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BELGICATHO

  • Le pape François oui, l'Eglise non : un sondage révèle que le pape est la personne la plus digne de confiance en Italie

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    De zenit.org (en) :

    Le pape François oui, l'Eglise non : un sondage révèle que le pape est la personne la plus digne de confiance en Italie

    Deux tiers des Italiens considèrent que l'engagement du pape François en faveur de la paix et de la fraternité est l'une des caractéristiques marquantes de son pontificat. Son insistance sur l'aide aux marginalisés et la promotion des valeurs de l'Évangile trouve un écho auprès de 60 % des personnes interrogées. De plus, son approche de la communication, qui allie, selon l'étude, clarté et compassion, lui a valu une admiration générale.

    21.01.2025

    Le pape François est la figure qui suscite le plus de confiance chez les Italiens, 76% d'entre eux exprimant leur confiance dans son leadership. Cette confiance va bien au-delà de la pratique religieuse. Ces résultats proviennent d'une  étude récente de l'Institut Demopolis , qui a interrogé plus de 3 000 Italiens pour explorer le sentiment public autour du Jubilé et des défis plus larges auxquels l'Église catholique est confrontée.

    L’espérance en temps de crise : un thème déterminant pour 2025

    Le thème central du Jubilé, « l’espérance », trouve une profonde résonance dans un monde où 75 % des Italiens estiment que l’espérance est en crise. Plutôt que de se concentrer uniquement sur le renouveau spirituel, beaucoup considèrent l’Année Sainte comme une plateforme pour répondre aux problèmes sociétaux urgents. Un nombre significatif de 70 % espèrent que le Jubilé amplifiera les efforts en faveur de la paix dans les régions déchirées par la guerre, tandis qu’une majorité attend de l’Église qu’elle renforce son plaidoyer contre la pauvreté, la faim et les inégalités, caractéristiques du pontificat du pape François.

    Deux tiers des Italiens considèrent que l'engagement du pape François en faveur de la paix et de la fraternité est l'une des caractéristiques marquantes de son pontificat. Son insistance sur l'aide aux marginalisés et la promotion des valeurs de l'Évangile trouve un écho auprès de 60 % des personnes interrogées. De plus, son approche de la communication, qui allie, selon l'étude, clarté et compassion, lui a valu une admiration générale.

    Plus de 40 % des personnes interrogées soulignent notamment l’importance qu’il accorde aux jeunes et sa vision d’une Église inclusive et en phase avec le monde moderne. Son engagement en faveur de l’environnement, illustré par son encyclique « Laudato Si », est également considéré comme un aspect caractéristique de son leadership.

    Les défis auxquels l'Église est confrontée

    Si le pape François jouit d’un niveau de confiance élevé, la confiance dans l’Église en tant qu’institution est en retrait (45 %). Cet écart reflète des tendances sociétales plus larges, notamment une baisse de la participation religieuse. Bien que 72 % des Italiens se déclarent catholiques, seulement un sur six assiste régulièrement à la messe.

    Les principaux défis identifiés par l’opinion publique sont notamment la réconciliation de la foi avec les réalités modernes, la lutte contre les scandales d’abus sexuels et l’engagement des jeunes générations. En outre, beaucoup considèrent que l’Église doit maintenir sa place dans les discussions sur la paix et la justice tout en faisant face à un déclin des vocations.

    Appels au renouveau et à la créativité

    Le Jubilé est un moment de réflexion et de nombreux Italiens le voient comme une occasion pour l’Eglise d’évoluer. Une majorité d’entre eux, 57 %, plaident pour une expression plus créative de la foi afin d’attirer les jeunes générations. Près de 40 % appellent à une plus grande implication des laïcs et des femmes, tandis que d’autres suggèrent de tirer parti des technologies et des médias sociaux pour renforcer les liens au sein de la communauté religieuse.

    Il est intéressant de noter qu'un segment plus restreint mais très actif (environ 20 %) souligne l'importance de défendre la tradition comme moyen de revitaliser l'Église. Cette tension entre innovation et tradition souligne la complexité du chemin que doit parcourir l'Église.

    La capacité du pape François à répondre aux préoccupations du monde réel a fait de lui une figure de confiance non seulement parmi les catholiques, mais aussi dans toute la population italienne. Comme l'a observé Pietro Vento, directeur de Demopolis, « les Italiens apprécient la capacité du pape à s'adapter aux besoins réels des familles et sa capacité à communiquer avec clarté et authenticité ».

  • Les citoyens européens ne voudraient pas du droit à l’avortement

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    De Franziska Harter sur le Tagespost :

    Les citoyens européens ne veulent pas du droit à l’avortement

    Si l’on prend comme référence les propositions présentées au Parlement européen, les citoyens de l’UE ne veulent ni d’un droit fondamental à l’avortement ni d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité. Mais dans quelle mesure ces chiffres sont-ils significatifs ?

    23 janvier 2025

    L’Union européenne est accusée à plusieurs reprises d’être éloignée de ses citoyens et de manquer de la transparence nécessaire. Il n’est pas étonnant que très peu de citoyens européens sachent qu’il existe un service qui fait office d’interface entre les citoyens et le Parlement européen. L'unité des demandes de renseignements des citoyens, également connue sous le nom de Ask EP, répond aux lettres, courriels et autres demandes du public concernant les activités, les positions et les questions générales de l'UE du Parlement.

    L’avortement ne devrait pas être inclus dans la Charte des droits fondamentaux

    En 2024, « Ask EP » a reçu 10 578 demandes individuelles – telles que des questions sur des préoccupations personnelles, des opportunités de stage et d’emploi, ainsi que des possibilités de visiter le Parlement – ​​et 90 709 demandes de campagne coordonnées.

    Lors de la plus grande campagne jamais enregistrée par Ask EP, plus de 59 000 citoyens ont appelé les députés en 2024 à voter contre l'inclusion du droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE. En avril 2024, le Parlement a adopté une résolution appelant le Conseil européen à lancer un processus visant à inclure le droit à un avortement sûr et légal dans la Charte. La proposition d' inclure le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE remonte au président français Emmanuel Macron . La France a inscrit le droit fondamental à l’avortement dans sa constitution en mars 2024.

    Pas de reconnaissance de la maternité de substitution à l’échelle européenne

    Début 2024, près de 16 000 messages ont également été reçus en allemand dans lesquels des citoyens exprimaient leurs inquiétudes face à une proposition de la Commission européenne visant à réglementer la reconnaissance de la parentalité dans l'UE. Les citoyens ont appelé les membres du Parlement à voter contre la proposition car elle empièterait sur les pouvoirs législatifs des pays de l'UE.

    La proposition prévoit la création d'un certificat européen de parentalité pour faciliter la reconnaissance de la parentalité établie dans un État membre dans d'autres États membres. En effet, tous les pays de l’UE seraient contraints de s’adapter au pays doté de la loi sur la filiation la plus progressiste. Un pays qui interdit la maternité de substitution devrait également reconnaître la parentalité des personnes qui ont eu recours à la maternité de substitution dans un autre pays de l'UE et qui y ont été reconnues comme parents de l'enfant ainsi créé. Il en va de même pour l'adoption par des couples homosexuels.

    En 2024, la demande de près de 6 000 citoyens de l’UE selon laquelle l’UE devrait fixer un objectif climatique strict pour 2040 afin de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5 °C et d’éliminer progressivement les combustibles fossiles n’est qu’en troisième place en 2024. 

    Tant la modification de la Charte des droits fondamentaux de l’UE que l’introduction d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité nécessitent le consentement de tous les États membres et sont actuellement peu probables.

    Que disent les témoignages des citoyens ?

    Selon l'Office fédéral de la statistique, l'UE comptait 452,9 millions de citoyens en 2024. Sur 59 000 citoyens, 0,01 pour cent se sont prononcés contre un droit fondamental à l'avortement inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE, ce qui pourrait être considéré comme un chiffre négligeable. Toutefois, pour évaluer l'importance de ces chiffres, trois éléments doivent être pris en compte : selon la règle empirique utilisée par les politiques pour évaluer le poids des lettres des citoyens, chaque lettre individuelle représente 1 000 personnes supplémentaires. Cela signifie que la proportion de citoyens qui rejettent le droit à l’avortement s’élève déjà à dix pour cent. En outre, il convient de tenir compte de la considération formulée au début : la possibilité de contacter directement le Parlement européen est probablement beaucoup moins connue des citoyens de l'UE que, par exemple, de leur propre membre du Bundestag. Troisièmement, le nombre de 59 000 citoyens, aussi petit soit-il, doit être comparé au nombre de communications sur d'autres sujets. La question de l’avortement y est clairement gagnante.

    Enfin, il convient de noter que les communications au sujet du droit à l'avortement et de la reconnaissance transfrontalière de la parentalité sont des demandes reçues dans le cadre de campagnes coordonnées. Peu importe ce que vous pensez du jeu des chiffres, une chose est claire : le réseau européen pour les droits à la vie et la protection de l’enfance fonctionne. Et c'est une bonne nouvelle.

  • L’autobiographie du Pape François est en vente; beaucoup de bruit pour rien

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur Diakonos.be) :

    L’autobiographie du Pape François est en vente. Beaucoup de bruit pour rien

    Étrange autobiographie que celle réalisée dernièrement par Jorge Mario Bergoglio, lancée à grand renfort de publicité dans le monde entier. Une autobiographie dont la première partie, qui s’étale sur presque 400 pages, parle davantage de sa famille que de lui enfant puis adolescent, et dont la suite passe sous silence ce qu’on s’attendrait le plus à lire, c’est-à-dire sa vie d’adulte avant et après son élection comme Pape.

    « À chaque fois qu’un pape tombe malade, on sent souffler comme un vent de conclave », écrit-il. Avant d’ajouter tout de suite « je me sens bien », « je peux manger de tout », et « je suis vieux » (comme sur la photo ci-dessus, prise le 18 janvier, avec un bras en écharpe après une chute, mais que cela n’affecte en rien son agenda).

    Pour sa sépulture, il a déjà opté pour la basilique de Sainte-Marie-Majeure « dans la pièce où l’on range pour le moment les chandeliers ». Et quant au choix de son successeur, qu’on se débrouille. Il raconte son élection comme Pape en 2013 en une vingtaine de pages, pour dire que tout s’est passé sans le moindre plan établi à l’avance, et que les votes n’ont commencé à pleuvoir sur lui qu’à partir de l’avant-dernier scrutin, sans savoir d’où ils venaient, et que lui aussi a tout improvisé sur le moment, du nom de François, aux premiers mots prononcés depuis la loggia des bénédictions, on apprend aussi qu’il n’a pas fait le choix d’habiter à Sainte-Marthe par amour de la pauvreté mais « pour des raisons psychiatriques », parce que « je ne peux pas vivre sans des gens autour de moi ».

    Après avoir évacué le champ des conjectures sur le prochain conclave, auquel le livre ne fait d’ailleurs pas la moindre allusion, il est cependant utile de noter quelques déclarations, ainsi que de nombreux silences.

    *

    La raison, par exemple, pour laquelle il ne cesse d’évoquer et d’exalter, dans sa prédication actuelle, le rôle des grands-parents dans la transmission de la foi à leurs petits-enfants, en ignorant les papas et les mamans, est bien expliquée par l’histoire de son propre lien affectif très fort avec sa grand-mère paternelle Rosa, « la pierre angulaire de mon existence », et par la relation difficile avec sa mère, Regina Maria qui, oui, depuis son enfance, lui faisait écouter et aimer les opéras, mais qui le faisait aussi « pleurer toutes les larmes de mon corps avec une angoisse qui me prenait aux tripes », ainsi que par ses querelles fréquentes avec son père. Ce dernier n’a jamais accepté que de son fils entre au séminaire, et pendant des années, il n’y a d’ailleurs jamais mis les pieds jusqu’au jour de son entrée dans la Compagnie de Jésus, tout en « gardant une certaine réserve » même après.

    *

    Le Pape François évoque clairement dans son livre une autre aventure de jeunesse, à savoir son adhésion au péronisme. Sa famille, non — écrit-il — ils étaient tous antipéronistes et même « radicaux ». Son maître à penser en politique, Esther Ballestrino de Careaga, était une marxiste pure et dure. Et pourtant, depuis son adolescence, il avoue avoir eu de la « sympathie » pour « les réformes sociales que Perón mettait en œuvre », jusqu’à en venir presque aux mains avec un oncle qui « n’arrêtait pas de dire du mal » de Perón et d’Evita, au cours d’une rixe « qui a été un peu le baptême public de ma passion politique ».

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  • Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

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    De

    Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, le chef de l'USCCB a exprimé son accord avec le président.

    Le président de la Conférence épiscopale américaine a critiqué mercredi certains des premiers décrets du président Donald Trump sur des questions clés, notamment l'immigration et la peine capitale, avertissant que des dommages pourraient être causés aux « plus vulnérables d'entre nous ».

    Trump, dès son entrée en fonction lundi, a signé une série de décrets comprenant des restrictions sévères sur l'immigration , une directive en faveur de la peine de mort, un retrait d'un pacte climatique mondial clé et un décret affirmant la réalité du sexe biologique.

    Le président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), l'archevêque Timothy Broglio, a déclaré mercredi dans un communiqué qu'il était en désaccord avec certains ordres, les qualifiant de « profondément troublants ».

    « Certaines dispositions contenues dans les décrets exécutifs, comme celles qui portent sur le traitement des immigrants et des réfugiés, l’aide étrangère, l’extension de la peine de mort et l’environnement, sont profondément troublantes et auront des conséquences négatives, dont beaucoup porteront préjudice aux plus vulnérables d’entre nous », a écrit l’archevêque Broglio.

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, l'archevêque Broglio a exprimé son accord avec Trump.

    « D’autres dispositions des décrets exécutifs peuvent être considérées sous un jour plus positif, comme la reconnaissance de la vérité sur chaque personne humaine en tant qu’homme ou femme », a déclaré l’archevêque Broglio.

    L'archevêque Broglio a souligné que ni l'Église catholique ni l'USCCB ne sont alignées sur « aucun parti politique ». Les enseignements de l'Église « restent inchangés » indépendamment des dirigeants politiques, a-t-il déclaré.

    Le prélat a évoqué l'année jubilaire de 2025 et a déclaré que les évêques américains priaient pour que « en tant que nation bénie de nombreux dons, nos actions démontrent une réelle attention envers nos sœurs et frères les plus vulnérables, y compris les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées et infirmes, les migrants et les réfugiés ».

    « Nous espérons que les dirigeants de notre pays reconsidéreront ces actions qui ne respectent pas seulement la dignité humaine de quelques-uns, mais celle de nous tous », a déclaré l’archevêque.

    L'USCCB a déclaré qu'elle publierait des informations supplémentaires sur les décrets exécutifs sur son site Web.

    Le retrait de Trump de l'accord de Paris sur le climat représente la deuxième fois que le président retire le pays du pacte environnemental mondial ; il s'était retiré une première fois de l'accord en 2020. Le président de l'époque, Joe Biden, a rejoint l'accord en 2021.

    Le décret de Trump en faveur de la peine de mort a été largement perçu comme une réprimande des politiques antérieures de Biden sur la peine de mort, notamment un moratoire sur les exécutions fédérales en 2021 ainsi que la commutation par Biden en décembre 2024 de 37 prisonniers du couloir de la mort fédéral.

    Les décrets de Trump sur l'immigration sont le résultat de plusieurs années de promesses politiques visant à lutter contre les passages illégaux à la frontière sud des États-Unis. Le président s'est engagé à procéder à des expulsions massives d'immigrants illégaux vivant aux États-Unis.

    Plus tôt ce mois-ci, le pape François a fermement condamné les projets d'expulsion massive de Trump aux États-Unis, déclarant que « si cela est vrai, c'est une honte ».

    Lire également : Le décret de Trump interdit l'idéologie du genre et affirme que la vie commence à la conception

  • Les Noces de Marie et Joseph, une célébration à réintroduire

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    De Luisella Scrosati sur la NBQ :

    23 janvier 2025

    Les Noces de Marie et Joseph, une célébration à réintroduire

    Jusqu'en 1961, la liturgie rappelait à la date d'aujourd'hui le mariage virginal des deux saints Époux, signe de l'union et de l'union la plus parfaite qui existe : celles de Dieu et de son Église. Un message extrêmement actuel en temps de crise dans le mariage et la vie consacrée.

    Bernardino Luini, Mariage de Marie et Joseph (1528)

    Jusqu'en 1961, le calendrier liturgique du rite romain incluait le Mariage des SS parmi les fêtes à célébrer en certains endroits le 23 janvier. Vierge. Le grand promoteur de cette célébration liturgique, qui se répandit plus tard parmi certains ordres religieux, principalement les franciscains, fut le chancelier de l'Université de Paris, Jean Charlier de Gerson (1363-1429), également connu sous le nom de docteur Christianissimus , disciple d'une figure gigantesque. du cardinal Pierre d'Ailly (1350-1420), auquel il succéda comme chancelier en 1395.

    Le nom de Jean Gerson est fortement lié à celui de saint Joseph, car le théologien et mystique français a déployé de nombreuses énergies pour approfondir théologiquement la figure du père putatif de Jésus et diffuser sa dévotion. Il soutenait, par exemple, sa sanctification in utero, un peu semblable à celle de Baptiste ; mais surtout il œuvra pour qu'une fête liturgique soit reconnue et célébrée en l'honneur des noces de l'époux le plus chaste avec la très sainte Vierge.
    En août 1413, il écrit à ce propos une lettre, l' Épitre sur le culte de saint Joseph , adressée à toutes les églises, notamment celles dédiées à la Madone sous quelque titre que ce soit. Ce fut la première d'une longue série d'exhortations répétées pour sensibiliser le monde catholique, religieux et civil, à accorder une plus grande attention au culte de Saint Joseph et spécifiquement au Saint Mariage. Le 26 septembre de la même année, il fit une exhortation publique ; le 23 novembre, il s'adressa au duc de Berry, lui demandant d'être le premier à établir cette fête ; à la même époque, il publie les célèbres Considérations sur saint Joseph ; entre 1414 et 1417, il écrit Joséphine, un poème d'environ trois mille hexamètres latins et plus de trois cents notes en deux volumes, qui passe en revue les mystères de la vie du Christ en relation avec saint Joseph et introduit l'idée d'une « trinité » terrestre, celle de la Sainte Famille.

    On doit à Gerson une réflexion très intéressante sur le sens du mariage virginal de Marie et Joseph . Dans les Considérations , il soulignait comment dans ce mariage « est signifiée l'union de la sainte Église avec Jésus son époux, et de l'âme avec Dieu ». Il n'est pas difficile de reconnaître l'écho du texte fondamental de saint Paul (cf. Eph 5, 25-32), qui révèle le grand mystère du mariage en référence à la relation sponsale entre le Christ et l'Église ; mais il est particulièrement pertinent que l'expression de l'Apôtre soit attribuée au mariage de Marie et Joseph, presque comme pour souligner chez ce dernier le caractère exemplaire et archétypal de tout mariage.

    On retrouve la même insistance dans un discours qu'il prononça devant le roi, dans lequel Gerson rendait grâce « à l'époux virginal de Notre-Dame, saint Joseph, dont le mariage était le signe de l'union et de l'union les plus parfaites qui existent : celles de Dieu et de son Église. Nous devons honorer ce mariage virginal, cette union sacrée et sacro-sainte, nous qui désirons la paix et l'union." Le contexte historique était celui de la grande division du christianisme, due au grand schisme d’Occident ; le mariage de Marie et Joseph a été rappelé pour demander la paix et l'union, mais une fois de plus, nous voyons comment ce mariage s'élève au-dessus de tout autre en termes de sa capacité à signifier l'union entre Dieu et l'Église, non seulement pour la sainteté morale de ses membres, mais aussi pour sa caractéristique de mariage contracté entre un homme et une femme à qui Gerson prétendait avoir obtenu le singulier privilège de la sanctification dans le sein maternel, c'est-à-dire de naître sans péché originel.

    Aujourd'hui, nous avons la certitude que, dans le cas de la Vierge, c'était bien plus , c'est-à-dire le privilège singulier de l'Immaculée Conception ; dans le cas de saint Joseph, l'Église ne dispose pas d'un enseignement uniforme et définitif sur sa sanctification dans le sein maternel, ni sur sa conception immaculée, bien qu'un argument fort souligne la commodité au moins de sa sanctification in utero, puisqu'il était prédestiné à être non seulement le Précurseur du Fils de Dieu, comme saint Jean-Baptiste, dont nous connaissons avec certitude sa sanctification dans le ventre de sa mère, mais encore le Père putatif, car il est l'époux le plus chaste de la toujours vierge Marie .

    Faisons un pas de plus : « Et voici, au seuil du Nouveau Testament, comme déjà au seuil de l'Ancien, il y a un couple. Mais, tandis que celle d'Adam et d'Ève fut la source du mal qui inonda le monde, celle de Joseph et de Marie constitue le sommet d'où la sainteté se répand sur toute la terre. Le Sauveur a commencé l'œuvre de salut par cette union virginale et sainte, dans laquelle se manifeste sa volonté toute-puissante de purifier et de sanctifier la famille, ce sanctuaire de l'amour et ce berceau de la vie. Ainsi saint Jean-Paul II dans Redemptoris Custos (n. 7), citant saint Paul VI.

    Le texte est remarquable, car il reprend la grande idée théologique de la « récapitulation » de saint Irénée de Lyon., mais cette fois incluant le mariage de Marie et Joseph. Rappelons que la récapitulation considère la rédemption des hommes comme un renouveau de l'ordre ancien, défiguré par le péché. Et donc le premier Adam est récapitulé/renouvelé dans le nouveau, Jésus-Christ, comme la première Ève l'est dans la seconde, Sainte Marie, constituant ainsi un nouveau couple (Jésus-Marie) qui renouvelle et remplace l'ancien (Adam-Ève). . L'inclusion du couple marial-Joseph comble, pourrait-on dire, une lacune dans le parallèle, car la relation entre Jésus et Marie était mystiquement sponsale, mais dans leurs relations humaines, elle était celle de la mère et du fils. Il était donc opportun qu'un véritable couple nuptial au niveau humain inaugure les temps nouveaux, récapitulant et dépassant l'ancien couple, qui marquait le début des temps anciens. Le mariage de Marie et Joseph inaugure une « nouvelle création » : Dieu conduit à nouveau la nouvelle Ève à l'homme (cf. Gn 2, 22), mais cette fois dans une relation non seulement libérée de toute concupiscence, mais élevée à la virginité perpétuelle qui scelle et garantit l'intervention directe de Dieu tant dans la conception que dans la personne à naître.

    Le mariage de Marie et Joseph signifie ainsi l'union du Christ et de l'Église plus que tout autre mariage de la Nouvelle Alliance et devient l'archétype à la fois du mariage et de la virginité et du célibat consacrés. Le manque de consommation n'enlève en rien le don mutuel complet des époux, qui deviennent véritablement maîtres du corps de l'époux, mais il en sauvegarde l'intégrité au service de Dieu ; leur union maintient ainsi la note de la garde de la virginité, caractéristique de la relation entre le Christ et l'Église, sans sacrifier la véritable fécondité, que Dieu accorde d'une manière mystérieuse, supérieure à celle conçue dans la création. C'est dans ce mariage que Dieu a donc placé les origines de la vie chrétienne, exprimée à la fois sous la forme de la vie conjugale et dans celle de la virginité pour le Royaume des Cieux. Vraiment, « ce mystère est grand ! ».

    Et, face à la crise radicale du mariage et de la vie consacrée , ce pourrait être une grande grâce de réintroduire cette fête dans le calendrier liturgique. Mais cette fois, non seulement pour un ordre religieux quelconque, mais pour l’Église universelle, de sorte que là où le péché abonde, la grâce surabonde.

  • Un prêtre espagnol pourrait être poursuivi pour avoir refusé la communion

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    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    Un prêtre espagnol pourrait être poursuivi pour refus d'Eucharistie

    20 janvier 2025

    Alors que le conflit se poursuit entre le gouvernement espagnol et les dirigeants ecclésiastiques, le ministre de l'Égalité du pays a déclaré samedi qu'un prêtre de paroisse pourrait être poursuivi au pénal pour avoir interdit au maire d'une petite ville ayant une relation homosexuelle de recevoir l'Eucharistie.

    Mais le diocèse du prêtre a déclaré qu'il n'avait pas commis d'acte criminel de discrimination en agissant en accord avec les normes disciplinaires de l'Église concernant l'administration de la Sainte Communion.


    « [Refuser la communion] est contraire à la Constitution espagnole », a déclaré la ministre de l’Égalité, Ana Redondo, lors d’une interview le 18 janvier, ajoutant que l’Église « ne peut pas, même s’il n’existe pas de loi spécifique, être soustraite aux règles constitutionnelles, au principe d’égalité et de non-discrimination de l’article 14 ».

    « On ne peut pas discriminer un citoyen LGBTI et l’obliger à choisir entre sa foi ou sa condition sexuelle. C’est clairement discriminatoire et j’espère qu’il y aura une contestation judiciaire », a-t-elle ajouté.

    Les remarques du ministre font suite à une déclaration du 11 janvier de Rubén García, maire de la petite ville de Torrecaballeros, à Ségovie.

    Garcia a déclaré que son prêtre de paroisse lui avait refusé l'Eucharistie en raison de sa relation publique avec une personne du même sexe, ce qui a incité les responsables locaux du principal parti socialiste ouvrier espagnol - le PSOE - à accuser immédiatement l'Église de violer les lois anti-discrimination du pays.

    Dans une publication sur Twitter.com , García a déclaré que « le curé de Torrecaballeros m'a dit que je ne pouvais pas recevoir la Sainte Communion… en raison de ma condition sexuelle et parce que je vis avec mon partenaire. »

    García, le maire, a déclaré qu'il avait été lecteur jusqu'à il y a deux ans, lorsqu'il affirme avoir été informé qu'il ne pouvait pas continuer pour des « raisons politiques », parce qu'il est maire et membre du PSOE.

    Il a également affirmé que son curé était au courant de sa situation depuis l'arrivée du prêtre à la paroisse en août, mais lui a interdit l'Eucharistie ce mois-ci sur ordre du diocèse de Ségovie.

    Cette situation survient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement espagnol et l’Église.

    Le 23 octobre, le médiateur de la République a publié un rapport sur les abus sexuels qui fait état d'un nombre légèrement inférieur de cas d'abus en Espagne par rapport à d'autres pays : un peu plus de 2 000 en 70 ans. Mais des rapports ont également révélé que de nombreux évêques espagnols n'ont pas coopéré avec les autorités chargées de l'enquête et n'ont pas enquêté canoniquement sur les plaintes qui leur sont parvenues par l'intermédiaire des médias ou des autorités.

    Jusqu'à il y a quelques mois, les évêques étaient réticents à créer un fonds d'indemnisation pour les victimes, alors qu'ils subissaient des pressions, notamment de la part du médiateur.

    Un autre point de discorde est la Valle de los Caídos, un monument controversé construit pendant la dictature de Franco en hommage aux personnes tuées pendant la guerre civile espagnole.

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  • Selon le pape, pour résoudre le problème démographique, il faut « accueillir davantage de migrants »

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    Du Nuovo Sismografo :

    Pape François : pour résoudre le problème démographique, « accueillir davantage de migrants »


    Il l'avait déjà dit clairement : rejeter les migrants est "un péché grave" . Aujourd’hui, le pape François ajoute une autre bonne raison d’accueillir les migrants : résoudre le problème démographique. Il l'a clairement dit en s'adressant à son ami Fabio Fazio, affirmant que l'Italie a besoin de migrants parce qu'elle est plongée dans un hiver démographique.

    «Le problème doit être résolu. L'Italie n'a plus d'enfants. Laissez entrer les migrants ! C'est ainsi que le Pape a répondu au présentateur de télévision Fazio . 

    Paradoxalement, le Vatican a récemment fermé ses frontières avec un décret du 19 décembre « prévoyant une peine de 1 à 4 ans et une amende de 10 mille à 25 mille euros pour « quiconque entre sur le territoire de l'État de la Cité du Vatican avec violence, menaces ou tromperie".

    * * *

    Il Fatto Quotidiano - Hier, 19 novembre, lors de l'émission "Che tempo che fa" animée par Fabio Fazio, le Pape François a abordé diverses questions d'actualité, en se concentrant en particulier sur la question des migrants. Au cours d'un entretien qui a duré près d'une heure, le Pontife a souligné l'importance de changer l'approche à l'égard des migrants : « Quatre choses doivent être faites avec les migrants : le migrant doit être embauché, accompagné, promu et intégré. En Argentine, nous avons l'expérience de l'intégration, ici tout le monde est intégré. Si le migrant n'est pas intégré, c'est un problème."

    Il a ensuite souligné comment l'hospitalité pourrait être une solution au déclin de la natalité : « En Italie, l'âge moyen est de 46 ans : il n'y a pas d'enfants. Laissez entrer les migrants. C'est quelque chose qui doit être résolu." Le pape a également adressé un message au président des États-Unis, Donald Trump, à la veille de son investiture à la Maison Blanche, critiquant l'expulsion annoncée des immigrés illégaux : « Si c'est vrai, c'est une honte parce que cela fait payer la facture du déséquilibre aux pauvres malheureux qui n'ont rien. Cela ne va pas. Cela ne va pas résoudre les choses ».

  • « La beauté et la mission du prêtre » selon le cardinal Robert Sarah

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    Du cardinal Sarah sur le site du Catholic Herald :

    EXCLUSIF : Le cardinal Robert Sarah sur la beauté et la mission du prêtre

    21 janvier 2025

    Le 15 janvier, dans le cadre de la troisième Conférence internationale du clergé catholique qui s’est tenue à Rome, Son Éminence le cardinal Robert Sarah a prononcé un discours intitulé « La beauté et la mission du prêtre ».

    Soulignant l’importance de la beauté dans le sacerdoce, fondée sur l’intégrité et la vérité, le discours a exploré les défis de la préservation de la beauté liturgique, les dangers posés par le subjectivisme et le rôle central de la célébration de la liturgie sacrée.

    Le Catholic Herald a eu un accès exclusif au discours complet que nous prenons la liberté de publier ici :

    Chers frères dans le sacerdoce de Jésus-Christ,

    Comme je l’ai dit dans mon homélie au cours de la Sainte Messe, c’est un grand privilège et une joie d’être avec vous. Vous avez fait l’effort de venir à Rome en pèlerinage en cette année jubilaire, en provenance de vos différents apostolats à travers le monde. Merci. Merci d’être venus partager la fraternité sacerdotale que cette conférence vous offre – qu’elle vous édifie et vous fortifie vraiment. Merci d’être venus aux tombes des apôtres Pierre et Paul, qui sont le cœur même de cette ville – que vos prières devant eux vous renforcent dans votre vocation de ministres du Christ et de gardiens des mystères de Dieu (1 Co 4, 1). Que ce temps particulier de grâce vous confirme dans la foi qui nous vient des apôtres, dont nous avons la joie de vivre et que nous avons le devoir solennel d’enseigner intacte et intacte.

    Je suis très reconnaissant de l’invitation à parler sur « La beauté et la mission du prêtre ». Il y a beaucoup de choses laides et mauvaises dans notre monde, et parfois même dans l’Église, et il est facile, même pour les prêtres, de se décourager et de se déprimer. Et pourtant, chers frères, vous souvenez-vous de la beauté de votre première offrande de la Sainte Messe ? Vous souvenez-vous de l’émotion, peut-être aussi des larmes, qu’elle a provoquées ? Notre première Messe a peut-être eu lieu il y a de nombreuses années, mais la beauté de l’offrande du Saint Sacrifice est la même aujourd’hui et tous les jours ! La beauté de notre vocation à notre configuration particulière avec Jésus-Christ, la beauté de notre ministère et la beauté de notre témoignage en le portant aux autres et en amenant les autres à Lui demeurent intactes, même si nous sommes plus âgés, fatigués ou découragés. Mes frères, j’espère que le temps que nous passerons ensemble ce soir pourra vous encourager et servir d’une certaine manière à vous renouveler dans votre vocation, car les prêtres sont indispensables à l’Église fondée par Jésus-Christ. Notre Seigneur a grand besoin de chacun de nous, chers Pères !

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  • L’accord du Vatican avec la Chine est-il sur une voie sans issue ?

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    D'Ed. Condon sur The Pillar :

    L’accord du Vatican avec la Chine est-il sur une voie sans issue ?

    21 janvier 2025

    Le Saint-Siège a annoncé lundi la suppression d'un diocèse de Chine continentale et la création d'un autre, ainsi que la consécration du premier évêque du nouveau siège.

    Ces annonces regroupent deux décisions prises par le pape François concernant le territoire diocésain l'année dernière ainsi que l'installation du nouvel évêque, qui a eu lieu le 20 janvier.

    Mais que nous apprend la dernière série de restructurations diocésaines en Chine continentale sur l’accord récemment renouvelé entre le Vatican et la Chine ?

    Si, comme le soutient le Vatican, les progrès réalisés avec Pékin sont lents, les catholiques chinois peuvent-ils le voir de cette façon – ou verront-ils simplement l’Église faire des pas douloureux sur une route qui ne mène nulle part ?

    Le Saint-Siège a annoncé lundi que François avait « décidé » de supprimer le diocèse de Fenyang et de créer le nouveau diocèse de Lüliang dans le but de « promouvoir la pastorale du troupeau du Seigneur et de veiller plus efficacement à son bien spirituel ».

    En ce qui concerne les affirmations, la meilleure façon de décrire ce récit est probablement de le qualifier d’essentiellement vrai, mais incomplet.

    En réalité, la restructuration diocésaine — qui a vu quatre comtés chinois découpés dans l’ancien territoire de Fenyang et attribués à d’autres sièges — était la dernière mesure de ce type dans le cadre d’un projet plus vaste visant à redessiner la carte diocésaine du continent pour mieux l’aligner sur les limites juridictionnelles de l’État aux niveaux municipal et régional.

    Même si François a approuvé la décision, et son approbation est certainement nécessaire pour que la suppression et l'érection des diocèses soient valides, il est fort probable qu'elle ait été présentée au Vatican comme quelque chose que l'État s'était engagé à voir se produire, avec ou sans l'accord du pape, comme il l'a fait dans le passé .

    En ce sens, il est certainement juste de dire qu’éviter qu’une réorganisation diocésaine invalide et schismatique ait lieu « favorise » le soin pastoral et le bien spirituel des catholiques locaux, dans la mesure où cela évite de leur nuire activement.

    Et l’installation de l’évêque Ji Weizhong – un ancien prêtre de l’ancien diocèse de Fenyang – par accord mutuel entre Rome et Pékin, est également meilleure que l’une ou l’autre des alternatives évidentes : sa consécration illicite et son installation unilatérale par le PCC, ou laisser le diocèse vacant pour une période indéterminée.

    Il convient toutefois de noter deux détails importants. Le premier est que, selon le communiqué du Vatican, le pape François a approuvé les changements diocésains en octobre, dans les jours qui ont suivi le renouvellement de l'accord Vatican-Chine pour une nouvelle période prolongée de quatre ans. Le deuxième est que cette annonce n'a été faite qu'en même temps que la consécration de l'évêque Ji, le jour même où elle a eu lieu.

    Dans le cours normal des événements au Vatican, les changements majeurs dans les diocèses ne sont pas gardés secrets pendant des mois, et les nouveaux évêques ne sont généralement pas « nommés » le jour de leur consécration. Pourtant, au cours de tels événements en Chine, ce genre de choses est devenu une pratique de plus en plus courante.

    Une évaluation critique de cet état de fait pourrait conclure que Pékin continue d’avoir la mainmise sur son partenariat avec Rome en matière de nominations épiscopales, le Vatican s’efforçant de suivre le rythme (et d’approuver) les décisions du PCC au fur et à mesure qu’elles sont prises.

    Une telle vision pourrait sembler correspondre aux commentaires faits plus tôt ce mois-ci par le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin – souvent présenté comme le principal promoteur, voire le cerveau, de l’accord Vatican-Chine.

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  • Pourquoi l’Église catholique vénère-t-elle comme saints des enfants et des jeunes comme sainte Agnès de Rome et le bienheureux Carlo Acutis ? (cardinal Müller)

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    De kath.net/news :

    « L'Église élèvera le bienheureux Carlo Acutis (1991-2006) à l'honneur des autels »

    22 janvier 2025

    « Pourquoi l'Église catholique vénère-t-elle également des enfants et des jeunes comme sainte Agnès de Rome et le bienheureux Carlo Acutis comme saints ? » Müller, Rome

    Sermon du cardinal Gerhard Müller pour le patronage de son église titulaire de Sainte-Agnès (Rome) à Agone le 21 janvier 2025.

    Sainte Agnès, dont nous célébrons la fête en tant que patronne de cette église, est une martyre chrétienne de l'époque de la persécution des chrétiens dans l'Empire romain. La jeune fille de 12 ans avait rejeté l'offre lucrative de fiançailles et de mariage avec le fils du préfet de Rome. Les anciens et les nouveaux païens ne peuvent qu'expliquer que refuser une vie insouciante et luxueuse est une absurdité qui doit avoir été déclenchée par une folie religieuse étrangère au monde et hostile à la vie. Mais la jeune chrétienne Agnès se sentait plus profondément et définitivement liée à son vœu de célibat pour l'amour de Jésus-Christ, qui en vérité est l'Époux de l'Église et de nos âmes. Ce n’est pas le monde, avec tout son glamour séduisant de pouvoir, de richesse et de plaisir, qui peut apporter la paix au cœur humain, mais seulement l’amour de Dieu.

    Mais parce que, malgré toutes les douces promesses et les menaces brutales, elle plaçait la communion avec Jésus au-dessus de toutes les offres séduisantes de ce monde, elle fut finalement décapitée par l'épée après des tentatives infructueuses pour briser sa volonté par la violence. C'est ainsi qu'on égorgeait les agneaux à l'époque, ce qui n'est pas sans rappeler la guillotine de la Grande Terreur pendant la Révolution française, qui tua des milliers de fidèles catholiques. Parmi elles se trouvent les 16 sœurs carmélites de Compiègne, canonisées par le pape François, qui ont refusé de rompre leurs vœux religieux. Sainte Agnès est représentée dans l'iconographie chrétienne en relation avec un agneau. Cela fait référence au Christ, l'Agneau de Dieu, qui « a été immolé et a acheté des hommes pour Dieu avec son sang, et il les a établis rois et prêtres pour notre Dieu » (Apocalypse 5 : 9f). Tout comme le Christ s'est autrefois sacrifié à Dieu le Père comme un agneau sur l'autel de la croix pour le salut du monde, de même Jean a la vision dans le dernier livre du Nouveau Testament de tous [les saints] qui ont été tués à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils rendaient » (Apocalypse 6 : 9).

    Notre vie chrétienne est toujours soumise à l'épreuve de savoir si nous suivons le Christ uniquement lorsque l'Église est socialement reconnue et que nous bénéficions du fait d'être chrétiens, ou si nous suivons également le Christ dans son chemin de souffrance qui nous mène jusqu'au Golgotha.

    Jusqu'au retour de la persécution sanglante des chrétiens lors de la Révolution française, dans les guerres culturelles anticléricales des soi-disant libéraux, dans le national-socialisme allemand et dans le communisme soviétique, les Occidentaux pensaient que le christianisme était conforme à la culture et à la politique. Mais comme au cours des premiers siècles de sa diffusion, le christianisme est aujourd’hui à nouveau la religion la plus persécutée au monde. Dans 78 pays à travers le monde, 380 millions de chrétiens sont confrontés quotidiennement à d’intenses persécutions et à des discriminations. Et dans l’Occident soi-disant libre, la propagande antichrétienne ne cesse de dire aux enfants et aux jeunes que la croyance au Christ est scientifiquement dépassée et contredit la libre autodétermination d’une personne éclairée d’aujourd’hui qui a depuis longtemps dépassé les vœux pieux de la religion et les dogmes « médiévaux » de l’Église.

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  • Le cardinal Sarah dénonce « un projet diabolique contre la messe latine »

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    Du cardinal Robert Sarah* sur la NBQ :

    Le cardinal Sarah : « Un projet diabolique contre la messe latine »

    Le projet d'élimination de la messe tridentine est "une insulte à l'histoire de l'Église". Benoît XVI rappelait déjà que "le Concile Vatican I n'a pas du tout défini le Pape comme un monarque absolu". Non à l'indifférentisme : « Celui qui, hors des frontières visibles du christianisme, parvient au salut, y parvient toujours et seulement par les mérites du Christ sur la Croix et non sans une certaine médiation de l'Église ». Les mots du cardinal Robert Sarah lors de la présentation, organisée par Bussola, de son livre Dieu existe-t-il ?

    «Le monde meurt parce qu'il manque d'adorateurs» (discours complet)

    22_01_2025

    R. Cascioli et carte. R. Sarah (photo de A. Zambrano pour La Bussola)

    La présentation du dernier livre du cardinal Robert Sarah, Dieu existe-t-il ? Le cri de l'homme qui demande le salut  (Cantagalli), dans lequel le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements répond à une série de questions sur l'existence et la présence de Dieu dans nos vies.

    L'événement était organisé par La Nuova Bussola Quotidiana et  La Bussola Mensile. Nous publions ci-dessous de longs extraits de la lectio prononcée à cette occasion par Sarah (cliquez ici pour lire le discours complet )

    ***

    La prière est un regard silencieux, contemplatif et amoureux vers Dieu. La prière, c'est regarder Dieu et se laisser regarder par Dieu. C'est ce que nous enseigne le paysan d'Ars. Le Curé d'Ars, étonné de le voir régulièrement et chaque jour à genoux et en silence devant le Saint-Sacrement, lui demande : "Mon ami, que fais-tu ici ?". Et il répondit: «Je l'avise et il m'avise!».

    Le cardinal Ratzinger de l'époque, dans l'homélie de la Missa pro eligendo Romano Pontifice, disait : « Avoir une foi claire, selon le Credo de l'Église, est souvent qualifié de fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser emporter « çà et là par n'importe quel vent de doctrine », apparaît comme la seule attitude qui soit d'actualité à l'époque d'aujourd'hui. Une dictature du relativisme est en train de s'établir, qui ne reconnaît rien comme définitif et qui ne laisse comme mesure ultime que soi-même et ses désirs. Mais nous avons une autre mesure : le Fils de Dieu, le véritable homme. Il est la mesure du véritable humanisme. « Adulte » n'est pas une foi qui suit les vagues de la mode et les dernières nouvelles ; adulte et mûr est une foi profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ. » Comme ce texte du cardinal Joseph Ratzinger est d’une actualité dramatique !

    La tâche la plus urgente est de retrouver le sens de l'adoration et de la prosternation avec foi et émerveillement devant le mystère de Dieu ! Comme les mages qui « se prosternaient et l'adoraient ». La perte de la valeur religieuse de l’agenouillement et du sens de l’adoration de Dieu est la source de tous les incendies et de toutes les crises qui secouent le monde et l’Église, de l’inquiétude et de l’insatisfaction que nous voyons dans notre société. Nous avons besoin de fidèles ! Le monde se meurt parce qu’il manque de fidèles ! L'Église est asséchée par le manque de fidèles. C'est le lieu premier et privilégié du dialogue avec Dieu : le Tabernacle, sa présence parmi nous.

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  • Saint Vincent de Saragosse, diacre et martyr (22 janvier)

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    22 Janvier – Saint Vincent de Saragosse, diacre et martyr, † 304 (source)

    VINCENT

    Après saint Fabien, saint Sébastien et sainte Agnès, nous fêtons un quatrième martyr de la persécution de Dioclétien. Celle-ci, qui avait commencé par l’épuration de l’armée (300), frappa ensuite le clergé (303) avant de s’abattre sur les fidèles (304), comme l’avait déjà fait, quarante-cinq ans plus tôt, la persécution de Valérien (258). De même qu’alors le diacre romain Laurent s’était illustré aux côtés du pape Sixte II dans sa confession du Christ, ainsi le fit, sous la grande persécution, le diacre Vincent de Saragosse, qui fut mis à mort à Valence avec son évêque Valère (304 ou 305) après avoir subi la torture. Les deux diacres de Rome et de Saragosse avaient marché l’un et l’autre dans le sillage de leur chef de file saint Étienne, donnant sa pleine valeur au ministère diaconal dans l’Église. Aussi, dès le 4e siècle, les chrétiens de tous pays ont-ils réuni dans un même hommage les trois noms d’Étienne, de Laurent et de Vincent. Le diacre Vincent est à l’Espagne ce que saint Laurent est à Rome et saint Etienne à Jérusalem.

    Vers l’an 303, l’empereur Dioclétien promulguait une loi ordonnant que tous les chefs des Eglises fussent enchaînés et incarcérés. On vit alors un spectacle qui dépasse toute parole : une multitude sans nombre d’hommes jetés dans les prisons autrefois réservées aux brigands, et maintenant tellement remplies d’évêques et de prêtres, qu’il n’y avait plus de places pour les criminels. Un second édit décrétait que tous ceux qui consentiraient à sacrifier aux idoles seraient mis en liberté ; et qu’ils seraient soumis aux plus durs supplices s’ils refusaient.

    La charge de mettre ces édits à exécution en Espagne avait été confiée à un magistrat nommé Dacien. Il exerçait sa fonction avec une atroce férocité. Dans une de ses sanglantes tournées à travers la péninsule, il était arrivé à Saragosse. Cette ville avait pour évêque Valère, vieillard instruit et pieux, mais qu’un défaut de langue empêchait de prêcher ; il se faisait remplacer dans cet office par son diacre Vincent. Celui-ci, né à Huesca d’une famille consulaire, s’était vite signalé par son zèle et son éloquence, et était devenu le bras droit de l’évêque.

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