Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO

  • La musique sacrée bénéfique pour le cerveau comme pour l'âme

    IMPRIMER

    De Terry O'Neill sur CNA :

    La musique sacrée est bénéfique pour le cerveau comme pour l'âme, affirme un neuroscientifique.

    Il y a seize siècles, saint Augustin aurait dit : « Celui qui chante, prie deux fois. » Aujourd'hui, la recherche scientifique montre que chanter, jouer de la musique ou en écouter enrichit et renforce également son cerveau, selon la neuroscientifique catholique Kathlyn Gan.

    De plus, la musique sacrée pourrait produire des effets encore plus bénéfiques.

    Gan, qui dirige un laboratoire de recherche à l'Université de Toronto, a annoncé cette bonne nouvelle à une cinquantaine de personnes lors d'une conférence le 30 octobre à l'église Saint-François-de-Sales de Burnaby, en Ontario.

    Dans sa présentation d'une heure intitulée « La neuroscience de la musique sacrée », Gan, ancienne directrice de chœur et accompagnatrice, a décrit comment des recherches montrent que la musique peut faire partie d'un mode de vie sain qui contribue à lutter contre le déclin mental lié au vieillissement.

    La musique peut également contribuer à prévenir l'apparition de la maladie d'Alzheimer qui, dans près de 95 % des cas, peut être provoquée par des facteurs non génétiques, notamment l'obésité, l'hypertension artérielle, le tabagisme, la surdité, les lésions cérébrales et l'isolement social.

    « Non seulement la musique stimule le cerveau de manière particulière, mais elle favorise également des liens sociaux sains lorsqu'elle est pratiquée en groupe », a déclaré Gan, actuellement musicien liturgique dans l'archidiocèse de Toronto.

    Dans un entretien accordé au journal The BC Catholic, elle a expliqué que la musique est encodée et intégrée par de multiples régions du cerveau, stimulant les voies neuronales qui régulent la mémoire, le mouvement, la récompense, les émotions et l'empathie.

    « Compte tenu de ces effets, la musique peut nous aider à garder l'esprit actif et à favoriser les liens sociaux, ce qui peut contribuer à atténuer le risque de maladie d'Alzheimer », a-t-elle déclaré.

    Gan, qui a obtenu son doctorat à l'Université Simon Fraser de Burnaby et a effectué des études postdoctorales à l'Université Stanford en Californie, a déclaré que la musicothérapie est largement utilisée dans le cadre d'une approche de traitement holistique pour améliorer les problèmes comportementaux et encourager les liens sociaux aux stades intermédiaires et avancés de la maladie d'Alzheimer.

    Gan a noté que Radio-Canada avait récemment rapporté que des médecins de Montréal s'étaient associés à l'orchestre symphonique de la ville pour prescrire de la musique comme médicament.

    « Les médecins recevront des ordonnances qu’ils remettront à leurs patients », a déclaré Mélanie La Couture, directrice générale de l’Orchestre symphonique de Montréal. « Les patients nous appelleront et nous offrirons deux billets gratuits à chacun d’eux. »

    On pourrait concevoir que l'écoute ou le chant de musique sacrée, que Gan définit comme toute musique — du chant grégorien et classique au jazz et au gospel — qui contribue à la solennité et à la beauté de la messe, favorise une réflexion plus profonde sur les lectures bibliques et l'homélie, et glorifie Dieu, apporte encore plus de bienfaits.

    Cela dit, il sera difficile pour les scientifiques de prouver les bienfaits particuliers de la musique sacrée en raison des perceptions subjectives de la musique par les auditeurs ou les musiciens et de leur niveau variable de formation et de compréhension spirituelles, a déclaré Gan.

    À tout le moins, écouter ou interpréter de la musique sacrée aide une personne à approfondir sa foi et à aimer Dieu, a-t-elle déclaré dans sa présentation.

    Outre ses trois diplômes de l'Université Simon Fraser (SFU), Gan est également titulaire d'un diplôme d'études collégiales du Conservatoire royal de musique. Pianiste classique accomplie, elle partage son talent et sa foi dans les églises et au sein de la communauté. Elle se produit notamment avec ses élèves de piano dans des résidences pour aînés et des établissements de soins de longue durée, et intervient également dans des programmes de musicothérapie et d'accompagnement spirituel.

    Elle considère son ministère musical comme une forme de prière qui la pousse non seulement à reconnaître les thèmes et les images des Écritures, mais aussi à les communiquer « d'une manière qui honore le contexte historique des hymnes et qui partage ma propre spiritualité et mon expérience vécue ».

    Ses études et son ministère ont non seulement approfondi son appréciation de la complexité de l'esprit humain et de sa capacité à refléter l'humilité, la compassion, le pardon et l'amour du Christ, mais ils ont également « favorisé ma croissance spirituelle et enrichi ma foi », a-t-elle déclaré.

  • Mgr Rey : ses choix, ses combats et ce qu'il croit

    IMPRIMER

    Du Forum Catholique (DumVolviturOrbis) :

    Le Figaro Magazine publie des extraits exclusifs du livre de Mgr Dominique Rey intitulé « Mes choix, mes combats, ce que je crois ».

    Ce texte revient sur les raisons de sa démission demandée par Rome, ainsi que sur plusieurs controverses ayant marqué son épiscopat, notamment les questions de gouvernance, de séminaire, de finances, mais aussi son engagement sur les sujets de société et sa vision anthropologique.

    L’article original est ici :
    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/ma-demission-a-ete-une-experience-crucifiante-les-extraits-exclusifs-du-livre-de-mgr-dominique-rey-ancien-eveque-de-frejus-toulon-20251116

    Mgr DOMINIQUE REY
    « Mon combat pour ce que je crois »

    Évêque emblématique et peu conformiste de Fréjus-Toulon de 2000 à 2025, Mgr Dominique Rey a fini par démissionner sur fond de tensions avec le Saint-Siège. Dans « Mes choix, mes combats, ce que je crois », livre au titre en forme de profession de foi, il s’exprime sur ce départ vécu, selon ses mots, comme une expérience « crucifiante ». Extraits exclusifs de ce livre écrit avec les journalistes Samuel Pruvot et Henrik Lindell.

    LES RAISONS DE SA DÉMISSION

    À la demande du pape François, Dominique Rey a envoyé sa démission à Rome le 7 janvier 2025. La fin définitive de cet épiscopat long d’un quart de siècle a été accompagnée par des cris de victoire et des soupirs de soulagement de ceux qui le critiquaient [...] Pourquoi, au juste, Dominique Rey devait-il démissionner ? Contrairement à ce que suggèrent nombre d’enquêtes journalistiques orientées ou serviles à l’égard de l’évêque, une réponse précise et objective à cette question est difficile à obtenir. Le rapport de la visite apostolique n’a pas été rendu public et ne le sera jamais. Mais l’homme n’a pas convaincu ses adversaires et n’a jamais été admis à la justice pour les faits qu’ils auront avancés. Si sa gestion était parfois critiquée en interne, par exemple pour une organisation normative « bordélique », et si certaines nominations et ordinations pouvaient surprendre plus d’un, y compris au Vatican, il nous semble difficile de prouver que Dominique Rey a commis de véritables fautes graves nécessitant son départ.
    Samuel Pruvot et Henrik Lindell

    Mgr Dominique Rey :

    « Fin 2024, le nonce m’a informé que le pape François me demandait de déposer ma charge d’évêque diocésain de Fréjus-Toulon. Par fidélité au successeur de Pierre, j’ai accepté de remettre la charge qui m’avait été confiée en l’an 2000 par Jean-Paul II. Au moment même où j’écris, j’aurais déjà fait mes adieux au diocèse lors de la messe d’action de grâce célébrée le 1er février au domaine de La Castille. Que m’a-t-on reproché ?

    La critique la plus sévère qui m’a été faite concernait l’accueil trop large, dans le diocèse, de communautés et de personnes par lesquelles beaucoup venaient de l’étranger. J’aurais fait preuve d’un manque de prudence et d’un excès de décision, jugent le nonce, Pierre, et, certainement, certains évêques qui, venant de l’extérieur, sont peu révélés. Certaines de ces réceptions portaient surtout sur des prêtres externes et de groupes issus du monde traditionaliste, ce qui aurait fragilisé l’unité du diocèse.

    Lire la suite

  • Sainte Elisabeth de Hongrie (17 novembre)

    IMPRIMER

    Du site de la Communauté franciscaine capucine de Mons :

    bio ste elisabeth de hongrie - Prière des Futurs Parents

    Ste Élisabeth de Hongrie, fille du roi de Hongrie née en 1207, est la patronne du Tiers-Ordre régulier et du Tiers-Ordre séculier (ou OFS, Ordre Franciscain séculier) 

    Sa vie

    Élisabeth est née à Presbourg, en 1207.
    Fille du roi de Hongrie, André II, et de Gertrude de Méranie.
    Elle est fiancée dès l’âge de 4 ans, avec Louis, le fils aîné du landgrave de Thuringe, Herman I.
    La cour de Thuringe est alors brillante, cultivée ; et Élisabeth y reçoit une éducation soignée, dans le château de Wartburg, forteresse qui domine la ville d’Eisenach.
    Dès son enfance, elle manifeste une grande piété, un esprit de pénitence, et un constant dévouement envers les pauvres qu’elle appelle « ses plus chers amis ».
    En 1221, âgée de 14 ans, elle épouse son fiancé, Louis IV, qui vient de succéder à son père, comme landgrave de Thuringe.

    Il semble que le couple soit très uni et en plein accord sur la place à accorder à la prière et à la charité envers les pauvres. Louis IV porte le surnom de Louis le Charitable.

    Ce prince, à la différence des courtisans, a toujours admiré sa vertu. Partageant la sollicitude de sa femme pour les misères du peuple, le landgrave lui laisse toute liberté de continuer ses exercices religieux; il l’aide même à fonder près de son château un hôpital de lépreux.

    À cette époque, les Frères mineurs nouvellement fondés, commencent à se répandre dans toute l’Allemagne et un certain frère Rüdiger d’Halberstadt rencontre la princesse et l’initie à l’esprit franciscain qui correspond si bien à ses propres aspirations.
    Près du château de Wartburg, elle fait édifier un hôpital, pour accueillir les pauvres et les lépreux.
    En 1227, Louis IV part pour la Ve croisade, mais tombe malade avant de s’embarquer, et meurt à Brindisi. Ses ossements sont rapportés en Thuringe.

    Restée veuve en 1227, Élisabeth a d’abord à souffrir des persécutions de ses beaux-frères qui, désirent le pouvoir et l’accusent de négliger les affaires de l’état et de dissiper en aumônes les trésors de l’État, la privent de la régence et la chassent brutalement avec ses quatre (ou trois?)* enfants de la résidence souveraine. Son oncle, alors évêque de Bamberg, lui offre un asile jusqu’au moment où on lui propose de reprendre le pouvoir, qu’elle refuse. Peu après elle décide de se consacrer totalement à la prière et aux bonnes œuvres et se met sous la direction spirituelle de son confesseur, Conrad de Marburg, auprès duquel elle vient résider, dans une humble habitation.
    Après avoir assuré l’avenir de ses enfants et confié leur éducation à de nobles amies, elle prend l’habit des pénitents (ce n’est pas encore le Tiers-Ordre de saint François).

    Elle utilise les revenus de son douaire pour la construction et la gestion d’un hôpital à Marbürg, l’hospice St-François, et vit dans la pauvreté, la prière et l’assistance aux pauvres et aux malades.
    Quelques unes de ses suivantes et de ses anciennes servantes vivent auprès d’elle, au service des malades.
    Conrad de Marburg, son confesseur, lui ayant interdit de demander l’aumône, elle doit travailler aussi pour assurer sa subsistance. Sous son influence, elle se livre à des mortifications qui abrègent sa vie. Épuisée par les malheurs, les fatigues et les mortifications, elle meurt à peine âgée de 24 ans, le 17 novembre 1231.
    Le pape Grégoire IX la canonise en 1235,.

    Lire la suite

  • Le Seigneur dit : Mes pensées sont des pensées de paix et non d’affliction (introit du 33e dimanche du T.O.)

    IMPRIMER

    Introitus

    Dicit Dominus:
    ego cogito cogitationes pacis,
    et non afflictionis:
    invocabitis me,
    et ego exaudiam vos :
    et reducam captivitatem vestram
    de cunctis locis.
     
    Le Seigneur dit :
    Mes pensées sont des pensées de paix et non d’affliction:
    vous m’invoquerez,
    et moi, je vous exaucerai:
    et je vous ramènerai de captivité,
    de tout lieu.
     
    Ps.  1
    Benedixisti, Domine, terram tuam.
    Vous avez-béni, Seigneur, votre terre.
     
    Avertisti captivitatem Iacob.
    Vous avez révoqué la captivité de Jacob
  • 33e dimanche : ce qui doit vraiment nous inquiéter

    IMPRIMER

    Du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr) (archive 2013)

    Sans aucun doute, le Temple devait être très beau, avec ses colonnes et ses boiseries sculptées, ses draperies brodées, ses revêtements d’or. Commencé par Hérode le Grand en 19 avant notre ère pour tenter de gagner la faveur des juifs, il était en voie d’achèvement du temps de Jésus. Il sera terminé en 63 et… détruit en 70 par les armées du général romain Titus. Les pèlerins devaient rester bouche-baie, un peu comme nous le sommes devant la Basilique Saint Pierre de Rome, ou un Hindou devant le Taj Mahal. Il est vrai que la contemplation d’un édifice imposant et beau donne une impression de sécurité, comme si les pierres défiaient l’histoire et que pour un instant nous échappions nous aussi à l’usure du temps.

    L’intervention de Jésus vient rompre le charme : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ». Pour les Juifs, ces paroles sont blasphématoires : le prophète Jérémie n’avait échappé que de justesse à la mort pour moins que cela. D’ailleurs, ce sera le motif de condamnation de notre Seigneur.

    Pourtant, quoi de plus normal que l’énoncé de Jésus : tout comme les plus hautes montagnes finissent par être érodées par les vents et se transformer en collines, puis en plaines, ainsi ce monde passe et ses plus beaux édifices sont éphémères, surtout lorsque la furie des hommes s’acharne sur eux. Jésus ne fait que nous arracher à nos rêveries de toute puissance et d’immortalité terrestre, pour nous ramener à la réalité de ce monde où tout est vanité.

    Mais l’auditoire du Seigneur ne l’entend pas ainsi : il croit comprendre que le Rabbi fait allusion aux événements de la fin du monde : pressons-le et demandons-lui de nous révéler le temps et les signes avant-coureurs ! Les sectes contemporaines n’ont décidément rien inventé : la fièvre apocalyptique est de tous les temps. 

    Lire la suite

  • Selon des évêques britanniques, Léon XIV s'apprêterait à accorder des exemptions « généreuses » à Traditionis Custodes

    IMPRIMER

    Du Pillar :

    Léon XIV s'apprête à accorder des exemptions « généreuses » à Traditionis Custodes, ont déclaré des évêques britanniques.

    « Léon XIV demandera au cardinal Arthur [Roche, préfet du dicastère] d’être généreux. »

    L’archevêque Miguel Maury Buendía, nonce apostolique en Grande-Bretagne, a récemment prononcé un discours devant l’assemblée plénière de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, informant les évêques que le Vatican se montrerait « généreux » lorsqu’on lui demanderait de déroger aux restrictions imposées à la liturgie traditionnelle, a déclaré un haut dignitaire ecclésiastique au journal The Pillar.

    Selon une source présente lors du discours, le nonce a expliqué que même si le pape Léon « n’est pas disposé à changer [ Traditionis custodes mais comme il existe de nombreux rites différents dans l’Église, il n’y a aucune raison d’exclure la messe traditionnelle en latin ».

    « Les détails étaient un peu flous », a déclaré une source. Mais le nonce a bien indiqué que, même si les curés des paroisses auraient toujours besoin de l’approbation de leurs évêques pour célébrer le rite extraordinaire dans les églises paroissiales, et que les évêques diocésains devraient toujours en faire la demande au Dicastère pour le Culte Divin, « Léon demandera au cardinal Arthur [Roche, préfet du dicastère] de faire preuve de clémence ».

    Plus tôt cette semaine, la Conférence des évêques d'Angleterre et du Pays de Galles a rencontré le nonce apostolique dans le cadre de son assemblée plénière. À l'issue de cette rencontre, des informations ont commencé à circuler selon lesquelles le nonce aurait transmis au pape Léon XIV l'intention d'autoriser plus largement la célébration des offices liturgiques antérieurs au concile Vatican II.

    Selon un ecclésiastique présent lors du discours du nonce, bien que le pape Léon n'ait pas été enclin à abroger le motu proprio de l'ère François, « l'impression [que le nonce a donnée] était que le pape voulait que la porte reste ouverte et non pas qu'elle soit rétrécie ou fermée ».

    « Ce n'était qu'un point parmi d'autres », a déclaré le nonce, a-t-on rapporté au journal The Pillar , et non le thème central de son discours.

    Depuis l'élection du pape Léon XIV en début d'année, des spéculations circulent quant à la possibilité qu'il décide de revenir sur les exigences de Traditionis custodes , un motu proprio de 2021 émis par le pape François qui restreignait fortement la célébration de l'ancienne forme de la liturgie.

    Parmi les nouvelles restrictions mises en place par le document, les évêques peuvent désigner des lieux pour la poursuite de la célébration de la liturgie pré-Vatican II, mais pas dans les églises paroissiales ni par la création de nouvelles paroisses personnelles.

    Toute exception à cette règle requiert l'autorisation directe du Dicastère pour le Culte Divin. Les dérogations doivent être renouvelées tous les deux ans.

    Ces restrictions ont provoqué un tollé, suscitant l'indignation tant des fidèles assistant à la messe traditionnelle en latin que des critiques qui s'opposaient à l'ecclésiologie sous-jacente aux nouvelles règles et à l' interprétation qu'en faisait le dicastère.

    Les réactions des évêques à Traditionis custodes ont été très diverses, donnant lieu à une mosaïque de politiques. Dans certains diocèses, la messe traditionnelle en latin continue d'être célébrée presque comme avant la publication du motu proprio, tandis que dans d'autres, elle a été de facto interdite.

    Certains diocèses ont bénéficié d'une dispense initiale des normes de Traditionis custodes pour une période de transition de deux ans, mais sous le pape François, il était largement admis qu'aucune autre prolongation ne serait accordée.

    Cependant, depuis l'accession au trône pontifical de Léon XIV en mai, le Dicastère pour le Culte Divin a commencé à étendre ces dispenses et à en examiner de nouvelles, ce qui a alimenté les spéculations selon lesquelles le nouveau pape pourrait être disposé à assouplir ou à annuler les exigences créées par son prédécesseur.

    Une source proche de la Conférence des évêques d'Angleterre et du Pays de Galles a déclaré qu'il ressort des propos du nonce que le pape souhaite que la porte à la célébration de l'ancienne liturgie reste ouverte.

    L'approche générale du pape semble être « Todos, todos, todos – y compris les fidèles de la messe tridentine », a déclaré la source.

  • "Sacré-Coeur" : 6 séances spéciales en présence du Père Marot et d'Alicia Beauvisage

    IMPRIMER

    Source

    Après un véritable triomphe en France, le film Sacré‑Cœur est enfin arrivé dans les cinémas belges : un docu‑fiction bouleversant qui explore la dévotion au Cœur de Jésus, touchant des publics de tous horizons. Une occasion unique de découvrir « la puissance de l’amour personnel et inconditionnel », dans un cinéma près de chez vous.

    A l'issue de la séance, le père Édouard Marot et Alicia Beauvisage échangeront avec le public lors d’une séance de questions-réponses.

    En partenariat avec RCF, les cinémas Kinepolis, Pathé et Stuart proposent six séances exceptionnelles dans toute la Belgique :

    Jeudi 20/11, 19h30 Kinepolis Liège-Rocourt (infos et billets)
    Dimanche 23/11, 19h30 Ciné Stuart La Louvière (infos et billets suivront prochainement)
    Lundi 24/11, 19h30 Kinepolis Braine (infos et billets)
    Mardi 25/11, 19h30 Kinepolis Bruxelles (infos et billets)
    Mercredi 26/11, 19h30 Pathé Acinapolis Namur (infos et billets)
    Jeudi 27/11, 19h30 Pathé Louvain la Neuve (infos et billets)

  • Le sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont (Liège) (video)

    IMPRIMER

  • One of Us sur le front européen pour défendre la vie

    IMPRIMER

    Du site de la Fondation Jérôme Lejeune :

    One of Us sur le front européen pour défendre la vie

    13 Nov 2025
    One of Us sur le front européen pour défendre la vie

    Alors qu’une initiative citoyenne demande à l’Union européenne de financer les avortements transfrontaliers, la fédération One of Us rappelle que l’Europe doit respecter la dignité de la vie humaine.

    Une initiative qui menace la souveraineté des États

    Depuis avril 2024, une nouvelle initiative citoyenne européenne (ICE) intitulée My Voice My Choice (MVMC) cherche à faire financer par l’Union européenne le déplacement et l’avortement des femmes dont le pays restreint cette pratique. L’ICE permet aux citoyens européens d’interpeller la Commission en collectant un million de signatures dans au moins 7 États.

    Lancée en Slovénie avec un soutien financier indirect de la Commission européenne, cette initiative a rassemblé un peu plus d’un million de signatures validées, déposées auprès de la Commission européenne le 1er septembre 2025.

    Ses organisateurs réclament désormais un « accès égal et sûr à l’avortement » dans toute l’Union, et demandent que les fonds européens couvrent les frais de voyage et d’intervention des femmes concernées. Celles-ci pourraient dès lors bénéficier gratuitement de la législation la plus permissive, grâce à un financement commun. Une telle mesure reviendrait à imposer à des pays de financer, via leur contribution au budget européen, des actes contraires à leurs législations nationales. Celles-ci varient beaucoup : en Pologne, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de viol ou de danger pour la santé ; aux Pays-Bas, il est permis jusqu’à 24 semaines. 

    La réponse d’une Europe fidèle à la vie

    Face à cette offensive, la fédération européenne One of Us, dont la Fondation Lejeune assure actuellement la vice-présidence, a pris la parole avec force le 15 octobre 2025. Née elle-même d’une initiative citoyenne européenne, One of Us avait recueilli 1.89 million de signatures – un tiers de plus que MVMC – avec un budget cinq fois moindre.

    La conférence a réuni à Bruxelles près de 300 personnes. Huit députés PPE et ECR ont appelé l’Union à soutenir la maternité, rappelant que la véritable liberté passe par la possibilité d’accueillir la vie. Les témoignages de femmes ayant vécu une grossesse difficile ou un avortement douloureux ont bouleversé l’assemblée : toutes ont affirmé qu’avec un vrai soutien social, matériel ou psychologique, elles auraient choisi de garder leur enfant.

    L’événement a aussi rappelé que, juridiquement, aucun traité européen ne fonde un “droit à l’avortement”, tandis que la maternité figure, elle, parmi les compétences de l’Union.

    La déclaration finale invite la Commission à respecter la Charte des droits fondamentaux, qui protège la dignité humaine et appelle les institutions à mieux soutenir les femmes enceintes.

    Agissez avec One of Us !

    La Commission européenne dispose désormais d’un an, jusqu’en septembre 2026, pour répondre à MVMC. Le collège des 27 Commissaires devra se prononcer.

    Tout citoyen européen peut écrire à chacun des Commissaires pour rappeler que l’UE n’a pas compétence pour financer l’avortement, mais doit protéger la vie et de soutenir la maternité.

    Faites entendre votre voix auprès du Commissaire français : envoyez-lui un message à cab-sejourne-contact@ec.europa.eu

    Si vous souhaitez être accompagnés dans la rédaction de votre lettre, contactez One of Us : info@oneofus.eu

    L’Europe ne sera fidèle à elle-même qu’en protégeant la vie humaine.

  • Belgique, le 15 novembre, fête du Roi: Domine salvum fac Regem

    IMPRIMER

    Ci-dessous la Prière pour le Roi telle qu’on peut encore l’entendre chanter (chaque dimanche après la grand’messe) dans l’une ou l’autre église du royaume de Belgique…

    Domine salvum fac regem nostrum [Philippum] /et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

    Domine exaudi orationem meam/ Et clamor meus ad te veniat  

    Seigneur, protège notre Roi [Philippe] / et exauce-nous le jour où nous t’aurons invoqué

    Seigneur écoute ma prière/ Et que mon cri parvienne jusqu’à toi.

    En plain-chant tel qu’on l’interprétait avant la réforme de Solesmes :

    ou sous la forme d’un motet de Marc-Antoine Charpentier:

     JPSC

  • Saint Albert le Grand (15 novembre)

    IMPRIMER

    Lors de l'audience générale du mercredi 24 mars 2010, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à ce grand maître de la théologie du Moyen Age :

    Chers frères et sœurs,

    L'un des plus grands maîtres de la théologie médiévale est saint Albert le Grand. Le titre de « grand » (magnus), avec lequel il est passé à l'histoire, indique l'étendue et la profondeur de sa doctrine, qu'il associa à la sainteté de sa vie. Mais ses contemporains déjà n'hésitaient pas à lui attribuer des titres d'excellence; l'un de ses disciples, Ulrich de Strasbourg, le définit comme « merveille et miracle de notre temps ».

    Il naquit en Allemagne au début du XIIIe siècle, et tout jeune encore, il se rendit en Italie, à Padoue, siège de l'une des plus célèbres universités du moyen-âge. Il se consacra à l'étude de ce que l'on appelle les « arts libéraux »: grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie et musique, c'est-à-dire de la culture générale, manifestant cet intérêt typique pour les sciences naturelles, qui devait bientôt devenir le domaine de prédilection de sa spécialisation. Au cours de son séjour à Padoue, il fréquenta l'église des dominicains, auxquels il s'unit par la suite avec la profession des vœux religieux. Les sources hagiographiques font comprendre qu'Albert a pris cette décision progressivement. Le rapport intense avec Dieu, l'exemple de sainteté des frères dominicains, l'écoute des sermons du bienheureux Jourdain de Saxe, successeur de saint Dominique à la tête de l'Ordre des prêcheurs, furent les facteurs décisifs qui l'aidèrent à surmonter tout doute, vainquant également les résistances familiales. Souvent, dans les années de notre jeunesse, Dieu nous parle et nous indique le projet de notre vie. Comme pour Albert, pour nous tous aussi, la prière personnelle nourrie par la Parole du Seigneur, l'assiduité aux sacrements et la direction spirituelle donnée par des hommes éclairés sont les moyens pour découvrir et suivre la voix de Dieu. Il reçut l'habit religieux des mains du bienheureux Jourdain de Saxe.

    Après son ordination sacerdotale, ses supérieurs le destinèrent à l'enseignement dans divers centres d'études théologiques liés aux couvents des Pères dominicains. Ses brillantes qualités intellectuelles lui permirent de perfectionner l'étude de la théologie à l'Université la plus célèbre de l'époque, celle de Paris. Albert entreprit alors l'activité extraordinaire d'écrivain, qu'il devait poursuivre toute sa vie.

    Lire la suite

  • Belgique : à quel(s) saint(s) se voue-t-on en ce 15 novembre, jour de la fête du roi ?

    IMPRIMER

    De Fabrice de Chanceuil sur aleteia.org :

    Les saints de la fête du Roi en Belgique

    16/11/20 mis à jour le 10/11/22

    La fête du Roi, en Belgique, a beaucoup de sens, par le nombre des saints auxquels elle se rattache. Elle a lieu tous les 15 novembre.

    Le 15 novembre est la journée où, chaque année, est célébrée la fête du Roi en Belgique. Cette fête a été instituée en 1866, un an après la montée sur le trône du roi Léopold II parce que le 15 novembre est, dans le calendrier liturgique germanique, le jour de la saint Léopold, margrave d’Autriche mort en 1136 et vénéré comme un monarque juste et généreux. Trois rois des Belges ont porté ce prénom.

    Des rois et des saints

    Sous le règne du roi Albert Ier, la date de la fête du Roi a été reportée au 26 novembre, jour de la saint Albert, en l’occurrence Albert de Haigerloch, bienheureux de la famille des Hohenzollern, moine et curé en Bavière mort en 1113. Il aurait pu, somme toute, paraître plus logique de fixer alors la fête du Roi au 24 novembre puisqu’elle correspond à la fête d’Albert de Louvain, évêque de Liège mort en 1192. Ce serait oublier que la mère du roi Albert était née Marie de Hohenzollern-Sigmaringen.

    Par un curieux hasard du destin, elle mourut un 26 novembre, en 1912.Le roi, ne voulant pas associer la fête qui lui était rendue au souvenir de sa mère décédée, rétablit la date du 15 novembre pour au moins jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. Finalement, la date du 15 novembre s’est imposée et le roi Baudouin l’a définitivement retenue en 1952.

    De fait, cette date a beaucoup de sens pour la dynastie belge qui, outre trois Léopold, a compté deux Albert, puisque, avant d’être la fête de saint Léopold dans le calendrier germanique, le 15 novembre est d’abord celle, dans le calendrier liturgique universel, de saint Albert de Bollstadt. Plus connu sous le nom du docteur de l’ÉgliseAlbert le Grand, il fut un éminent frère dominicain réunissant les qualités de théologien, philosophe, naturaliste et chimiste. Cet évêque de Ratisbonne, mort à Cologne en 1280, fut notamment le maître de saint Thomas d’Aquin. D’ailleurs, sous la régence du prince Charles, après la Seconde Guerre mondiale, la fête s’est appelée Fête de la Dynastie. Ce nom est encore parfois utilisé dans le langage courant, même s’il ne correspond plus à la dénomination officielle.

    lire la suite sur aleteia.org