famille, ancien cadre dans le monde de l’assurance.

  • Cantate Domino canticum novum (Introït du 5ème dimanche de Pâques)

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    Introït du 5ème dimanche de Pâques (NOM)

    Cantate Domino canticum novum Chantez au Seigneur un cantique nouveau

    Cantate Domino canticum novum,
    cantate et benedicite nomini ejus:
    Qui mirabilia fecit.
    Cantate et exultate
    et psallite in cythara
    et voce psalmi:
    Qui mirabilia fecit.

    Chantez au Seigneur un cantique nouveau,
    chantez et bénissez son nom,
    car il a accompli des merveilles.
    Chantez, exultez
    et jouez sur vos cythares,
    accompagnez vos hymnes.
    Car il a accompli des merveilles.
  • Sans moi, vous ne pouvez rien faire

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    418e-Rome--San-Clemente.JPG

    Mosaïque (pampres de vigne) de l'abside de Saint-Clément (Rome) XIIe s.

    Jésus, dans l'évangile du Ve dimanche de Pâques, recourt à l'image de la vigne et des sarments pour nous faire comprendre que nous ne pouvons porter de fruits que si nous sommes unis à Lui. C'est ce que développe cette belle homélie du Frère Jean-Philippe REVEL :

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  • "Je suis la vigne et vous êtes les sarments" (5e dimanche de Pâques)

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    Homélie de Frère Pierre-Marie (fraternité de Jérusalem) 5e semaine de Pâques – B

    Notre vigne et Sa vigne

    Je suis la vraie vigne (Jn 15,1).
    Si nous attachons réellement foi aux paroles du Christ,
    deux affirmations de Jésus doivent, pour le moins, attirer notre attention,
    dans les propos que nous venons d'entendre (15,1-8).
    La première où Jésus nous dit, de façon aussi claire que tranchée :
    Sans moi vous ne pouvez rien faire (15,5c).
    Quelle déclaration !
    La seconde où il affirme : Qui demeure en moi
    et moi en lui, porte beaucoup de fruit (15,5b).
    Quelle promesse !

    À moins d'être totalement blasés ou endormis,
    de telles paroles, si nous sommes chrétiens,
    ne peuvent nous laisser indifférents.
    S'il est vrai que, sans lui, nous ne pouvons rien faire,
    pouvons-nous risquer de passer notre vie à ne rien faire qui tienne ?
    Et, s'il est vrai, qu'avec lui nous pouvons porter beaucoup de fruit,
    comment ne pas chercher à tout prix à demeurer en lui ?

    Je suis la vigne et vous êtes les sarments (15,5a) !
    Mais pourquoi et comment Jésus est-il la vraie vigne ?
    Et pourquoi et comment sommes-nous les sarments de sa vigne ?

    Jésus est la vraie vigne parce qu'il est tout d'abord
    celui qui répond pleinement à la confiance
    que Dieu avait mise en son peuple biblique, depuis si longtemps.
    Que pouvais-je faire pour ma vigne que je n’aie fait ?
    J’en espérais du bon vin
    et elle m’a donné du verjus (Is 5,5).
    Alors, après tant d'infidélités improductives et de refus stériles,
    après tant de prophètes rejetés, d'idolâtries, de grâces gaspillées, de meurtres,
    Jésus est descendu, s'est planté en terre et a dit :
    Moi, je suis la vraie vigne (15,1 ; Mt 21,33-45).
    Étant par excellence le juste et le saint, il l'est en vérité !

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  • Sainte Jeanne Beretta Molla : une mère de famille et un médecin exemplaires (28 avril)

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    D'Evangile au Quotidien :

    Sainte Jeanne Beretta Molla
    Mère de famille, médecin exemplaire

    Gianna Beretta naît à Magenta (Milan) le 4 octobre 1922. Dès son enfance, elle accueille avec une adhésion totale le don de la foi et une éducation fortement chrétienne qu'elle reçoit de ses parents extraordinaires. Ceci la porte à considérer la vie comme un don merveilleux de Dieu, à avoir confiance en la Providence, à être certaine de la nécessité et de l'efficacité de la prière.

    Durant les années de lycée et d'université, alors qu'elle s'adonne avec sérieux aux études, elle traduit sa foi en s'engageant dans un apostolat généreux pour les jeunes de l'Action Catholique Italienne et charitable pour les personnes âgées et les pauvres avec la Conférence St-Vincent-de-Paul.

    Docteur en médecine et en chirurgie en 1949 à l'Université de Pavie, elle ouvre en 1950 un dispensaire à Mesero, près de Magenta. Elle se spécialise en pédiatrie à l'Université de Milan en 1952 et préfère parmi ses assistés les mamans, les enfants, les personnes âgées et les pauvres.

    Alors qu'elle remplit sa charge de médecin, qu'elle ressent et pratique comme une « mission », elle accroît encore son engagement dans l'Action Catholique, en se donnant sans compter pour les « plus jeunes ». En même temps, elle exprime en faisant du ski et de l'alpinisme sa grande joie de vivre et son bonheur de jouir de l'œuvre de Dieu dans la nature. Elle s'interroge, prie et fait prier pour sa vocation qu'elle considère aussi comme un don de Dieu. En choisissant l'appel au mariage, elle y répond avec tout son enthousiasme et elle s'y donne totalement : « pour former une famille vraiment chrétienne ».

    Elle se fiance avec l'Ingénieur Pietro Molla et, durant les fiançailles, elle est radieuse par son comportement et par son sourire. Elle en remercie sans cesse le Seigneur. Elle se marie le 24 septembre 1955 dans la basilique St-Martin à Magenta. Elle est une femme heureuse. En novembre 1956, elle devient maman pour la première fois : Pierluigi naît ; puis en décembre 1957, c'est Mariolina ; en juillet 1959, c'est Laura la troisième. Elle sait harmoniser avec simplicité et équilibre ses devoirs de mère, d'épouse, de médecin et sa grande joie de vivre.

    En septembre 1961, vers le 2ème mois d'une nouvelle grossesse, elle connaît la souffrance et le mystère de la douleur : un fibrome à l'utérus apparaît. Il faut l'opérer. Tout en sachant les risques que cela comporte de continuer la grossesse, elle supplie le chirurgien de ne pas recourir à l'avortement, mais de sauver la vie qu'elle porte en elle et elle se confie à la prière et à la Providence.

    La vie est sauve. Elle remercie le Seigneur et passe les 7 mois qui la séparent de la naissance avec une force d'âme incomparable et avec une ardeur de chaque instant comme mère et médecin. Anxieuse, elle craint que son bébé puisse naître souffrant et demande à Dieu que cela lui soit épargné.

    Quelques jours avant l'accouchement, tout en se confiant pleinement à la Providence, elle est prête à donner sa vie pour sauver celle de son enfant : « Si vous devez décider entre moi et l'enfant, n'hésitez pas : choisissez, et je l'exige, l'enfant. Sauvez-le ». Le matin du 21 avril 1962, Gianna Emanuela est née, saine et sauve.

    Le matin du 28 avril, malgré tous les efforts et les soins pour sauver aussi la mère, au milieu de douleurs indicibles, après avoir répété: « Jésus, je t'aime. Jésus, je t'aime », elle meurt saintement.

    Elle avait 39 ans. Son enterrement est une grande manifestation unanime de profonde émotion, de foi et de prière. Elle repose aujourd'hui au cimetière de Mesero, à 4 km de Magenta.

    « Immolation préméditée », c'est ainsi que saint Paul VI a défini le geste de Jeanne Beretta à l'Angélus du 23 décembre 1973 en évoquant « Une jeune mère du diocèse de Milan qui, pour donner la vie à sa fille, a sacrifié la sienne dans une immolation préméditée ». La référence christologique au Calvaire et à l'Eucharistie du Saint Père est évidente.

    Gianna Beretta Molla a été béatifiée le 24 avril 1994, lors de l'Année Internationale de la Famille, et canonisée, le 16 mai 2004, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

    L'Ingénieur Pietro Molla, avec les enfants Pierluigi, Laura et la dernière fille Gianna Emanuela, étaient présents lors de la cérémonie : c’était la première fois, dans l’histoire millénaire de l’Église, qu’il se vérifiait un cas pareil.

     Pour un approfondissement biographique :
    >>> Sainte Gianna Beretta Molla, Mère de famille

    Cette mère italienne a sacrifié sa vie pour son bébé à naître

  • Un fou de Dieu

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    r_702_1.jpgLouis GRIGNION (source : www.abbaye-saint-benoit.ch) naît le 31 janvier 1673 à Montfort-sur-Meu (ou Montfort-la-Cane), petite ville à l'ouest de Rennes qui faisait partie à l'époque du diocèse de Saint-Malo (aujourd'hui de Rennes) en France. Il est baptisé le lendemain, 1er février. Son père, Jean-Baptiste Grignion, peu fortuné, est cependant de famille honorable, avocat au bailliage de Montfort. L'enfant est mis en nourrice chez une fermière; néanmoins sa mère, Jeanne Robert, tient à lui inculquer elle-même les premiers éléments de la piété. Des enfants qui survivront, Louis est l'aîné; il a six sœurs et deux frères. Deux de ses sœurs seront moniales et un frère, Dominicain. Il passe ses années d'enfance à Iffendic à quelques kilomètres de Montfort où son père a acheté une ferme appelée "Le Bois Marquer". Ecolier, il fréquente d'abord l'école de Montfort, puis, à douze ans, il va au collège des Jésuites de Rennes. Excellent élève, très pieux, spécialement envers la Sainte Vierge, il ajoute le nom de Marie au sien à l'occasion de sa confirmation: Déjà il se dévoue pour les pauvres et les malades. Par humilité, le jeune homme laisse son nom de Grignion pour s'appeler désormais Louis-Marie de Montfort. Ayant la vocation sacerdotale, il poursuit dans le même collège des études de philosophie et de théologie; puis grâce à une bienfaitrice, il peut envisager de monter à Paris pour entrer au séminaire en 1693. Il commence par refuser le cheval qu'on lui propose pour le voyage ; il ira à pieds. Sa mère lui donne un habit neuf et son père, dix écus. Mais il a tôt fait de tout distribuer ; il change ses habits pour ceux d'un pauvre et donne son argent, et c'est dans un accoutrement de mendiant qu'il arrive à Paris, à la stupéfaction de celle qui l'accueille. Du coup, celle-ci ne le fait pas entrer directement au séminaire mais l'oriente vers un stage pour le former aux usages ecclésiastiques. Une disette qui survient à Paris à la fin de cette même année 1693 oblige sa bienfaitrice à cesser le paiement de sa pension. Bientôt une maladie grave, occasionnée par la pauvreté du régime et l'accablement du travail, le conduisent à l'hôpital où son affaiblissement, aggravé par une sévère saignée, n'arrive pas à avoir raison de sa vie: il guérit selon sa prédiction. Vu sa valeur, on l'admet au "petit Saint-Sulpice" le séminaire des pauvres, en juillet 1695. Il y reste cinq ans. En tant que bibliothécaire, il dévore les Pères de l'Église, s'intéressant spécialement à tout ce qui concerne la Vierge Marie. En aucun d'eux il ne trouve – du moins explicitement – la doctrine qu'il dévoilera ensuite comme un "secret": le "saint Esclavage " de Jésus en Marie.

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  • Saint Louis-Marie Grignion de Monfort (28 avril)

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    http://www.youtube.com/watch?v=9NKIP2dtKyk

    "Saint Louis-Marie Grignion de Montfort avait un caractère difficile qui irrita certains de ses contemporains, lesquels conçurent à son encontre une profonde inimitié et l'accablèrent d'opprobres sa vie durant. Bien au-delà de cette rigueur qui lui interdisait toute compromission, il ne respirait que dans les églises et croyait de toute son âme à l'amour de Dieu pour l'homme, ne pouvant pas de ce fait ne pas croire en l'homme. Ce programme nous conduit à marcher sur les pas d'un saint non conformiste qui choisit le chemin de la confiance en la Providence. Aussi inclassable après sa mort qu'il le fût de son vivant. Un intrépide missionnaire pour qui l'amour de Marie tenait lieu de passion dominante. L'apôtre infatigable de Jésus crucifié. Un film réalisé par Armand Isnard. Une coproduction CAT Productions et KTO - 2011. / Émission du 27/04/2011."

  • Les souffrances silencieuses du peuple Amhara en Éthiopie

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    De l'ECLJ :

    Les souffrances silencieuses du peuple Amhara en Éthiopie

    26 avril 2024

    Le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) vient de publier un rapport détaillé sur « La souffrance silencieuse du peuple Amhara en Éthiopie » (The Silent Suffering of the Amhara People in Ethiopia). Ce travail présente un examen approfondi des graves problèmes et violations des droits de l'homme auxquels est confrontée la communauté Amhara en Éthiopie, tout en soulignant la persécution des chrétiens impliqués dans ces crises.

    Sur la base de ce rapport, l'ECLJ a soumis un mémoire pour la 47e session de l'Examen Périodique Universel (EPU), afin de discuter de l'état des droits de l'homme en Éthiopie. En effet, l'ECLJ bénéficie du Statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations unies.

    Le rapport fait état de nombreux incidents importants survenus dans le pays, notamment une série d'attaques contre des chrétiens, le massacre de Burayu, les massacres de Shashemene et de multiples assassinats ciblés dans le Wollega et la zone de Metekel. En expliquant et détaillant ces violations, le rapport met également en lumière le déplacement forcé de la communauté Amhara, en particulier dans les zones situées autour de la capitale. Ces déplacements, souvent justifiés par le gouvernement sous couvert de projets de développement urbain, ont touché de manière disproportionnée les non-Oromos, ce qui indique une discrimination ethnique.

    En outre, le rapport décrit les opérations militaires dans la région Amhara, en particulier après la déclaration de l'état d'urgence en août 2023. Ces opérations ont été marquées par des attaques de drones contre des populations civiles dans des villes telles que Finote Selam[1], Quarit et Dembecha[2], qui ont fait de nombreuses victimes civiles, y compris des femmes et des enfants. L'utilisation de drones contre des populations non combattantes dans ces zones soulève de graves inquiétudes quant au respect par le gouvernement éthiopien du droit international humanitaire et des droits de l'homme.

    Le rapport met également en évidence les exécutions extrajudiciaires et sommaires, avec de nombreux récits d'incidents de ce type survenus au cours d'opérations militaires. Ces opérations impliquent souvent des perquisitions de porte à porte, au cours desquelles les personnes soupçonnées de soutenir les groupes d'opposition sont exécutées sans aucune forme de procès. Il est inquiétant de constater que ces actions ont également visé des personnalités religieuses et des étudiants.

    Les arrestations massives ont aggravé la situation, des milliers d'Amhara étant détenus sous le prétexte de maintenir la sécurité. Ces arrestations, souvent dépourvues de base légale, ont conduit à des centres de détention surpeuplés, où les détenus seraient soumis à des conditions difficiles et n'auraient qu'un accès limité aux soins médicaux. Ces soins de santé inadéquats auraient contribué à une épidémie de choléra en septembre 2023, entraînant plusieurs centaines de décès dans ces centres de détention[3].

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