Introitus
Dicit Dominus:
ego cogito cogitationes pacis,
et non afflictionis:
invocabitis me,
et ego exaudiam vos :
et reducam captivitatem vestram
de cunctis locis.Le Seigneur dit :
Mes pensées sont des pensées de paix et non d’affliction:
vous m’invoquerez,
et moi, je vous exaucerai:
et je vous ramènerai de captivité,
de tout lieu. Ps. 1Benedixisti, Domine, terram tuam.Vous avez-béni, Seigneur, votre terre. Avertisti captivitatem Iacob.Vous avez révoqué la captivité de Jacob
BELGICATHO
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Le Seigneur dit : Mes pensées sont des pensées de paix et non d’affliction (introit du 33e dimanche du T.O.)
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33e dimanche : ce qui doit vraiment nous inquiéter
Du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr) (archive 2013)
Sans aucun doute, le Temple devait être très beau, avec ses colonnes et ses boiseries sculptées, ses draperies brodées, ses revêtements d’or. Commencé par Hérode le Grand en 19 avant notre ère pour tenter de gagner la faveur des juifs, il était en voie d’achèvement du temps de Jésus. Il sera terminé en 63 et… détruit en 70 par les armées du général romain Titus. Les pèlerins devaient rester bouche-baie, un peu comme nous le sommes devant la Basilique Saint Pierre de Rome, ou un Hindou devant le Taj Mahal. Il est vrai que la contemplation d’un édifice imposant et beau donne une impression de sécurité, comme si les pierres défiaient l’histoire et que pour un instant nous échappions nous aussi à l’usure du temps.
L’intervention de Jésus vient rompre le charme : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ». Pour les Juifs, ces paroles sont blasphématoires : le prophète Jérémie n’avait échappé que de justesse à la mort pour moins que cela. D’ailleurs, ce sera le motif de condamnation de notre Seigneur.
Pourtant, quoi de plus normal que l’énoncé de Jésus : tout comme les plus hautes montagnes finissent par être érodées par les vents et se transformer en collines, puis en plaines, ainsi ce monde passe et ses plus beaux édifices sont éphémères, surtout lorsque la furie des hommes s’acharne sur eux. Jésus ne fait que nous arracher à nos rêveries de toute puissance et d’immortalité terrestre, pour nous ramener à la réalité de ce monde où tout est vanité.
Mais l’auditoire du Seigneur ne l’entend pas ainsi : il croit comprendre que le Rabbi fait allusion aux événements de la fin du monde : pressons-le et demandons-lui de nous révéler le temps et les signes avant-coureurs ! Les sectes contemporaines n’ont décidément rien inventé : la fièvre apocalyptique est de tous les temps.
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Selon des évêques britanniques, Léon XIV s'apprêterait à accorder des exemptions « généreuses » à Traditionis Custodes
Du Pillar :
Léon XIV s'apprête à accorder des exemptions « généreuses » à Traditionis Custodes, ont déclaré des évêques britanniques.
« Léon XIV demandera au cardinal Arthur [Roche, préfet du dicastère] d’être généreux. »
L’archevêque Miguel Maury Buendía, nonce apostolique en Grande-Bretagne, a récemment prononcé un discours devant l’assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, informant les évêques que le Vatican se montrerait « généreux » lorsqu’on lui demanderait de déroger aux restrictions imposées à la liturgie traditionnelle, a déclaré un haut dignitaire ecclésiastique au journal The Pillar.
Selon une source présente lors du discours, le nonce a expliqué que même si le pape Léon « n’est pas disposé à changer [ Traditionis custodes ] , mais comme il existe de nombreux rites différents dans l’Église, il n’y a aucune raison d’exclure la messe traditionnelle en latin ».
« Les détails étaient un peu flous », a déclaré une source. Mais le nonce a bien indiqué que, même si les curés des paroisses auraient toujours besoin de l’approbation de leurs évêques pour célébrer le rite extraordinaire dans les églises paroissiales, et que les évêques diocésains devraient toujours en faire la demande au Dicastère pour le Culte Divin, « Léon demandera au cardinal Arthur [Roche, préfet du dicastère] de faire preuve de clémence ».
Plus tôt cette semaine, la Conférence des évêques d'Angleterre et du Pays de Galles a rencontré le nonce apostolique dans le cadre de son assemblée plénière. À l'issue de cette rencontre, des informations ont commencé à circuler selon lesquelles le nonce aurait transmis au pape Léon XIV l'intention d'autoriser plus largement la célébration des offices liturgiques antérieurs au concile Vatican II.
Selon un ecclésiastique présent lors du discours du nonce, bien que le pape Léon n'ait pas été enclin à abroger le motu proprio de l'ère François, « l'impression [que le nonce a donnée] était que le pape voulait que la porte reste ouverte et non pas qu'elle soit rétrécie ou fermée ».
« Ce n'était qu'un point parmi d'autres », a déclaré le nonce, a-t-on rapporté au journal The Pillar , et non le thème central de son discours.
Depuis l'élection du pape Léon XIV en début d'année, des spéculations circulent quant à la possibilité qu'il décide de revenir sur les exigences de Traditionis custodes , un motu proprio de 2021 émis par le pape François qui restreignait fortement la célébration de l'ancienne forme de la liturgie.
Parmi les nouvelles restrictions mises en place par le document, les évêques peuvent désigner des lieux pour la poursuite de la célébration de la liturgie pré-Vatican II, mais pas dans les églises paroissiales ni par la création de nouvelles paroisses personnelles.
Toute exception à cette règle requiert l'autorisation directe du Dicastère pour le Culte Divin. Les dérogations doivent être renouvelées tous les deux ans.
Ces restrictions ont provoqué un tollé, suscitant l'indignation tant des fidèles assistant à la messe traditionnelle en latin que des critiques qui s'opposaient à l'ecclésiologie sous-jacente aux nouvelles règles et à l' interprétation qu'en faisait le dicastère.
Les réactions des évêques à Traditionis custodes ont été très diverses, donnant lieu à une mosaïque de politiques. Dans certains diocèses, la messe traditionnelle en latin continue d'être célébrée presque comme avant la publication du motu proprio, tandis que dans d'autres, elle a été de facto interdite.
Certains diocèses ont bénéficié d'une dispense initiale des normes de Traditionis custodes pour une période de transition de deux ans, mais sous le pape François, il était largement admis qu'aucune autre prolongation ne serait accordée.
Cependant, depuis l'accession au trône pontifical de Léon XIV en mai, le Dicastère pour le Culte Divin a commencé à étendre ces dispenses et à en examiner de nouvelles, ce qui a alimenté les spéculations selon lesquelles le nouveau pape pourrait être disposé à assouplir ou à annuler les exigences créées par son prédécesseur.
Une source proche de la Conférence des évêques d'Angleterre et du Pays de Galles a déclaré qu'il ressort des propos du nonce que le pape souhaite que la porte à la célébration de l'ancienne liturgie reste ouverte.
L'approche générale du pape semble être « Todos, todos, todos – y compris les fidèles de la messe tridentine », a déclaré la source.
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"Sacré-Coeur" : 6 séances spéciales en présence du Père Marot et d'Alicia Beauvisage
Après un véritable triomphe en France, le film Sacré‑Cœur est enfin arrivé dans les cinémas belges : un docu‑fiction bouleversant qui explore la dévotion au Cœur de Jésus, touchant des publics de tous horizons. Une occasion unique de découvrir « la puissance de l’amour personnel et inconditionnel », dans un cinéma près de chez vous.
A l'issue de la séance, le père Édouard Marot et Alicia Beauvisage échangeront avec le public lors d’une séance de questions-réponses.
En partenariat avec RCF, les cinémas Kinepolis, Pathé et Stuart proposent six séances exceptionnelles dans toute la Belgique :
Jeudi 20/11, 19h30 Kinepolis Liège-Rocourt (infos et billets)
Dimanche 23/11, 19h30 Ciné Stuart La Louvière (infos et billets suivront prochainement)
Lundi 24/11, 19h30 Kinepolis Braine (infos et billets)
Mardi 25/11, 19h30 Kinepolis Bruxelles (infos et billets)
Mercredi 26/11, 19h30 Pathé Acinapolis Namur (infos et billets)
Jeudi 27/11, 19h30 Pathé Louvain la Neuve (infos et billets)Lien permanent Catégories : Actualité, Art, Belgique, conférences, spectacles, manifestations, Culture, Eglise, Films, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Le sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont (Liège) (video)
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One of Us sur le front européen pour défendre la vie
Du site de la Fondation Jérôme Lejeune :
One of Us sur le front européen pour défendre la vie
13 Nov 2025One of Us sur le front européen pour défendre la vie -
Belgique, le 15 novembre, fête du Roi: Domine salvum fac Regem
Ci-dessous la Prière pour le Roi telle qu’on peut encore l’entendre chanter (chaque dimanche après la grand’messe) dans l’une ou l’autre église du royaume de Belgique…
Domine salvum fac regem nostrum [Philippum] /et exaudi nos in die qua invocaverimus te.
Domine exaudi orationem meam/ Et clamor meus ad te veniat
Seigneur, protège notre Roi [Philippe] / et exauce-nous le jour où nous t’aurons invoqué
Seigneur écoute ma prière/ Et que mon cri parvienne jusqu’à toi.
En plain-chant tel qu’on l’interprétait avant la réforme de Solesmes :
… ou sous la forme d’un motet de Marc-Antoine Charpentier:
JPSC
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Saint Albert le Grand (15 novembre)
Lors de l'audience générale du mercredi 24 mars 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à ce grand maître de la théologie du Moyen Age :
Chers frères et sœurs,
L'un des plus grands maîtres de la théologie médiévale est saint Albert le Grand. Le titre de « grand » (magnus), avec lequel il est passé à l'histoire, indique l'étendue et la profondeur de sa doctrine, qu'il associa à la sainteté de sa vie. Mais ses contemporains déjà n'hésitaient pas à lui attribuer des titres d'excellence; l'un de ses disciples, Ulrich de Strasbourg, le définit comme « merveille et miracle de notre temps ».
Il naquit en Allemagne au début du XIIIe siècle, et tout jeune encore, il se rendit en Italie, à Padoue, siège de l'une des plus célèbres universités du moyen-âge. Il se consacra à l'étude de ce que l'on appelle les « arts libéraux »: grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie et musique, c'est-à-dire de la culture générale, manifestant cet intérêt typique pour les sciences naturelles, qui devait bientôt devenir le domaine de prédilection de sa spécialisation. Au cours de son séjour à Padoue, il fréquenta l'église des dominicains, auxquels il s'unit par la suite avec la profession des vœux religieux. Les sources hagiographiques font comprendre qu'Albert a pris cette décision progressivement. Le rapport intense avec Dieu, l'exemple de sainteté des frères dominicains, l'écoute des sermons du bienheureux Jourdain de Saxe, successeur de saint Dominique à la tête de l'Ordre des prêcheurs, furent les facteurs décisifs qui l'aidèrent à surmonter tout doute, vainquant également les résistances familiales. Souvent, dans les années de notre jeunesse, Dieu nous parle et nous indique le projet de notre vie. Comme pour Albert, pour nous tous aussi, la prière personnelle nourrie par la Parole du Seigneur, l'assiduité aux sacrements et la direction spirituelle donnée par des hommes éclairés sont les moyens pour découvrir et suivre la voix de Dieu. Il reçut l'habit religieux des mains du bienheureux Jourdain de Saxe.
Après son ordination sacerdotale, ses supérieurs le destinèrent à l'enseignement dans divers centres d'études théologiques liés aux couvents des Pères dominicains. Ses brillantes qualités intellectuelles lui permirent de perfectionner l'étude de la théologie à l'Université la plus célèbre de l'époque, celle de Paris. Albert entreprit alors l'activité extraordinaire d'écrivain, qu'il devait poursuivre toute sa vie.
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Belgique : à quel(s) saint(s) se voue-t-on en ce 15 novembre, jour de la fête du roi ?
De Fabrice de Chanceuil sur aleteia.org :
Les saints de la fête du Roi en Belgique
16/11/20 mis à jour le 10/11/22
La fête du Roi, en Belgique, a beaucoup de sens, par le nombre des saints auxquels elle se rattache. Elle a lieu tous les 15 novembre.
Le 15 novembre est la journée où, chaque année, est célébrée la fête du Roi en Belgique. Cette fête a été instituée en 1866, un an après la montée sur le trône du roi Léopold II parce que le 15 novembre est, dans le calendrier liturgique germanique, le jour de la saint Léopold, margrave d’Autriche mort en 1136 et vénéré comme un monarque juste et généreux. Trois rois des Belges ont porté ce prénom.
Des rois et des saints
Sous le règne du roi Albert Ier, la date de la fête du Roi a été reportée au 26 novembre, jour de la saint Albert, en l’occurrence Albert de Haigerloch, bienheureux de la famille des Hohenzollern, moine et curé en Bavière mort en 1113. Il aurait pu, somme toute, paraître plus logique de fixer alors la fête du Roi au 24 novembre puisqu’elle correspond à la fête d’Albert de Louvain, évêque de Liège mort en 1192. Ce serait oublier que la mère du roi Albert était née Marie de Hohenzollern-Sigmaringen.
Par un curieux hasard du destin, elle mourut un 26 novembre, en 1912.Le roi, ne voulant pas associer la fête qui lui était rendue au souvenir de sa mère décédée, rétablit la date du 15 novembre pour au moins jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Finalement, la date du 15 novembre s’est imposée et le roi Baudouin l’a définitivement retenue en 1952.
De fait, cette date a beaucoup de sens pour la dynastie belge qui, outre trois Léopold, a compté deux Albert, puisque, avant d’être la fête de saint Léopold dans le calendrier germanique, le 15 novembre est d’abord celle, dans le calendrier liturgique universel, de saint Albert de Bollstadt. Plus connu sous le nom du docteur de l’Église, Albert le Grand, il fut un éminent frère dominicain réunissant les qualités de théologien, philosophe, naturaliste et chimiste. Cet évêque de Ratisbonne, mort à Cologne en 1280, fut notamment le maître de saint Thomas d’Aquin. D’ailleurs, sous la régence du prince Charles, après la Seconde Guerre mondiale, la fête s’est appelée Fête de la Dynastie. Ce nom est encore parfois utilisé dans le langage courant, même s’il ne correspond plus à la dénomination officielle.
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Saint Albert le Grand, évêque et docteur de l'Église (1193-1280)
Sur Evangelizo.org : Saint Albert le Grand naquit aux environs d'Augsbourg de parents riches. Dès son enfance, il montra dans ses études une rare perspicacité ; le goût des sciences lui fit abandonner les traditions chevaleresques de sa famille et le conduisit à l'université de Padoue où il sut tempérer son ardeur pour l'étude par une vive piété. À l'âge de trente ans, encore incertain de son avenir, mais inspiré par la grâce, il alla se jeter aux pieds de la très Sainte Vierge, et crut entendre la céleste Mère lui dire : « Quitte le monde et entre dans l'Ordre de Saint-Dominique. » Dès lors, Albert n'hésita plus, et malgré les résistances de sa famille, il entra au noviciat des Dominicains. Tels furent bientôt ses progrès dans la science et la sainteté, qu'il dépassa ses maîtres eux-mêmes.
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Quand une église devient "temple de la raclette"

L'église Sainte-Julienne à Verviers sera le théâtre d'un évènement exceptionnel : une méga raclette sous les voûtes de l'édifice. De quoi ramener à l'église des gens qui la fréquentent de moins en moins, nous dit-on ! Les esprits chagrins qui déplorent une perte du sens du sacré et qui s'interrogent sur le laxisme de ceux qui abandonnent un lieu consacré à la mangeaille et à la beuverie n'ont qu'à dégager. Les effluves du fromage fondu remplaceront ceux de l'encens pour le plus grand plaisir de ceux qui se réjouissent de voir notre patrimoine religieux transformé en temples du n'importe quoi.
- https://www.sudinfo.be/
id1066816/article/2025-11-13/ inedit-verviers-leglise- sainte-julienne-se-transforme- en-temple-de-la-raclette - https://www.lavenir.net/
regions/verviers/2025/11/10/ verviers-une-raclette-geante- dans-leglise-sainte-julienne- LBXIBEM3YRAVPND2AEAFHOATMI/ - https://www.facebook.com/
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status/1988896378030866457
Les commentaires parus sous ces articles sont édifiants...Quelle sera la réaction de l'évêque de Liège et des responsables locaux ? A suivre...Pour rappel :Selon le droit canonique de l'Église catholique, tel que défini dans le Code de droit canonique de 1983 (livre IV, partie III, sur les lieux sacrés), une église est un lieu sacré dédié au culte divin. Le canon 1210 est particulièrement central à cette question : « Dans un lieu sacré, on ne peut admettre que ce qui sert à exercer ou à promouvoir le culte, la piété et la religion ; tout ce qui est incompatible avec la sainteté du lieu est interdit. » Cependant, l'ordinaire (généralement l'évêque) peut autoriser d'autres usages dans des cas particuliers, pourvu qu'ils ne soient pas contraires à la sainteté du lieu.
Activités permises dans une église
Les activités autorisées doivent donc être en lien direct avec le culte, la piété ou la religion. Voici les principales, basées sur les canons pertinents (notamment 1210, 1214 et suivants) :
- Célébrations liturgiques et sacramentelles : La messe (eucharistie), les baptêmes, les mariages, les funérailles, les confirmations, les ordinations, et autres sacrements. L'église est avant tout destinée au culte divin public (canon 1214).
- Prières et dévotions personnelles ou collectives : Prière individuelle, adoration eucharistique, récitation du rosaire, stations de la croix, ou méditations spirituelles.
- Cérémonies religieuses : Processions, bénédictions, retraites spirituelles, ou pèlerinages qui favorisent la piété.
- Activités éducatives ou formatrices religieuses : Catéchisme, conférences sur la foi, ou formations bibliques, si elles promeuvent la religion et ne perturbent pas le caractère sacré.
- Concerts de musique sacrée : Autorisé si cela élève l'âme vers Dieu (par exemple, musique liturgique ou sacrée), mais seulement avec l'approbation de l'autorité ecclésiastique.
- Œuvres de charité pieuses : Collectes pour des causes religieuses ou caritatives, dans la mesure où elles servent la piété (par exemple, aides aux pauvres au nom de la foi).
Activités interdites ou restreintes
Tout ce qui est « profane » ou incompatible avec la sainteté est prohibé, sauf exception accordée par l'évêque. Exemples :
- Activités commerciales (ventes, sauf pour des objets pieux comme des cierges).
- Événements politiques, réunions syndicales ou manifestations civiles.
- Concerts profanes, spectacles théâtraux ou danses non religieuses.
- Utilisations qui pourraient causer un scandale ou violer la sainteté (canon 1211), comme des actions gravement injurieuses.
En résumé, l'église doit rester un espace de rencontre avec le divin, et toute activité doit être évaluée à cette aune. Pour des cas spécifiques, il est recommandé de consulter l'autorité diocésaine locale, car des normes complémentaires peuvent exister.
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De nouveaux massacres mettent en lumière le « génocide chrétien » qui va croissant au Nigéria
De Ngala Killian Chimtom sur Crux :
De nouveaux massacres mettent en lumière le « génocide chrétien » croissant au Nigéria
13 novembre 2025YAOUNDÉ, Cameroun – Au moins vingt chrétiens ont été tués en 24 heures dans l'État de Taraba, au Nigéria, ce qui est perçu comme une aggravation du spectre de la persécution des chrétiens dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Des témoignages indiquent que des éleveurs peuls ont pris d'assaut des maisons et des lieux de culte dans plusieurs localités de la zone de gouvernement local de Wukari entre le 9 et le 11 novembre.
Truth Nigeria a décrit les attaques comme étant « coordonnées », les assaillants tirant « sans discernement sur les maisons ».
« Je me préparais à aller à la messe tôt le matin, vers 6 heures, quand j’ai entendu le bruit de motos », a déclaré Christiana Joseph, une agricultrice de 33 ans originaire du village d’Amadu, à TruthNigeria .
« J’étais dans la cuisine quand ils ont fait irruption dans notre propriété, l’ont encerclée et ont tiré sur la maison principale », a déclaré Joseph.
« Ils ont tiré pendant environ cinq minutes en criant Allahu Akbar. Quand les coups de feu ont cessé, je suis rentrée et j'ai trouvé mon mari, John Joseph, avec qui j'étais mariée depuis 14 ans, déjà mort », a-t-elle ajouté.
Le père George Dogo, de la cathédrale de la Sainte-Famille, a déclaré que des corps étaient encore extraits des décombres, signe que le bilan des morts pourrait s'alourdir.
Le directeur d'Intersociety, la Société internationale pour les libertés civiles et l'État de droit, Emeka Umeagbalasi, a déclaré qu'au moins 78 personnes avaient été tuées au Nigéria durant la même période. Par ailleurs, des milliers de chrétiens sont toujours retenus captifs dans des camps forestiers répartis dans plusieurs États.
« Des centaines de chrétiens, jusqu’à 800, sont toujours détenus dans le camp forestier de Rijana malgré la proximité de cet endroit avec environ deux camps militaires », a déclaré Umeagbalasi à Crux .
Il a également identifié d'autres lieux, notamment « un autre appelé le camp de Sule Keneko, où des bergers peuls détiennent des chrétiens », et des camps près des « fermes de Danjuma dans la région de Wukari, dans l'État de Taraba ».
Umeagbalasi a dressé le tableau d'une persécution systémique qui, selon lui, s'est intensifiée ces dernières semaines.
« À Enugu, au moins 14 paroisses subissent des attaques constantes depuis 2021 », a-t-il déclaré.
Il s'agit notamment de douze paroisses anglicanes et de deux paroisses catholiques dans la région de Nhamufu, qui borde les États de Benue et d'Ebonyi.
« Malheureusement, ces attaques ont été étouffées… par le gouvernement de l’État d’Enugu et les agences des forces de sécurité, notamment la police et l’armée », a-t-il déclaré à Crux .
Umeagbalasi a accusé les autorités de tenter délibérément de faire taire les témoins et de contrôler le récit. Il a affirmé que des bénévoles d'églises locales qui avaient pris la parole avaient été « arrêtés, piégés et détenus pendant plusieurs semaines », puis sommés de ne pas mentionner les « djihadistes peuls », mais plutôt d'utiliser le terme « affrontements intercommunautaires » pour décrire ce qui se passe au Nigeria.
Il a énuméré les récents massacres survenus dans l'État de Taraba, où jusqu'à 30 chrétiens ont été tués ; dans l'État de Plateau, où neuf personnes ont été tuées, dont un pasteur ; et dans l'État de Kaduna, où 10 autres personnes, dont un pasteur, ont été assassinées.
Des données récentes d'Intersociety indiquent qu'au moins 7000 chrétiens ont été tués au Nigéria entre janvier et novembre de cette année.
La violence a atteint un paroxysme d'horreur en juin avec le massacre de Yelewata dans l'État de Benue, qui a coûté la vie à au moins 280 personnes en seulement deux jours d'attaques. D'autres raids meurtriers ont suivi dans l'État, notamment le massacre de Sankera en avril, où plus de 72 personnes ont été tuées à coups de machette, et des attaques ultérieures à Gwer Ouest et dans d'autres régions, faisant des dizaines de victimes supplémentaires.
Umeagbalasi a déclaré à Crux que la violence avait atteint des niveaux terrifiants, mais que le plus inquiétant était la « complicité de l'État ».
« Lorsqu'ils sont attaqués, si vous appelez les soldats, ils ne répondront pas », a-t-il déclaré. « Mais après l'attaque, ils arriveront et vous aideront à ramasser les cadavres. Ils les emporteront. Ils reviendront ensuite saisir tous les téléphones portables des environs, arrêter leurs propriétaires et les accuser de complot. »
Il a également affirmé l'existence de vastes « camps djihadistes peuls » où des centaines de chrétiens sont retenus en otages, dont un dans le sud de Benue avec « jusqu'à 800 » captifs situés près de deux formations militaires.
Umeagbalasi a déclaré que la désignation du Nigéria par les États-Unis comme pays particulièrement préoccupant était certes un signe positif, mais qui ne portera aucun fruit si elle n'est pas accompagnée de mesures fermes.
« Le gouvernement nigérian utilise tous les moyens malhonnêtes et falsifiés pour induire en erreur le gouvernement des États-Unis et lui faire croire qu'il a commencé à agir », a-t-il déclaré.
Il a exhorté les États-Unis à « dépasser les désignations générales et à cibler plutôt des groupes spécifiques », comme les djihadistes peuls.
« Une fois que vous serez en mesure de cibler ces personnes, les choses changeront », a-t-il insisté, avertissant que sans intervention directe et ciblée, « l’extermination se poursuit ».
Le président Donald Trump a récemment désigné le Nigéria comme un pays particulièrement préoccupant, indiquant ainsi que le gouvernement américain considère que le Nigéria se livre à des « violations systématiques, continues et flagrantes de la liberté religieuse ».
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