Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO

  • Islamisation silencieuse en Europe : comment le Ramadan gagne du terrain dans notre culture

    IMPRIMER

    De sur le Forum Libertas :

    Islamisation silencieuse en Europe : comment le Ramadan gagne du terrain dans notre culture

    L’Europe connaît un processus d’islamisation culturelle douce, le Ramadan se normalisant tandis que la tradition chrétienne perd de son importance.

    Nous vivons une époque étrange, une époque de transformations sociales silencieuses, où l’exceptionnel devient quotidien, où l’exception devient lentement mais inexorablement la norme.

    Notre société occidentale, fière de sa laïcité et de sa prétendue neutralité religieuse, connaît un processus graduel mais constant d’adaptation aux exigences de l’islam.

    Ce phénomène, qui passe inaperçu ou est accepté avec une certaine facilité tolérante, a de profondes conséquences culturelles, sociales et politiques qui méritent d’être analysées.

    La normalisation du Ramadan en Europe

    Récemment, lors d'un match de Ligue des champions entre Lille et le Borussia Dortmund, l'arbitre a arrêté le jeu après huit minutes pour permettre aux joueurs musulmans de rompre leur jeûne.

    Le Ramadan a ainsi reçu une reconnaissance internationale alors que la Pâques chrétienne reste ignorée et invisible.

    Il est ironique que notre société, jusqu’à récemment fière de sa tradition chrétienne, n’ait désormais aucun scrupule à ignorer Pâques tout en donnant la priorité au Ramadan et en le normalisant.

    Ce phénomène n’est pas isolé. Au Royaume-Uni, Londres célèbre publiquement le Ramadan avec des illuminations à Piccadilly Circus et des offres spéciales chez des détaillants comme Harrods, qui organise des banquets Iftar. La société européenne ne reconnaît pas seulement la présence musulmane ; le place au centre de ses références culturelles et commerciales.

    En Italie, cette adaptation a été institutionnalisée d’une manière inédite.

    Un centre officiel de dénonciation des actes islamophobes a été créé à Turin, une initiative significative mais révélatrice du changement culturel en cours.

    Le député Aboubakar Soumahoro a même proposé une reconnaissance officielle de l’Aïd el-Fitr, ce qui reflète clairement la façon dont les choses culturellement acceptables se sont tranquillement transformées.

    L’Allemagne fait preuve d’acceptation, avec des villes comme Cologne qui célèbrent officiellement le Ramadan et utilisent une signalisation bilingue arabe pour encourager l’intégration. La France , quant à elle, cherche à contenir cette transformation en interdisant explicitement les événements sportifs et en restreignant l’utilisation de symboles religieux. Le contraste entre les deux pays révèle des réponses différentes à une réalité culturelle émergente.

    Nous sommes face à un processus lent et doux d’islamisation culturelle, peu visible mais efficace.

    L’Europe traverse un moment délicat où toute critique de l’islam court le risque immédiat d’être qualifiée d’islamophobe, entravant ainsi un débat nécessaire sur les limites de l’adaptation culturelle et sociale.

    Il s’agit d’un défi historique majeur : décider quel type de société nous voulons être et dans quelle mesure nous sommes prêts à nous adapter sans diluer notre propre identité culturelle . La réponse que nous donnons aujourd’hui définira sans aucun doute l’avenir culturel et spirituel de l’Europe.

  • La situation en Syrie « est pire aujourd’hui que sous l’EI »

    IMPRIMER

    D' sur le CWR :

    La situation en Syrie « est pire aujourd’hui que sous l’EI »

    Beaucoup pensent que les horribles massacres commis par les djihadistes début mars ne sont que le début d’une campagne plus vaste visant à effacer les minorités religieuses et ethniques de Syrie.

    « Il faut leur mettre un couteau sous la gorge… C’est leur remède. »

    Ces paroles glaçantes, résonnant dans une mosquée d'Idlib, province du nord-ouest de la Syrie, ont été prononcées par un dignitaire religieux djihadiste incitant ses fidèles à la violence. Le sermon, filmé et prononcé par un membre de l'équipe des Free Burma Rangers (FBR), une organisation humanitaire confessionnelle de première ligne opérant en Birmanie, en Syrie et en Irak, ne laisse planer aucun doute sur les intentions des récents massacres.

    Le djihad et les massacres du 11 mars

    « Frappant d'une main de fer, les médias s'en moquent… Les sourires diplomatiques ne servent à rien ; la solution avec eux, c'est le combat », a poursuivi le mollah, appelant au djihad comme seule voie à suivre.

    Alors que Hay'at Tahrir al-Sham (HTS), le groupe désormais au pouvoir en Syrie, affirme avoir pris ses distances avec son passé extrémiste, la réalité sur le terrain révèle une tout autre réalité. Le ciblage systématique des minorités, les massacres et le déplacement forcé de communautés entières montrent clairement que l'extrémisme religieux reste profondément ancré dans le nouveau régime.

    Idlib est depuis longtemps un bastion du HTC et d'autres factions islamistes, constituant le principal centre d'activité djihadiste dans le pays. C'est depuis Idlib que l'idéologie extrémiste et les appels à la violence se sont fréquemment propagés, ce qui signifie que ce sermon a probablement contribué à inciter aux massacres qui ont suivi.

    Entre le 9 et le 11 mars 2025, un massacre brutal a éclaté dans les régions côtières syriennes de Lattaquié et de Tartous, au cours duquel des communautés alaouites entières ont été exterminées. Selon des groupes de défense des droits humains, 132 civils alaouites ont été tués en une seule journée, portant le bilan total à plus de 1 225 morts. Des rapports de l'ONU et des témoignages confirment que des familles entières – hommes, femmes et enfants – ont été exécutées à leur domicile, certains témoins suggérant que le nombre réel de victimes est bien plus élevé.

    Les rapports officiels indiquent que les attaques ont été menées par une coalition d'insurgés anti-gouvernementaux dirigée par HTS, dont les racines remontent à l'ancienne filiale d'Al-Qaïda, Jabhat al-Nusra.

    Le HTS est dirigé par Abou Mohammed al-Jolani, anciennement connu sous le nom d'Ahmad Hussein al-Shara. Aux côtés du HTS, des factions de l'Armée nationale syrienne (ANS), issues de milices islamistes comme Ahrar al-Sham, ont également participé aux violences. Se revendiquant désormais comme le gouvernement de facto de la Syrie après l'éviction du président Bachar al-Assad, le HTS a tenté de se présenter comme une autorité gouvernementale légitime.

    Tant dans ses messages internes que dans ses actions internationales, il s'est engagé à faire respecter la loi, à garantir la sécurité et à protéger les minorités religieuses et ethniques. Pourtant, les massacres de Lattaquié et de Tartous, ainsi que les appels ouverts au djihad, révèlent la vacuité de ces promesses.

    Lire la suite

  • Le business de l'infanticide prénatal de Planned Parenthood aux États-Unis est extrêmement lucratif

    IMPRIMER

    Lu sur le Tagespost :

    Voici combien gagnent les dirigeants du géant américain de l'avortement

    Salaires élevés : comme le révèle un nouveau rapport, le business de l'infanticide prénatal de Planned Parenthood aux États-Unis est extrêmement lucratif.

    21 mars 2025

    Selon le rapport, Planned Parenthood verse à sa présidente Alexis McGill Johnson « 904 014 » dollars américains par an. Sue Dunlap, PDG de Planned Parenthood Los Angeles, a reçu le deuxième montant le plus élevé, avec 875 942 $, suivie de Stacy Cross (PDG de Mar Monte) avec 725 671 $ et Sarah Stoesz (PDG de North Central States) avec 699 395 $.

    Directeur de l'American Life League : « Planned Parenthood pue la culpabilité »

    « C’est un cercle vicieux qui se déroule sous notre nez », explique Katie Brown Xavios, directrice de l’American Life League. Des centaines de millions de dollars de nos impôts sont reversés aux oligarques de Planned Parenthood, qui, en retour, tuent près d'un demi-million d'Américaines in utero chaque année. Et la récompense ? Un PDG d'association à but non lucratif, financé par l'État, gagnant près d'un million de dollars par an. Voilà qui devrait mettre les Américains en colère. Il est désormais clair « qu’il y a eu une utilisation extrêmement inappropriée des fonds par notre gouvernement et par d’autres organisations non gouvernementales ». Planned Parenthood sent la culpabilité.

    Le rapport de 8 pages détaille les salaires des 49 directeurs exécutifs de l'organisation d'avortement, ainsi que les salaires des employés les mieux payés du siège de l'organisation, Planned Parenthood Federation of America. Des recherches approfondies sur Planned Parenthood et ses filiales montrent que l’empire de l’avortement, que l’Internal Revenue Service classe comme une organisation à but non lucratif, verse à ses dirigeants des salaires bien supérieurs à la moyenne du secteur.

    Malgré des salaires exorbitants : l'organisation se plaint d'un déclin financier

    Aux États-Unis, le salaire moyen d’un directeur exécutif d’une organisation à but non lucratif est d’environ 117 000 $ par an. Comme l’écrit l’American Life League dans le résumé de son rapport, la plupart des chiffres de ce rapport proviennent « de l’exercice financier se terminant en 2023 », le reste de l’exercice financier 2022. Les études ont été menées principalement entre novembre 2024 et janvier 2025 et étaient basées sur « les données les plus récentes de Planned Parenthood ». Les présidents du conseil d'administration de Planned Parenthood et les employés de son siège de New York ont ​​également « continué à recevoir des augmentations de salaire substantielles » même si « l'organisation dans son ensemble connaît un déclin financier ». (DT/réh)

  • Le bienheureux Clemens August von Galen : un évêque face au nazisme (22 mars)

    IMPRIMER

    Clemens August von Galen - évêque, opposant, bienheureux

    Du numero 145 de la revue Sedes Sapientiae (Fraternité Saint-Vincent-Ferrier) :

    Le cardinal von Galen, évêque de Münster de 1933 à 1946, a été béatifié par Benoît XVI le 9 octobre 2005. Jérôme Fehrenbach, dans la biographie qu’il lui consacre [1], s’arrête à sa mort en mars 1946 et n’évoque pas du tout la procédure de béatification engagée à la fin des années 1950 et qui a abouti près d’un demi-siècle plus tard. Incompréhensiblement, il n’utilise pas la très abondante source historique et biographique que constituent les témoignages sous serment recueillis lors du procès de béatification [2]. Sans doute a-t-il estimé que les très importantes et intéressantes archives de la famille von Galen auxquelles il a eu accès (correspondances, etc.) suffisaient à dresser un portrait intime, personnel et spirituel à la fois, du grand évêque. Mais, ce faisant, il s’est privé des résultats d’une enquête systématique qui, comme dans tout procès de béatification, a porté, non seulement sur toutes les étapes de la vie du cardinal von Galen, mais aussi sur la façon dont il a pratiqué les différentes vertus (cardinales et théologales) et sur les questions difficiles qui pouvaient donner lieu à des objections.

    Si cette nouvelle biographie de von Galen apporte beaucoup d’éléments nouveaux, elle peut être complétée par d’autres travaux et d’autres sources pour mieux connaître cette grande figure de l’Église allemande contemporaine et mieux comprendre certaines de ses décisions et certains de ses actes.

    Une famille ancrée dans la tradition catholique

    Mgr von Galen était fier de ses séculaires origines terriennes et westphaliennes. Il les revendiqua publiquement dans un sermon prononcé en novembre 1937 : « C’est un fait établi, assorti de preuves documentaires, que mes ancêtres, des hommes de mon nom et de ma maison, dont le sang coule dans mes veines, depuis plus de 700 années, ont leur fief ici en Münsterland et sur les rives de la Lippe, que mes ancêtres en tant qu’allemands et allemandes ont vécu ici et sont morts ici. »

    C’est une famille de grands propriétaires terriens qui a compté de nombreux officiers, des ecclésiastiques et, au XIXe et XXe siècles, des députés. Déjà curé à Münster, Clemens August écrivait à sa sœur Agnès en 1921 : « Souvent je repense à la chance et au privilège que nous avons eus – et qu’ont vos enfants […] d’avoir en partage la foi catholique et la vie de l’Église catholique comme quelque chose de parfaitement naturel, au point que cela signifierait une rupture avec son propre passé, avec les racines natales, avec le foyer familial, si l’on s’en éloignait [3]. »

    La marque commune à tous les membres de cette famille est l’attachement à la foi catholique, non seulement par une pratique régulière (messe quotidienne et prière du soir dans la chapelle du château ancestral de Dinklage), mais aussi par une vie privée conforme à ses convictions et par un engagement public au service de l’Église.

    Né en 1878, Clemens August fit sa première communion, avec son frère Franz, en 1890, à l’âge tardif de 12 ans, selon la coutume de l’époque que Pie X modifiera vingt ans plus tard. À cette occasion, leur mère leur offrit à chacun un exemplaire de l’Imitation de Jésus-Christ, avec comme dédicace un seul mot : Modicum. Tout un programme de vie.

    Lire la suite

  • Bruxelles (Cambre) 25 mars : conférence de Florian Laguens sur "Science et Foi"

    IMPRIMER

    De cathobruxelles :

    25 mars | Conférence « Science et foi »

    25 mars | Conférence « Science et foi »

    Peut-on concilier foi chrétienne et réalités scientifiques ?

    Voilà une question qui ne manque pas d’interpeller et parfois même d’angoisser les esprits cartésiens que nous sommes. Par ailleurs, il nous faut admettre que, historiquement, l’Eglise n’a pas toujours bien vécu les avancées de la science lorsque celles-ci remettaient en cause certains de ses fondements…

    Date

    Mardi 25 mars à 19h30

    Intervenant

    Licencié en physique et docteur en philosophie, Florian Laguens est enseignant au Collège des Bernardins et à l’IPC-Facultés Libres (Paris). Il est également l’auteur du livre Science et Foi, les grandes controverses paru chez Artège en 2024.

    Il nous parlera de quelques grands moments de tension entre science et foi au cours de l’histoire et de l’apport de Jean Paul II à cette réflexion par son encyclique Fides et Ratio de 1998. Il nous parlera aussi de la façon dont les chrétiens que nous sommes peuvent concilier un esprit rationnel avec certains piliers de la foi chrétienne telles que la création de l’homme, la résurrection des morts ou la vie éternelle.

    P.A.F.

    Participation aux Frais : 25 €

    Membres cotisants de l’ABAB : 15 €

    Entrée libre pour les jeunes de moins de 25 ans

    Informations et Inscription obligatoire par mail : amisbelgesbernardins@gmail.com

    Versement au compte BE12 9531 2206 7492 (nom et nombre de places en commentaire

    Un drink sera offert après la conférence pour prolonger les échanges avec Mr. Laguens


    Date / Heure
    Date(s) - 25 mars 2025
    19h30 - 20h30

    Lieu
    Abbaye Notre-Dame de la Cambre
    Abbaye de la Cambre, 11
    1050 Ixelles

  • Quand un dossier du Figaro Magazine tacle le “Belgiquistan”, “coincé entre wokisme et islamisme”

    IMPRIMER

    Lu sur 7 sur 7 :

    21 mars 2025

    Aujourd’hui, le Figaro Magazine, supplément hebdomadaire du quotidien français, livre en ce sens un dossier consacré à la Belgique, ou plutôt au “Belgiquistan”, à en croire le titre du dossier de huit pages sur le sujet. Au menu: dénonciation de l’islamisme et du “wokisme”, déclarés responsables de la “tétanisation” du pays “face à cette idéologie qui avance en fissurant le principe de neutralité, censé garantir la cohésion du pays”.

    Une Belgique présentée comme “gangrénée” de bout en bout

    Pour l'illustrer, Le Figaro Magazine livre presque un guide touristique de tout ce que l’extrême droite abhorre à Bruxelles, en commençant par le quartier de Schaerbeek de la rue de Brabant et de la rue d’Aerschot. Deux très artères très proches l’une de l’autre respectivement associées à la communauté musulmane et aux travailleurs du sexe depuis longtemps. Les deux sont ici représentés comme vivant dans des “locaux délabrés et sales” et l’appel à la prière, dans la communauté musulmane, comme invasive, ou du moins dérangeante. La capitale belge serait ainsi “gangrénée” par “l’économie islamique” qui s’étendrait toujours plus. Une ville où de toutes petites filles apprennent à porter le voile, et où un collectif controversé de lutte contre l’islamophobie, le CCIE (Collectif contre l’islamophobie en Europe), héritier du CCIF, a trouvé refuge après la dissolution de ce dernier en France.

    Le problème, selon le média français: le manque de diversité de la capitale belge, malgré le fait que Bruxelles accueille pas moins de 186 nationalités sur son territoire. Mais aussi le fait que les Belges se tairaient face à l’islamisme, bien que le sujet soit régulièrement mis sur la table du débat public. Les autorités ne nient pas la problématique des Frères musulmans, ou du risque d’actes terroristes djihadistes, et le débat sur certaines écoles musulmanes reste vif, mais tout cela n’apparaît pas dans les colonnes du journal français. Ici, les autorités apparaissent amorphes.

    S’enchaînent plutôt les témoignages tendant à montrer que l’islam infuserait jusque dans les salles de classe des écoles et des universités, avec un antisémitisme “galopant”. Exemple avec Nadia Geerts, militante au Centre Jean Gol du MR, qui affirme que le cours de morale favoriserait “l’entrisme islamiste”. Elle est aujourd’hui vice-présidente du conseil d’administration de la RTBF, mais cela n’empêche pas le Figaro de relayer l’opinion d’un policier belge qui clame que “chez nous, la presse est muselée par l’islamo-gauchisme”. Le journal en voudrait pour preuve la défense du cessez-le-feu à Gaza par les Magritte en 2024, et accuse la RTBF de censure lors de la diffusion en léger différé de l’inauguration de Donald Trump (une accusation dont la société des journalistes de la télévision publique s’est formellement défendue).

    Le PS, Ecolo et le PTB pris pour cibles

    Les partis de gauche en prennent aussi pour leur grade, tous étant associés à La France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Les critiques fusent contre le “clientélisme” du PS, désigné responsable de la montée de la Team Fouad Ahidar, et contre le “glissement vers l’extrême gauche” d’Écolo (dixit Étienne Dujardin, élu MR de Woluwe-Saint-Pierre) dont le soutien à des personnes voilées est particulièrement reproché. Même la complexité du système politique belge est jugée favorable à “l’entrisme islamiste et au lobbyisme woke”.

    “La France devrait regarder ce qu’il se passe chez nous. Nous avons pris de l’avance mais vous ne serez pas épargnés par ce phénomène”, prédit un témoin, qui rappelle sa rencontre avec le prédicateur Fouad Belkacem. Arrêté en 2013, ce dernier a été déchu de sa nationalité belge et réside depuis en prison.
  • Ils étaient 400 marcheurs pour la 15ème Marche des hommes

    IMPRIMER

    De Jacques Galloy sur le site du diocèse de Liège :

    400 marcheurs pour la 15ème Marche des hommes

    Soleil radieux pour les 400 hommes qui ont marché avec saint Joseph ce mercredi 19 mars autour de 7 abbayes et du thème « Qui suis-tu ? ». Ils étaient 105 à l’abbaye de Val-Dieu pour le diocèse de Liège.

    « J’ai pris congé et participé pour la première fois à la marche des hommes avec saint Joseph autour de l’abbaye de Val-Dieu. Je suis venu pour découvrir quelque chose de nouveau, pour chercher à me connecter plus intensément avec ma foi, pour essayer de renouer avec des expériences chrétiennes », explique François, jeune papa impliqué dans son Unité Pastorale.

    Le concept de la marche des hommes avec saint Joseph est simple. « Nous avons participé avec plus de 400 hommes à la 15e marche de Saint-Joseph qui s'est déroulée autour de 7 abbayes en Wallonie et en Flandre. À Val-Dieu, nous étions une bonne centaine, dont quelques-uns sont venus d’Aix-la-Chapelle et du Brabant. Le matin, on a été super bien accueillis, avec du café et des croissants. Puis, nous avons eu un petit temps de louange entre hommes, c’était bien sympa d’entendre un tel chœur d’hommes », raconte Benoît. 

    "Qui suis-tu ?"

    Le thème était « Qui suis-tu ? », autrement dit « de qui es-tu le follower » ? Quel leader t’inspire ?  Cette question est pertinente pour nourrir son carême. Le thème fait référence à l'évangile de Jean 14,6 où Thomas demande à Jésus : «Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ?». Jésus lui répond : «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi». Donc, Jésus lui-même suit « le » chemin, il est en marche. Il est le chemin.

    Cette journée a lieu chaque année le 19 mars, avec ou sans le soleil car c’est le jour de la fête de saint Joseph. « Saint-Joseph pour moi, ça reste un modèle à suivre, et une expérience qu'on peut faire au sein de la famille qui est très inspirante. Il s'est donné pour sa famille, et je crois que tout homme est appelé aussi à se donner pour sa famille. Voilà ce que je pourrais en dire », raconte Joseph, menuisier près de Fléron.

    Moments de partage et d'échanges

    La marche en boucle faisait environ 12-13km, suivant le sentier des échaliers et des bocages. Elle partait de l’abbaye de Val-Dieu et passait par l’église Saint-Hubert d’Aubel où une belle Eucharistie fut célébrée. L’abbé Jacques Boever dit : « Je suis arrivé au moment de l'Eucharistie, je me suis mis tout derrière dans le fond, et je me suis dit « tiens, il n'y a pas beaucoup de têtes blanches ». C'était ma première surprise, que des hommes, et pas trop de têtes blanches dont je suis. C'était un public relativement jeune, en pleine activité, c'était très sympa. Et puis, ici maintenant, je suis émerveillé de voir la démarche dans les confessions notamment, parce que je viens de confesser pendant une heure. C'est beau, c'est vrai, c'est simple, c'est sans détour. C'est une belle journée, magnifique, comme la météo. »

    Sur le chemin du retour, les hommes ont pris le temps de s’arrêter pour échanger par petits groupes de 7 à 8. Ce fut un moment assez intense. «  Les partages de vie, c'était très inspirant », raconte un participant.  La journée s'est terminée par un temps d'adoration dans l’abbatiale de Val-Dieu. « Il était proposé d’écrire une lettre à Saint-Joseph pour lui remettre nos intentions. Environ 70 lettres ont été déposées dans la boîte que nous allons porter comme intentions de prière à la maison Saint-Joseph de Namur », explique Damien. « Après ça on a passé un bon petit temps d'amitié autour d'une bonne bière d'abbaye. La journée se clôtura tout doucement, mais c'était une très belle édition, surtout avec l'année jubilaire, l'année sainte de l'espérance. Ça a ajouté encore un petit peu plus de fêtes. On est très heureux du nombre de participants et d'avoir vécu cette belle marche », conclut Benoît, membre de l’équipe d’organisation.

  • Mgr Schneider dit que le prochain pape doit réaffirmer la doctrine sur le mariage, la sexualité, le clergé masculin et le relativisme

    IMPRIMER

    De LifeSiteNews (Andreas Wailzer) :

    EXCLUSIF : L’évêque Schneider dit que le prochain pape doit réaffirmer la doctrine sur le mariage, la sexualité et le clergé masculin

    Image en vedetteÉvêque Athanasius Schneider Michael Hogan/LifeSiteNews

    Dans une interview réalisée en allemand avec le journaliste de LifeSiteNews Andreas Wailzer, l’évêque Schneider a expliqué ce qu’il pense être les principales questions que le prochain pape devrait aborder.

    L’évêque du Kazakhstan a déclaré que la tâche principale du pape est de « renforcer les frères dans la foi ».

    « Il s’agit d’un mandat divin, l’une des premières tâches d’un pape, et il doit l’accomplir avec clarté, sans ambiguïté », a-t-il déclaré, soulignant que le pape doit déclarer sans ambiguïté la doctrine dans « les aspects qui ont causé le plus de confusion au cours des dernières décennies et surtout à notre époque ».

    L’une de ces questions clés est « le relativisme de la foi », c’est-à-dire « que les dogmes et la foi supposés évoluent selon le schéma de Hegel, c’est-à-dire l’évolutionnisme, qui est complètement contraire à l’Esprit du Christ et à l’Évangile et à la tradition de 2000 ans de l’Église ».

    En outre, le pape devrait « nous rappeler clairement les principes de moralité en ce qui concerne l’ordre de la sexualité établi par Dieu, qui n’est pas à notre disposition, ni à la disposition d’un synode ou d’un pape ».

    Cet ordre de la sexualité et des sexes est « ordonné par Dieu », a souligné Mgr Schneider.

    « L’admission des personnes divorcées à la communion, bien sûr, sape le caractère indispensable du mariage et sape la sainteté de l’Eucharistie », a-t-il déclaré.

    Le pape doit en outre réaffirmer « l’unicité de Jésus-Christ en tant que Rédempteur de l’humanité, que Jésus-Christ et l’Église fondée par lui sont le seul chemin de salut voulu par Dieu ».

    Il doit en outre déclarer « que les autres religions ne conduisent pas au salut et à la rédemption. Cela doit être clairement énoncé, doctrinalement, par un nouveau pape », a ajouté le prélat.

    De plus, « le sujet du sacrement d’ordination doit également être enseigné avec la plus grande autorité, que le sacrement de l’ordination dans ses trois étapes – le diaconat, le presbyterium et l’épiscopat, c’est-à-dire les diacres, les prêtres et les évêques – que ce sacrement unique dans ses trois étapes est ordonné par Dieu, c’est-à-dire divinement ordonné, et que seuls les croyants du sexe masculin peuvent le recevoir ».

    Il a déclaré que le « féminisme théologique qui est contre l’Évangile et la tradition de l’Église vieille de 2000 ans » doit être condamné sans ambiguïté.

    « Je n’ai donc mentionné que quelques points qui déforment le plus la révélation divine aujourd’hui, et c’est ce que je pense qu’un [nouveau] pape devrait faire en premier », a conclu Mgr Schneider.

  • Journée mondiale de la trisomie 21 / 21 mars 2025 : campagne de sensibilisation pour “une trisomie bien soignée”

    IMPRIMER

    Du site de la Fondation Jérôme Lejeune :

    Journée mondiale de la trisomie 21

    21 mars 2025 : campagne de sensibilisation pour “une trisomie bien soignée”

    Là où le soin et la recherche progressent, le handicap recule ! C’est le message porté cette année par la Fondation Jérôme Lejeune dans le métro parisien : du 19 au 21 mars, des centaines d’affiches mettront en lumière l’impact positif d’une “trisomie bien soignée” sur le quotidien des personnes porteuses de trisomie 21. Une campagne d’affichage visuellement forte pour sensibiliser le grand public à cet enjeu. 

    Vingt ans après la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapéesde vrais progrès ont été réalisés en matière d’accessibilité et de compensation du handicap. Cependant, accéder aux soins primaires et spécialisés reste encore un combat en 2025 pour les personnes porteuses de trisomie 21, alors qu’être bien soigné est indispensable pour leur permettre de développer une plus grande autonomie. La Fondation Jérôme Lejeune appelle donc à accentuer les efforts pour soutenir le soin et la recherche sur la trisomie 21.

    À Paris, Genève et Bruxelles, la Fondation  défendra les droits des personnes porteuses de trisomie 21, particulièrement le droit à la santé.

    Grande campagne d'affichage dans le métro parisien

    L’objectif de la campagne est de sensibiliser à la trisomie 21 et aux différents impacts positifs pour un accès aux soins pour la personne porteuse de trisomie 21. Elle l’illustre par des exemples très concrets, pour montrer ce dont les personnes porteuses de trisomie 21 sont capables et pour mettre en évidence que de bons soins favorisent leur bonne intégration dans la société.

    La campagne est incarnée par Arnaud, porteur de trisomie 21 et célèbre acteur du film Un p’tit truc en plus. Il est accompagné d’Alice, Nathan, Gabriel, Léo et Louise* qui se sont prêtés au jeu d’un shooting photo.

    Elle est complétée par des témoignages très personnels de leurs parents sur l’importance des soins nécessaires pour leur bonne intégration dans la société.

    ************

    Nous remercions vivement les photographes Bulles d’éternité, Ange Provost et Maëlenn Evain de Coatpont qui ont si bien su mettre en lumière la joie de ces jeunes porteur de trisomie 21.

    *Pour préserver leur identité, les prénoms des participants de cette campagne ont été changé

    21 mars 2025 arnaut fullhd
    21 mars 2025 autonomie fullhd
    21 mars 2025 gamelles fullhd
    21mars job fullhd
    1080x1350 fiesta 21 mars 2025
    1080x1350 concentrer 21 mars 2025
  • Les coupes budgétaires dans l’USAID pourraient-elles constituer une opportunité de contrer la colonisation idéologique liée à l’aide étrangère ?

    IMPRIMER

    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Les coupes budgétaires dans l’USAID pourraient-elles constituer une opportunité de contrer la colonisation idéologique liée à l’aide étrangère ?

    Obianuju Ekeocha, fondateur et président de Culture of Life Africa, affirme que le modèle d'aide doit être révisé de toute urgence, sur la base des principes de la foi et de la famille.

    Obianuju Ekeocha, fondateur et président de Culture of Life Africa
    Obianuju Ekeocha, fondateur et président de Culture of Life Africa (photo : avec l'aimable autorisation d'Obianuju Ekeocha)

    LONDRES — La suppression par l'administration Trump du financement de l'USAID, une agence gouvernementale américaine créée dans les années 1960 pour administrer les programmes d'aide humanitaire, a provoqué une forte réaction de certaines institutions catholiques, en particulier celles qui dépendent fortement de son aide. 

    Le secrétaire d'État Marco Rubio a révélé plus tôt ce mois-ci que 83 % des programmes de l'USAID avaient été interrompus après un examen de six semaines. Les raisons invoquées comprenaient un décalage avec les intérêts américains, la nécessité de réduire les dépenses publiques , des preuves de gaspillage et de fraude , et la promotion par l'USAID d'un programme « woke » . 

    Les organisations caritatives catholiques dépendantes du financement fédéral se sont farouchement opposées à cette politique et devront en conséquence procéder à d'importantes réductions de dépenses et d'emplois (dans le cas de Catholic Relief Services, une réduction de 50 % de son budget ). La Conférence des évêques catholiques des États-Unis poursuit l'administration en justice pour avoir mis fin brutalement à un programme d'accueil de réfugiés financé par l'USAID, tandis que le Vatican a qualifié cette mesure d'« imprudente » et a déclaré qu'elle pourrait mettre en danger la vie de millions de personnes.

    Mais cette politique pourrait-elle offrir l’occasion d’examiner attentivement les problèmes liés à l’aide publique étrangère et aux pays en développement de se libérer d’une telle dépendance, souvent liée à des valeurs laïques qui ont conduit à une colonisation idéologique ? 

    C’est la possibilité évoquée par Obianuju Ekeocha , fondateur et président de Culture of Life Africa , une organisation qui défend la dignité et le caractère sacré de la vie en Afrique. 

    Dans cette interview du 19 mars accordée au Register, Ekeocha, originaire du Nigéria, explique comment l’aide étrangère occidentale a longtemps été conditionnée à l’acceptation de valeurs qui vont directement à l’encontre de l’enseignement et de la tradition de l’Église, affirmant que ce modèle doit être révisé de toute urgence. 

    Elle note que les coupes budgétaires dans l'USAID ont été « brutales et sans avertissement », mais souligne que l'agence promeut depuis longtemps des valeurs anticatholiques, ce qui impacte naturellement l'éthique des organisations caritatives catholiques qui reçoivent son financement. Selon elle, la racine du problème de la colonisation idéologique réside dans le rejet de l'Église et de l'Évangile, tandis que la solution réside dans un retour à la foi et la défense de la vérité objective « à chaque occasion ». 

    Lire la suite

  • Les catholiques sont environ 1,406 milliard répartis sur tout le globe mais...

    IMPRIMER

    De Vatican News (Jean-Benoît Harel) :

    Plus de 1,4 milliard de catholiques dans le monde

    Selon les nouveaux chiffres de l’Église catholique, la population de catholiques dans le monde a augmenté de 1,15% de 2022 à 2023. Le nombre de fidèles augmente, bien que le nombre de prêtres et celui de religieuses diminuent.

    L’ Annuarium Statisticum Ecclesiae 2023 vient d’être publié et confirme la hausse du nombre de catholiques dans le monde. Ils sont environ 1,406 milliard répartis sur tout le globe.

    Tous les continents enregistrent une hausse, bien que l’Afrique soit le plus dynamique. 20% des catholiques sont africains, soit 281 millions en 2023 (une hausse de 3,31%). Parmi les pays africains, la République démocratique du Congo compte 55 millions de fidèles, et le Nigeria 35 millions.

    Presque la moitié des catholiques sont américains (47,8%), à l’image du Souverain pontife argentin. Ils sont 182 millions au Brésil (13% de toute la population mondiale de catholiques), et représentent plus de 90% de la population nationale dans des pays tels que l’Argentine, la Colombie ou encore le Paraguay.

    La hausse du nombre de catholiques en Asie est de 0,6% entre 2022 et 2023: ils forment 11% de la population mondiale de catholiques. Ils sont 93 millions aux Philippines et 23 millions en Inde. En Océanie, la hausse est de 1,9% et en Europe, de 0,2%, alors que le Vieux continent accueille un catholique sur cinq.

    En 2023, le monde compte 5 430 évêques (une légère hausse de 1,4%), pour 406 996 prêtres. Le nombre de prêtres, globalement en diminution, augmente toutefois en Afrique (+2,7%) et en Asie (+1,6%). Néanmoins, c’est en Europe que l’on compte le plus de prêtres (38%), puis vient l’Amérique (29%), l’Asie (18%) et l’Afrique (13,5%).

    Constamment en forte hausse ces dernières années, le nombre de diacres permanents poursuit sa hausse, avec plus de 51 400 diacres (+2,6%), principalement en Océanie (+10,8%) et en Amérique (+3,8%). Leur répartition est toutefois très inégale puisqu’ils sont très peu présents en Afrique, mais un diacre sur trois vit en Europe. 40% de l’ensemble des diacres permanents vivent en Amérique du Nord.  

    Une baisse du nombre de religieux et religieuses

    La baisse du nombre de personnes consacrées se poursuit mais à un rythme moins intense. Les religieuses sont, en 2023, au nombre de 589 423, soit une diminution d’environ 10 000 par rapport à 2022. Elles sont plus nombreuses en Europe (1/3 du total mais une chute de 3,8%) et en Asie (30% et évolution stable sur l’année étudiée). L’Afrique note une hausse du nombre de religieuses avec plus de 2,2%.

    Enfin, le nombre de séminaristes dans le monde est en baisse depuis 2012. Ils sont 106 495 en 2023, avec une hausse seulement en Afrique (+1,1%). Ainsi, en Afrique et en Asie, il existe proportionnellement à la population globale, plus de séminaristes que de catholiques. En revanche, ils sont moins nombreux en Europe (12 % des séminaristes et 20,4 % des catholiques) et en Amérique (25,7 % des séminaristes et 47,8 % des catholiques).

    ... mais InfoVaticana modère ces chiffres :

    Le nombre de catholiques augmente-t-il dans le monde, comme l’assure l’Annuaire pontifical ? Les données qui ne s’additionnent pas

    « Augmentation du nombre de catholiques dans le monde : 1 406 millions ». C’est ce qu’a annoncé Vatican News après la publication de l’Annuaire pontifical 2025.

    Selon les données officielles rapportées par le Saint-Siège, la population catholique a augmenté sur les cinq continents, l’Afrique enregistrant la plus forte augmentation en pourcentage (+3,31 %).

    Comme les lecteurs peuvent l’imaginer, calculer le nombre de catholiques dans le monde est une tâche très complexe qui n’est rien de plus qu’une ligne directrice. Mais même si nous savons que les données ne sont pas réelles ou exactes, cela ne signifie pas que nous devons être dupes pour engraisser les chiffres. Par conséquent, bien que l’Annuaire pontifical fasse état d’une augmentation du nombre de catholiques dans le monde, ces données doivent être prises avec un grain de sel.

    Lire la suite

  • Saint Nicolas de Flue (21 mars)

    IMPRIMER

    images.jpgHomélie de Jean-Paul II à la messe pour la paix à Flüeli (1984) (source)

    Nicolas de Flue (1417-1487), conseiller de son village (Sachseln, canton d’Obwald), père de famille nombreuse, se retira pendant les vingt dernières années de sa vie dans un ermitage proche de sa maison, avec l’accord de sa femme Dorothée. En 1481, sa médiation rétablit la paix entre les cantons et l’unité de la Confédération dans laquelle entrèrent les cantons de Fribourg et de Soleure.

    Après un déjeuner rapide à la nonciature de Berne, Jean-Paul II est allé en hélicoptère à Flüeli, village où vécut saint Nicolas de Flue, vénéré par les Suisses comme le « Père de la patrie » à cause de son influence pacificatrice. Le Pape a visité la maison du saint avant de célébrer la messe en plein air sur le pré attenant au lieu dit « Schiblochmatte ». Il a prononcé l’homélie suivante : 

    CHERS FRÈRES ET SOEURS,

    « Que le nom du Seigneur soit votre salut ! »

    C’est par cette formule de salutation du Père de votre patrie que je peux entrer en contact avec vous, ici à Flüeli.

    C’est ici que saint Nicolas a vécu et agi. C’est en cet endroit qu’il a vécu vingt-trois ans d’heureuse vie de famille avec sa femme Dorothée et qu’il a élevé ses dix enfants. C’est ici qu’il a décidé, à l’issue d’un dur conflit intérieur, de faire la volonté du Christ en quittant ses frères et soeurs, sa femme et ses enfants, ses champs et sa maison (cf. Mt 19, 29) afin de servir Dieu seul. C’est ici, au Ranft, qu’il a mené durant vingt ans une vie d’ermite, éloigné de tout et pourtant ouvert aux détresses du monde et de sa patrie.

    Lire la suite