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BELGICATHO

  • Biden a porté un grave préjudice au témoignage public catholique aux États-Unis

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    De George Weigel sur First Things (le titre est un peu abscons lorsqu'on ignore ce que sont le "Last Hurrah" et le "catholic lite" ("catholicisme allégé"), mais, à la lecture de l'article, on comprend ce dont il s'agit) :

    Joe Biden : Quand le Last Hurrah a rencontré le Catholic Lite

    Cette lettre reflétait un profond consensus parmi les évêques américains. Pourtant, le Vatican a tenté de retarder sa publication, comme l'ont fait plusieurs évêques dont les moyennes de réussite aux élections de l'USCCB sont systématiquement inférieures à la ligne Mendoza. Certains de ces évêques ont ensuite marqué les limites de leur collégialité en déplorant publiquement et avec colère la lettre de l'archevêque Gómez. 

    Que pensent maintenant les critiques de Gómez ?

    Le président Biden, qui menaçait de « fourrer son chapelet dans la gorge » de quiconque suggérait que son parti était le parti de la laïcité, a dirigé, au cours des quatre années suivantes, l’administration la plus farouchement pro-« choix » de l’histoire américaine – avec le président comme principal défenseur d’une autorisation d’avortement sans restriction et sans réglementation, sur laquelle il a redoublé d’efforts après que la décision Dobbs de la Cour suprême de 2022 a relégué aux oubliettes constitutionnelles un « droit » fédéral fallacieux à l’avortement. Cette incitation a pris de nombreuses formes ; elle a été résumée de manière grotesque par la remise par Biden de la Médaille présidentielle de la liberté, la plus haute distinction civile américaine, à Cecile Richards, chef de file de longue date de Planned Parenthood.

    Mais ce n’était pas tout. 

    Sous l’administration Biden, l’idéologie du genre – une attaque frontale contre l’idée biblique de la personne humaine et une menace pour la liberté religieuse – s’est ancrée dans pratiquement toutes les agences fédérales . Il n’est donc pas surprenant que l’administration ait promu le « mois des fiertés » et le programme LGBTQ+, alors même qu’il devenait empiriquement démontrable que la « transition » n’améliorait pas les résultats en matière de santé mentale au fil du temps, et que les interventions chirurgicales et les bloqueurs de puberté sur les jeunes souffrant de dysphorie de genre méritaient d’être condamnés comme des maltraitances envers les enfants. 

    Et ce n’était pas tout.

    En poursuivant un programme qui pourrait être correctement décrit, non pas simplement comme « non catholique », mais comme anticatholique, le président Biden a travaillé main dans la main avec une autre catholique de la même génération, Nancy Pelosi : qui, comme de nombreux autres hauts fonctionnaires , a contribué à cacher au public la détérioration cognitive du président – ​​jusqu’à ce que cette tromperie implose après la performance de zombie de Biden lors du débat présidentiel de juin 2024. Pelosi et Biden ont ensuite arrangé pour remettre la nomination démocrate à Kamala Harris : qui était, si possible, encore plus farouchement dévouée à la déconstruction de l’idée biblique de la personne humaine via le permis d’avortement et le programme LGBTQ+ que Biden et l’ancien président de la Chambre.

    J’aimerais avoir pitié de l’ancien président, mais c’est une position difficile. Ceux qui l’observent depuis des décennies savent depuis longtemps que Joe Biden est un mélange peu brillant de facilité, d’ambition et d’audace, avec une faible compréhension de la vérité de son propre curriculum vitae et une compréhension nulle de l’éthique catholique telle qu’elle s’applique aux questions de la vie. Le fait qu’une croyance arrogante en sa propre indispensabilité l’ait conduit à mettre le pays en danger en niant la réalité de ses propres incapacités rend la pitié encore plus difficile à obtenir. Il faut cependant dire aussi que les pasteurs de Biden dans la capitale du pays et dans le Delaware doivent peut-être assumer une part de responsabilité dans ce domaine. Ont-ils tenté de faire appel à sa piété en l’amenant à reconnaître l’erreur de ses jugements moraux sur la politique publique, ou de l’aider à faire face à sa situation personnelle ? Si non, pourquoi pas ? 

    Alors qu’il disparaît de la scène publique, Joe Biden me semble être un étrange hybride de catholicisme ethno-tribal préconciliaire, de style Last Hurrah (*), et de progressisme catholique postconciliaire. Il a été un président accidentel, nommé parce que son parti s’étouffait à l’idée de voir Bernie Sanders, menchevik du Vermont et en lune de miel à Moscou, comme candidat à la présidence. Pourtant, ce président accidentel, qui a atteint le poste qu’il convoitait bien après que toute capacité qu’il avait à répondre aux exigences de ses partisans se soit dissipée, a porté un grave préjudice au témoignage public catholique aux États-Unis. Il l’a fait à une époque où le wokery protestant libéral, la soif de pouvoir des protestants évangéliques et les agressions laïques se sont combinées pour tourner en dérision la réflexion morale sérieuse sur la place publique américaine, et où les idées de la doctrine sociale catholique étaient cruellement nécessaires.

    Comme ils le sont toujours.

    (*) "The Last Hurrah révèle des vérités politiques toujours d'actualité : ce que les caméras capturent n'est que le visage souriant d'une entreprise parfois sordide qui consiste à donner au peuple ce qu'il veut."

  • Les cardinaux Sarah, Müller et Burke encouragent les prêtres à faire face aux défis actuels

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    D'Edward Pentin sur le NCR :

    Les cardinaux Sarah, Müller et Burke encouragent les prêtres à faire face aux défis actuels

    Lors d'une réunion du clergé catholique à Rome, le trio de cardinaux a souligné le rôle unique et indispensable des prêtres à cette époque de l'histoire de l'humanité.

    Le clergé se rassemble pour une photo lors de la troisième Convocation internationale de la Confrérie du clergé catholique, qui s'est tenue du 13 au 17 janvier à Rome.
    Le clergé se rassemble pour une photo lors de la troisième convocation internationale de la Confrérie du clergé catholique, qui s'est tenue du 13 au 17 janvier à Rome. (photo : Edward Pentin)

    CITÉ DU VATICAN — Les cardinaux Robert Sarah, Gerhard Müller et Raymond Burke se sont réunis à Rome la semaine dernière pour encourager les prêtres dans la vérité, la beauté et la bonté de leur mission, offrant une inspiration face à l'opposition non seulement du monde mais aussi de l'intérieur de l'Église.

    S'exprimant lors de la troisième convocation internationale de la Confrérie du clergé catholique , du 13 au 17 janvier, les cardinaux ont constamment souligné le rôle unique et indispensable des prêtres, particulièrement à cette époque de l'histoire de l'humanité. 

    La Confraternité du clergé catholique est une association de base qui regroupe plus de 500 prêtres catholiques du monde entier, avec des filiales en Australie, en Grande-Bretagne et en Irlande. Elle est née des troubles postconciliaires des années 1970 pour encourager le clergé à rester prêtre et à rester fidèle à sa vocation. 

    En se concentrant sur le thème « Vérité et mission du prêtre », le cardinal Müller a souligné que les prêtres sont des représentants de Jésus-Christ et jamais de simples fonctionnaires d’un système religieux, ni même des représentants de leur évêque. 

    Le cardinal allemand a déclaré aux 75 prêtres présents, dont la plupart venaient d'Australie, des États-Unis et d'Angleterre, qu'ayant été appelés à être apôtres, ils sont « des disciples du Seigneur trahi, condamné et crucifié » et que leur fonction est donc très différente des postes de pouvoir séculiers. « Nous ne sommes pas des personnalités éminentes », a-t-il déclaré dans une déclaration improvisée.

    Les prêtres, a poursuivi le préfet émérite du Dicastère pour la doctrine de la foi, « se heurtent souvent à l’hostilité, se heurtent à un mur de silence et se retrouvent tournés en dérision comme étant déconnectés du monde ».

    Ils doivent donc « prendre conscience de la gloire de leur ministère » afin de pouvoir « faire face aux souffrances » qu’ils rencontreront. Mais ils ont aussi besoin de « réconfort » et de « renforcement spirituel dans leur foi » de la part du pape, de leurs évêques et de leurs supérieurs religieux, qui devraient être « un exemple et un modèle » pour les prêtres dans leur « vie spirituelle et morale » plutôt que des fomentateurs de « paternalisme et de réprimandes publiques ».

    Faisant référence au fait que les prêtres ne sont pas à l’abri du « découragement et de la dépression », le cardinal Sarah a mis l’accent sur la « beauté de la mission du prêtre » et a exhorté le clergé réuni à se rappeler la beauté de sa vocation, de sa première messe et de son témoignage en apportant le Seigneur aux autres, qui « reste intacte, même si nous sommes plus âgés, fatigués ou découragés ». 

    Le cardinal africain a déclaré que, théologiquement, la beauté n’est pas avant tout une question d’esthétique, et ne se trouve certainement pas dans le subjectivisme de la foi, de la morale ou du culte – qui, a-t-il dit, est « faux », « ne vient pas de Dieu » et « conduit les âmes en enfer, pas au paradis ». 

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  • Semaine de prière pour l'unité des chrétiens : l’Église et l’Europe respirent avec deux poumons

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    De Cyril Vasily SJ* sur la NBQ :

    semaine de prière pour l'unité des chrétiens

    L’Église et l’Europe respirent avec deux poumons

    Tournons-nous vers l’union passée entre l’Est et l’Ouest pour guérir les fractures ecclésiales et politiques. Sur  La Bussola Mensile  Msgr. Cyril Vasiľ retrace la route principale indiquée par saint Jean-Paul II. Un extrait du numéro de janvier.

    24_01_2025

    L’élection au trône papal de l’archevêque de Cracovie, le cardinal Karol Wojtyła, le 16 octobre 1978, est entrée de manière surprenante dans l’histoire de l’Église, bouleversant les anciens paradigmes ecclésiaux et culturels. (...) En fait, la division européenne de cette période n'était pas seulement politique, mais surtout religieuse et spirituelle. C’est pour cette raison que Jean-Paul II a perçu avec urgence la nécessité de promouvoir l’unité des chrétiens. Dans ce voyage, il fait référence à la figure symbolique du poète et peintre russe Vjačeslav Ivanov.

    Le 17 mars 1926, Ivanov avait confessé le Credo catholique dans la basilique Saint-Pierre de Rome et, comme il l'écrivait à Charles du Bos, avait la conscience de «se sentir pour la première fois orthodoxe au sens plein de ce mot, en pleine possession de le trésor sacré qui était mien depuis le baptême, et dont la jouissance, au fil des années, n'avait pas été exempte d'un sentiment de mal-être, devenu peu à peu souffrance, d'être séparé de l'autre moitié de ce trésor vivant de sainteté et grâce, et respirer, pour ainsi dire, comme un phtisique qui n'a qu'un seul poumon » (V. Ivanov, Lettre à Charles Du Bos , 1930, dans V. Ivanov et M. Gerschenson, Correspondance d'un coin à l' autre , Éd. L'Âge d'Homme, Lausanne 1992).

    Paraphrasant cette description d'un converti russe, le 31 mai 1980, à Paris, devant les représentants des communautés chrétiennes non catholiques, le pape Jean-Paul II déclarait : « On ne peut pas respirer en tant que chrétiens, je dirais plutôt en tant que catholiques. , avec un seul poumon ; il faut avoir deux poumons, c'est-à-dire celui de l'Est et celui de l'Ouest » ( Allocutio Lutetiae Parisiorum ad Christianos fratres a Sede Apostolica seiunctos habita , 31 mai 1980 : AAS 72 [1980] 704).

    Raviver la sensibilité à l’Orient chrétien est une condition fondamentale pour pouvoir avancer sur le chemin de l’unité des chrétiens. (...) Pour Jean-Paul II, l'héritage des Pères, dont témoigne l'expérience vivante et vivante de l'Orient chrétien profondément enracinée en eux, était la voie principale pour redécouvrir l'unité d'une Église indivise et un chemin pour surmonter les divisions politico-sociales provenant en partie de la division confessionnelle.

    La recherche de l'unité des chrétiens était, selon Jean-Paul II, également indissociable de la recherche de l'unité européenne., l'un des thèmes clés de son pontificat. Cette conception a été exprimée par le pontife dans son magistral discours sur l'Europe, prononcé à Saint-Jacques-de-Compostelle le 9 novembre 1982. Pour Jean-Paul II, l'histoire de la formation des nations européennes est parallèle à celle de leur évangélisation, au point que l'histoire de la formation des nations européennes est parallèle à celle de leur évangélisation. Les frontières européennes coïncident avec celles de la pénétration de l'Évangile. Après vingt siècles d'histoire, malgré les conflits sanglants qui ont opposé les peuples d'Europe les uns aux autres et malgré les crises spirituelles qui ont marqué la vie du continent, force est de constater encore que l'identité européenne est incompréhensible sans le christianisme. La rencontre entre l’Évangile et les cultures a fait de l’Europe un « laboratoire » dans lequel, au fil des siècles, se sont consolidées des valeurs significatives et durables.

    Cette vision de l’unité spirituelle européenne n’a rien de nouveau. Cependant, au début des années 1980, Jean-Paul II a relancé cette idée, en y ajoutant l'image suggestive d'une Europe qui respire avec deux poumons (occidental et oriental), identifiable dans les figures des saints Benoît de Nursie et Cyrille et Méthode, patrons de 'Europe. Jean-Paul II a souligné que Benoît savait unir le romanisme à l'Évangile, le sens de l'universalité et du droit à la valeur de Dieu et de la personne humaine. Avec sa célèbre devise « ora et labora » (prier et travailler), il nous a laissé une règle qui est encore valable aujourd'hui pour l'équilibre de la personne et de la société. Cyrille et Méthode ont cependant pu anticiper certaines conquêtes que l'Église a pleinement assumée lors du Concile Vatican II concernant l'inculturation du message évangélique dans leurs civilisations respectives, assumant le langage, les coutumes et l'esprit du lignage dans toute leur plénitude. Ils y parvinrent au IXe siècle, avec l'approbation et le soutien du Siège Apostolique, commençant ainsi la présence du christianisme parmi les peuples slaves, qui perdure encore aujourd'hui, malgré les difficultés du moment. (...)

    Dans cette double référence de Jean-Paul II - c'est-à-dire aux deux poumons d'une Église indivise et aux figures des saints Cyrille et Méthode comme témoins de l'union passée entre l'Orient et l'Occident et précurseurs d'une union renouvelée - on peut noter toute l'appréciation que le saint Pontife a manifestée envers les Églises orientales tout au long de son pontificat.
    Cette valorisation de l'Orient chrétien dans son ensemble a également amené Jean-Paul II à valoriser la présence actuelle des Églises orientales catholiques, témoins de la fidélité et de l'unité avec Pierre et avec l'Église de Rome, et porteuses de la grande tradition de l'Orient chrétien, enraciné dans la tradition des apôtres.

    Jean-Paul II faisait référence à toutes ces réalités dans son discours aux gréco-catholiques slovaques du 2 juillet 1995, dans lequel on peut saisir son sentiment à l'égard des Églises orientales : « L'unité de l'Église du Christ est embellie par la koinonia des diversités légitimes qui, tout au long de l'histoire, ont permis la l'annonce vivifiante de l'Évangile pour qu'elle devienne le patrimoine et la tradition propre à chaque peuple. Vous, frères et sœurs de rite oriental, avez conservé votre liturgie pendant des siècles, vous avez rassemblé un héritage spirituel aux multiples facettes qui caractérise votre Église et qui s'exprime dans les édifices sacrés, les icônes, les chants et les dévotions. Soyez reconnaissants envers Dieu pour les richesses qui vous ont été accordées et restez fidèle aux dons qu’Il ​​vous a accordés ! (...)".

    Les paroles du Pontife concernant la nécessaire sauvegarde de la présence enrichissante des communautés catholiques orientales ont une signification universelle, encore plus accentuée aujourd'hui. Pensons, par exemple, aux communautés catholiques orientales qui vivent dans un contexte religieux et culturel majoritairement latin ou, plus encore, non chrétien, comme dans le Moyen-Orient contemporain, où l'on constate une diminution ou, pour mieux dire, un « assèchement » des communautés dû aux guerres et aux flux migratoires qui en découlent. Aujourd’hui plus que jamais, l’appel à sauvegarder ces communautés devient prophétique.

    * Archevêque éparchial de Košice (Slovaquie)

  • 19 mars : 15è édition de la "Marche des Hommes"

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    Communiqué de presse

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    « Qui suis-tu ? » sera le thème de la 15è édition de la Marche des Hommes avec saint Joseph ce 19 mars 2025. Plus de 300 hommes sont attendus autour de 7 abbayes et hauts lieux partout en Belgique.

    Orval, le 22 janvier 2024. Le mercredi 19 mars 2025 tombe un mercredi, en plein milieu de la semaine, au début du carême. Quelques centaines d’hommes vont se libérer pour se ressourcer dans la nature lors de la 15è édition de la marche des hommes avec saint Joseph.

    Autour de 7 abbayes et hauts lieux

    Partie spontanément en 2010 d'un petit noyau sans grand plan stratégique, elle se déploie cette année partout en Belgique, autour de 7 abbayes et hauts lieux, principalement trappistes. Ces 7 marches ont lieu en parallèle et ont rassemblé environ 300 hommes en 2024 : Orval, Chimay, Val-Dieu, West Vleteren, Beauraing, Diest, La Cambre.

    Depuis le lancement, plus de 1.700 hommes ont déjà marché avec saint Joseph. Cette marche s’adresse à tous les hommes, pères, époux, célibataires, prêtres, de toutes générations et de toutes conditions physiques ou sociales, croyants ou en questionnement. C’est une initiative d’hommes membres ou amis de la Communauté de l’Emmanuel en Belgique, mouvement catholique, tandis que les mères sont invitées à la marche des mères des 5 et 6 avril à Banneux.

    « Qui suis-tu ? »

    Le but de cette journée était de permettre aux participants de prendre du temps pour eux, avec les autres, avec leurs questions, et, librement, avec Dieu. Le tout sous le regard de saint Joseph, père terrestre de Jésus de Nazareth. Cet évènement est aussi une démarche de carême, cette période de 40 jours durant lesquels les chrétiens cheminent vers la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne. Le thème de la marche 2025 est « Qui suis-tu ? ». Dans ces temps particuliers, qui voulons-nous suivre dans le fond ? Quel leader inspirant voulons nous suivre ? Ce thème fait référence à l'évangile de Jean 14,6 où Thomas demande à Jésus : «Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ?». Jésus lui répond : «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi». Et si nous devenions des "followers" de Jésus ?

    Le concept de la journée

    Le concept de la marche des hommes avec saint Joseph est simple. Après l’accueil vers 8h15 et un petit café-croissant, la journée débute par un temps de prière-louange animée avec des instruments. Le thème est expliqué pour donner la couleur de la journée. La marche fait environ 12-13km, ce qui permet des temps de pause, de témoignages en pleine nature, des moments de partage, de contemplation. Une messe est célébrée sur le parcours. Il y a de nombreuses rencontres inspirantes. La journée se termine par une dégustation de bières trappistes. Certains lieux étant plus éloignés, il est proposé d’être accueilli dès la veille, le mardi 18 mars soir, pour un temps convivial et de témoignages ainsi qu'un logement.

    « Chaque 19 mars, depuis 2010, peu importe la météo, peu importe le jour de la semaine, nous marchons. Le fait de libérer son agenda d’une journée est déjà une première étape pour un éventuel discernement important », explique José Beaudoint, directeur d’entreprise et coordinateur de la marche des hommes avec saint Joseph, autour des 7 abbayes et hauts lieux.

    Saint Joseph

    Patron de la Belgique, patron des travailleurs et des pères de familles, Saint Joseph a même sa statue sur le bureau du pape François qui l’apprécie particulièrement et ne manque pas de le faire savoir.

    « Saint Joseph, c'est un homme tout à fait fascinant, un homme de silence. Cela, c'est quand même important dans notre société d'agitation », dit l’abbé Vincent Jemine, curé de Neupré. Avec deux autres prêtres, il accompagnait la marche autour de l’abbaye de Val-Dieu en 2024 qui regroupait 75 marcheurs. « C’est un homme qui était aussi à l’écoute de ce que le seigneur attendait de lui, même dans ses songes ou à travers des événements. Les évangiles racontent que Joseph est prêt, au taquet, à faire ce que le Seigneur lui demande. Je constate que la personne de saint Joseph parle aux hommes d'aujourd'hui ».

    Informations et inscriptions

    Sites : www.marche-de-saint-joseph.be - www.sint-jozefstocht.be
    Inscriptions : https://bit.ly/MarcheSaintJoseph2025
    Page Facebook : https://www.facebook.com/marchedesaintjosephbelgique
     
    Contacts :
    Coordination : José Beaudoint : +32 (497) 06 77 66
    Resp. communication : Jacques Galloy info@marche-de-saint-joseph.be

    En partenariat avec 1RCF Belgique et les radios RCF, CathoBel/Dimanche et Egliseinfo.be.

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    Témoignages

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    José Beaudoint, coordinateur de la marche, a donné une interview sur 1RCF Belgique : podcast et article avec citations libres de droits :

    La marche des hommes avec Saint Joseph | 1RCF Belgique

    « Je suis rentré chez moi avec l’impression d’avoir passé une semaine de vacances en quelques heures ;) » Benoit

    « Merci pour cette marche de gratitude envers Dieu et la Vie. Gratitude parce que nous recevons beaucoup, et quand une situation difficile se présente, elle contient en germe un espoir à révéler. » Eric

    Lode, évêque de Gand : « Je me souviens encore de votre passage à l'abbaye d'Orval lorsque j’y étais le père abbé. Maintenant, je suis évêque à Gand. Je vous souhaite le meilleur pour cette belle initiative. Le pape François a écrit une belle lettre sur saint Joseph (Patris corde - Avec le cœur d'un père). Il le voit comme un guide pour les croyants dans les moments difficiles. Il loue son courage créatif et sa modestie, sa tendresse et sa responsabilité. Dans cet esprit, je marche avec vous dans mes pensées. Je vous porte dans mes prières. »

    « Ce rendez-vous d'homme, de tout bord, de toute la Belgique, pour partager dans un environnement magnifique autour d'une abbaye est un must. Découvrir et approfondir ma relation à Saint Joseph, père comme moi est une merveille. Le prendre en exemple devient un objectif. Lui demander de l'aide pour mes amis et ma propre famille une évidence. J'ai découvert cela grâce aux témoignages des autres. Pouvoir parler, en baissant la garde de l'homme parfait, fort sans soucis; pouvoir parler de ce que l'on vit ou a vécu; se sentir écouté sans être jugé est véritablement ce que la société n'offre pas souvent. La marche de Saint Joseph le permet. Une belle fraternité universelle en ressort entre des hommes qui au départ ne se connaissent pas obligatoirement. Cela fait du bien. ... » a témoigné Henri après avoir marché le 19 mars 2024

    François témoigne après avoir participé à l’édition 2024 : « J'ai un emploi du temps super chargé comme beaucoup de monde je pense. Faire une pause et déconnecter, pour le Seigneur, c'est vraiment chouette. Une journée complète de marche avec des temps de silence et des temps de partage fraternel, cela permet de faire le point, de relativiser certaines choses et de repartir avec un nouvel élan. »

    « Cette marche a fait beaucoup de bien. Prendre une journée de repos, d'arrêt, en semaine et confier sa journée à Saint-Joseph est un luxe », dit Pierre-Louis, architecte trentenaire. « Ce qui m’a le plus touché, c’est le temps de partage », poursuit Eric, directeur commercial. « Nous avons eu une halte de 45 minutes sur notre chemin. Cela nous a permis de partager sur le but de notre vie et de nous écouter avec beaucoup de respect alors que nous ne nous connaissions pas. Une bienveillance extraordinaire. »

  • Saint François de Sales : un évêque de Contre-Réforme

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    On fête aujourd'hui ce grand évêque auquel un livre éclairant fut consacré il y a quelques années. Le blog de Francis Richard présente cet ouvrage :

    St-Francois-de-Salles-RICHARDT.jpg"Saint François de Sales et la Contre-Réforme" d'Aimé Richardt

    Depuis vingt ans Aimé Richardt écrit en moyenne un livre par an. Hormis un livre sur Louis XV, tous ses livres sont consacrés à des personnages - ou à des thèmes - des XVIe et XVIIe siècles, de préférence religieux.

    Cette fois, il s'est intéressé à un saint qui a joué un grand rôle dans la renaissance catholique en France voisine, François de Sales.

    Le terme de Contre-Réforme est anachronique, puisque l'auteur précise en exergue de son livre qu'il n'apparaît qu'au XVIIIe siècle finissant sous la plume d'"un juriste de Göttingen, Johann Stefan Pütter (1776), pour désigner, non un mouvement d'ensemble, mais un retour opéré de force d'une terre protestante à des pratiques catholiques...".

    Or, Saint François de Sales et la Contre-Réforme montre tout le contraire, à savoir que Saint François de Sales a opéré le retour de terres protestantes à des pratiques catholiques par la seule prédication de la charité fraternelle et par des prières ardentes.

    Certes le saint savoyard se montrera ferme tout le long de sa vie, mais il sera doux tout à la fois. Ce que lui reprocheront des catholiques provocateurs tels que Jules Barbey d'Aurevilly ou intransigeants comme Léon Bloy.

    Avant la naissance de François de Sales, dans les années 1530, les réformés, emmenés par Berne, convertissent Lausanne et Genève par la force, c'est-à-dire en dévastant et en détruisant des églises, en malmenant physiquement des prêtres, en leur donnant des ultimatums pour se convertir et en leur interdisant de dire la messe. En 1535, l'évêque de Genève est même contraint de quitter la ville...qui devient dès lors ville protestante.

    François de Sales naît le 21 août 1567 au château familial situé près de Thorens, proche d'Annecy. Après être allé à l'école de La Roche (1573-1575), il fait trois années de collège à Annecy (1575-1578), avant d'être envoyé au Collège de Clermont à Paris, où il suit pendant quatre ans (1578-1582) le cursus de grammaire, de rhétorique et d'humanité. De 1582 à 1584 il suit les cours de lettres et d'arts libéraux à la Faculté des arts, puis de 1584 à 1588 ceux de philosophie et de théologie.

    Pendant ce séjour parisien, durant six semaines, fin 1586 début 1587, il traverse une crise mystique "en découvrant les disputes théologiques sur la doctrine de la prédestination". Comme le dit l'évêque de Gap, Mgr Jean-Michel Di falco Léandri dans sa préface:

    "Aujourd'hui, le débat s'est déplacé. La question, chez nombre de contemporains, n'est plus: "Suis-je sauvé ou non ?", mais: "Vais-je vers le néant ou non? Vais-je vers l'indifférencié ou non? Ne suis-je qu'un conglomérat de particules élémentaires ou non?"

    Mais ce qui est remarquable, c'est que cette question, même si elle est déplacée, porte, elle aussi, en elle la question de la liberté de l'homme: "Mes gènes me conditionnent-ils ou non?"

    Toujours est-il que c'est à Padoue où il poursuit des études de droit et de théologie (1588-1591) que François s'apaise après avoir lu, sur la recommandation de son confesseur, le livre du père jésuite Luis Molina sur La concordance du libre-arbitre avec les dons de la grâce.

    En 1592, après être retourné en Savoie, François devient avocat à Chambéry en novembre. L'année suivante il décline les lettres patentes de sénateur que lui accorde le duc de Savoie, ce qui peine son père, qui est encore plus peiné d'apprendre que son fils aîné veut servir Dieu et qu'il vient d'être nommé prévôt du chapitre de Saint Pierre de Genève.

    En 1594, François de Sales se rend en Chablais entièrement acquis, par la force, aux calvinistes (il n'y a plus qu'une poignée de catholiques). Non sans mal il va le convertir par la voie d'amour, en commençant par prêcher dans sa capitale, Thonon:

    "C'est par la charité qu'il faut ébranler les murs de Genève, par la charité qu'il faut l'envahir, par la charité qu'il faut la reconquérir. Je ne vous propose ni le fer, ni la poudre dont l'odeur et la saveur évoquent la fournaise de l'enfer."

    A cette occasion il va innover, en 1595, en ajoutant l'apostolat par la presse à ses prédications qui n'attirent au début que de faibles auditoires. Tant et si bien qu'à la Noël 1596 toutes ses entreprises de conversion, en dépit de multiples embûches dressées par les réformés, commencent à porter leurs fruits et se traduisent peu à peu par un renversement de la situation, qui ne sera complet qu'en 1598.

    Tout le restant de sa vie François de Sales va promouvoir cette voie d'amour qui a si bien réussi au Chablais avec le retour à la foi catholique de ses habitants. Cette voie est pour lui applicable en toutes circonstances, même s'il échoue, en l'empruntant, à convertir Théodore de Bèze, qu'il rencontre à plusieurs reprises.

    Quand il impose à Jeanne de Chantal des règles difficiles à observer, il lui écrit:

    "Il faut tout faire par amour et rien par la force; il faut plus aimer l'obéissance que craindre la désobéissance."

    La vie de François de Sales est bien remplie. Il est coadjuteur, puis successeur de l'évêque de Genève. Il reprend en mains les prêtres de son diocèse dont il connaît toutes les villes. Il répond à tous ceux qui lui écrivent. Il fonde des monastères avec Jeanne de Chantal. Il écrit des livres, dont L'introduction à la vie dévote (qui a énormément de succès) et le Traité de l'amour de Dieu (qui en a beaucoup moins). Il convertit. Il prêche, souvent plusieurs fois par jour. Il voyage en Italie, en France. Il semble inépuisable.

    Pourtant François de Sales tombe gravement malade par trois fois, en 1590, fin 1597 début 1598, en 1622. Il se rétablit les deux premières fois. Mais la troisième il est rappelé à Dieu, à 55 ans, ce qui n'est pas mourir jeune à l'époque.

    Aimé Richardt nous restitue toute cette vie à l'aide de témoignages de contemporains, de citations de livres consacrés au saint, d'extraits des oeuvres elles-mêmes écrites par lui. Cette biographie est importante parce qu'elle nous montre un saint qui convertit par la persuasion et par le dialogue, qui aime les autres comme il aime Dieu et comme Dieu l'aime, qui est dévôt, c'est-à-dire d'une grande piété, ce qui va de pair pour lui avec la grande charité qui l'anime:

    "Si la charité est une plante", écrit-il "la dévotion est la fleur...si elle est un baume précieux, la dévotion en est l'odeur."

    En somme il s'agit d'un saint pour notre temps où, bien souvent, les imprécations, voire les injures, servent d'arguments, où beaucoup de choses sont imposées sans discussion, où il n'est pas question d'obtenir de consentement mais de contraindre.

    Francis Richard

    Saint François de Sales et la Contre-Réforme, Aimé Richardt, 270 pages, François-Xavier de Guibert

  • Saint François de Sales (24 janvier)

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    Saint_francois_de_sales.jpgLors de l'audience générale du mercredi 2 mars 2011, Benoît XVI évoquait la figure de François de Sales que l'on fête aujourd'hui :

    Chers frères et sœurs,

    «Dieu est le Dieu du cœur humain» (Traité de l’Amour de Dieu, I, XV): dans ces paroles apparemment simples, nous percevons l’empreinte de la spiritualité d’un grand maître, dont je voudrais vous parler aujourd’hui, saint François de Sale, évêque et docteur de l’Eglise. Né en 1567 dans une région frontalière de France, il était le fils du Seigneur de Boisy, antique et noble famille de Savoie. Ayant vécu à cheval entre deux siècles, le XVIe et le XVIIe, il rassemblait en lui le meilleur des enseignements et des conquêtes culturelles du siècle qui s’achevait, réconciliant l’héritage de l’humanisme et la tension vers l’absolu propre aux courants mystiques. Sa formation fut très complète; à Paris, il suivit ses études supérieures, se consacrant également à la théologie, et à l’Université de Padoue celles de droit, suivant le désir de son père, qu’il conclut brillamment par une maîtrise in utroque iure, droit canonique et droit civil. Dans sa jeunesse équilibrée, réfléchissant sur la pensée de saint Augustin et de saint Thomas d’Aquin, il traversa une crise profonde qui le conduisit à s’interroger sur son salut éternel et sur la prédestination de Dieu à son égard, vivant avec souffrance comme un véritable drame spirituel les questions théologiques de son époque. Il priait intensément, mais le doute le tourmenta si fort que pendant plusieurs semaines, il ne réussit presque plus à manger et à dormir. Au comble de l’épreuve, il se rendit dans l’église des dominicains à Paris, ouvrit son cœur et pria ainsi: «Quoi qu’il advienne, Seigneur, toi qui détiens tout entre tes mains, et dont les voies sont justice et vérité; quoi que tu aies établi à mon égard...; toi qui es toujours un juge équitable et un Père miséricordieux, je t’aimerai Seigneur (...) je j’aimerai ici, ô mon Dieu, et j’espérerai toujours en ta miséricorde, et je répéterai toujours tes louanges... O Seigneur Jésus, tu seras toujours mon espérance et mon salut dans la terre des vivants» (I Proc. Canon., vol. I, art. 4). François, âgé de vingt ans, trouva la paix dans la réalité radicale et libératrice de l’amour de Dieu: l’aimer sans rien attendre en retour et placer sa confiance dans l’amour divin; ne plus demander ce que Dieu fera de moi: moi je l’aime simplement, indépendamment de ce qu’il me donne ou pas. Ainsi, il trouva la paix, et la question de la prédestination — sur laquelle on débattait à cette époque — s’en trouva résolue, car il ne cherchait pas plus que ce qu’il pouvait avoir de Dieu; il l’aimait simplement, il s’abandonnait à sa bonté. Et cela sera le secret de sa vie, qui transparaîtra dans son œuvre principale: le Traité de l’amour de Dieu.

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  • Saint François de Sales, "gentilhomme de Dieu", évoqué sur CNEWS

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    Sur CNEWS, dans l'émission consacrée aux "belles figures de l'histoire" du 22 janvier, Aymeric Pourbaix et ses invités Véronique Jacquier et le Père Jean-François Thomas, jésuite, évoquent la grande figure de saint François de Sales.

  • Sur KTO : Damien, le saint des exclus

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    De KTO TV :

    Damien, le saint des exclus

    24/09/2024

    Le Belge, Jozef de Veuster, est né le 3 janvier 1840 à Tremelo, en Belgique, et mort le 15 avril 1889 à Molokaï, à Hawaï. Prêtre missionnaire catholique, membre de la congrégation des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie, on le connait comme saint Damien de Molokaï, car, suivant jusqu’au bout son désir de donner entièrement sa vie, il accepta d’accompagner les lépreux sur la presqu’île où le gouvernement les reléguait, à Hawaï. Durant son ministère, de plus en plus proche de ses fidèles, il poursuivit son intense travail pastoral, contracta la lèpre en 1884 et en mourut en 1889. Lorsqu’il apprit sa maladie, il dit encore : « Que le Bon Dieu soit béni ! » Le documentaire de Bruno Aguila tente de mettre à jour les ressorts de de cette spiritualité qui peuvent conduire un homme à se donner complètement jusqu’à sa vie pour servir le Christ dans ses frères malades.

    Une coproduction KTO/MERAPI PRODUCTIONS 2024 -

    Réalisée par Bruno Aguila

  • Le pape François oui, l'Eglise non : un sondage révèle que le pape est la personne la plus digne de confiance en Italie

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    De zenit.org (en) :

    Le pape François oui, l'Eglise non : un sondage révèle que le pape est la personne la plus digne de confiance en Italie

    Deux tiers des Italiens considèrent que l'engagement du pape François en faveur de la paix et de la fraternité est l'une des caractéristiques marquantes de son pontificat. Son insistance sur l'aide aux marginalisés et la promotion des valeurs de l'Évangile trouve un écho auprès de 60 % des personnes interrogées. De plus, son approche de la communication, qui allie, selon l'étude, clarté et compassion, lui a valu une admiration générale.

    21.01.2025

    Le pape François est la figure qui suscite le plus de confiance chez les Italiens, 76% d'entre eux exprimant leur confiance dans son leadership. Cette confiance va bien au-delà de la pratique religieuse. Ces résultats proviennent d'une  étude récente de l'Institut Demopolis , qui a interrogé plus de 3 000 Italiens pour explorer le sentiment public autour du Jubilé et des défis plus larges auxquels l'Église catholique est confrontée.

    L’espérance en temps de crise : un thème déterminant pour 2025

    Le thème central du Jubilé, « l’espérance », trouve une profonde résonance dans un monde où 75 % des Italiens estiment que l’espérance est en crise. Plutôt que de se concentrer uniquement sur le renouveau spirituel, beaucoup considèrent l’Année Sainte comme une plateforme pour répondre aux problèmes sociétaux urgents. Un nombre significatif de 70 % espèrent que le Jubilé amplifiera les efforts en faveur de la paix dans les régions déchirées par la guerre, tandis qu’une majorité attend de l’Église qu’elle renforce son plaidoyer contre la pauvreté, la faim et les inégalités, caractéristiques du pontificat du pape François.

    Deux tiers des Italiens considèrent que l'engagement du pape François en faveur de la paix et de la fraternité est l'une des caractéristiques marquantes de son pontificat. Son insistance sur l'aide aux marginalisés et la promotion des valeurs de l'Évangile trouve un écho auprès de 60 % des personnes interrogées. De plus, son approche de la communication, qui allie, selon l'étude, clarté et compassion, lui a valu une admiration générale.

    Plus de 40 % des personnes interrogées soulignent notamment l’importance qu’il accorde aux jeunes et sa vision d’une Église inclusive et en phase avec le monde moderne. Son engagement en faveur de l’environnement, illustré par son encyclique « Laudato Si », est également considéré comme un aspect caractéristique de son leadership.

    Les défis auxquels l'Église est confrontée

    Si le pape François jouit d’un niveau de confiance élevé, la confiance dans l’Église en tant qu’institution est en retrait (45 %). Cet écart reflète des tendances sociétales plus larges, notamment une baisse de la participation religieuse. Bien que 72 % des Italiens se déclarent catholiques, seulement un sur six assiste régulièrement à la messe.

    Les principaux défis identifiés par l’opinion publique sont notamment la réconciliation de la foi avec les réalités modernes, la lutte contre les scandales d’abus sexuels et l’engagement des jeunes générations. En outre, beaucoup considèrent que l’Église doit maintenir sa place dans les discussions sur la paix et la justice tout en faisant face à un déclin des vocations.

    Appels au renouveau et à la créativité

    Le Jubilé est un moment de réflexion et de nombreux Italiens le voient comme une occasion pour l’Eglise d’évoluer. Une majorité d’entre eux, 57 %, plaident pour une expression plus créative de la foi afin d’attirer les jeunes générations. Près de 40 % appellent à une plus grande implication des laïcs et des femmes, tandis que d’autres suggèrent de tirer parti des technologies et des médias sociaux pour renforcer les liens au sein de la communauté religieuse.

    Il est intéressant de noter qu'un segment plus restreint mais très actif (environ 20 %) souligne l'importance de défendre la tradition comme moyen de revitaliser l'Église. Cette tension entre innovation et tradition souligne la complexité du chemin que doit parcourir l'Église.

    La capacité du pape François à répondre aux préoccupations du monde réel a fait de lui une figure de confiance non seulement parmi les catholiques, mais aussi dans toute la population italienne. Comme l'a observé Pietro Vento, directeur de Demopolis, « les Italiens apprécient la capacité du pape à s'adapter aux besoins réels des familles et sa capacité à communiquer avec clarté et authenticité ».

  • Les citoyens européens ne voudraient pas du droit à l’avortement

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    De Franziska Harter sur le Tagespost :

    Les citoyens européens ne veulent pas du droit à l’avortement

    Si l’on prend comme référence les propositions présentées au Parlement européen, les citoyens de l’UE ne veulent ni d’un droit fondamental à l’avortement ni d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité. Mais dans quelle mesure ces chiffres sont-ils significatifs ?

    23 janvier 2025

    L’Union européenne est accusée à plusieurs reprises d’être éloignée de ses citoyens et de manquer de la transparence nécessaire. Il n’est pas étonnant que très peu de citoyens européens sachent qu’il existe un service qui fait office d’interface entre les citoyens et le Parlement européen. L'unité des demandes de renseignements des citoyens, également connue sous le nom de Ask EP, répond aux lettres, courriels et autres demandes du public concernant les activités, les positions et les questions générales de l'UE du Parlement.

    L’avortement ne devrait pas être inclus dans la Charte des droits fondamentaux

    En 2024, « Ask EP » a reçu 10 578 demandes individuelles – telles que des questions sur des préoccupations personnelles, des opportunités de stage et d’emploi, ainsi que des possibilités de visiter le Parlement – ​​et 90 709 demandes de campagne coordonnées.

    Lors de la plus grande campagne jamais enregistrée par Ask EP, plus de 59 000 citoyens ont appelé les députés en 2024 à voter contre l'inclusion du droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE. En avril 2024, le Parlement a adopté une résolution appelant le Conseil européen à lancer un processus visant à inclure le droit à un avortement sûr et légal dans la Charte. La proposition d' inclure le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE remonte au président français Emmanuel Macron . La France a inscrit le droit fondamental à l’avortement dans sa constitution en mars 2024.

    Pas de reconnaissance de la maternité de substitution à l’échelle européenne

    Début 2024, près de 16 000 messages ont également été reçus en allemand dans lesquels des citoyens exprimaient leurs inquiétudes face à une proposition de la Commission européenne visant à réglementer la reconnaissance de la parentalité dans l'UE. Les citoyens ont appelé les membres du Parlement à voter contre la proposition car elle empièterait sur les pouvoirs législatifs des pays de l'UE.

    La proposition prévoit la création d'un certificat européen de parentalité pour faciliter la reconnaissance de la parentalité établie dans un État membre dans d'autres États membres. En effet, tous les pays de l’UE seraient contraints de s’adapter au pays doté de la loi sur la filiation la plus progressiste. Un pays qui interdit la maternité de substitution devrait également reconnaître la parentalité des personnes qui ont eu recours à la maternité de substitution dans un autre pays de l'UE et qui y ont été reconnues comme parents de l'enfant ainsi créé. Il en va de même pour l'adoption par des couples homosexuels.

    En 2024, la demande de près de 6 000 citoyens de l’UE selon laquelle l’UE devrait fixer un objectif climatique strict pour 2040 afin de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5 °C et d’éliminer progressivement les combustibles fossiles n’est qu’en troisième place en 2024. 

    Tant la modification de la Charte des droits fondamentaux de l’UE que l’introduction d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité nécessitent le consentement de tous les États membres et sont actuellement peu probables.

    Que disent les témoignages des citoyens ?

    Selon l'Office fédéral de la statistique, l'UE comptait 452,9 millions de citoyens en 2024. Sur 59 000 citoyens, 0,01 pour cent se sont prononcés contre un droit fondamental à l'avortement inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE, ce qui pourrait être considéré comme un chiffre négligeable. Toutefois, pour évaluer l'importance de ces chiffres, trois éléments doivent être pris en compte : selon la règle empirique utilisée par les politiques pour évaluer le poids des lettres des citoyens, chaque lettre individuelle représente 1 000 personnes supplémentaires. Cela signifie que la proportion de citoyens qui rejettent le droit à l’avortement s’élève déjà à dix pour cent. En outre, il convient de tenir compte de la considération formulée au début : la possibilité de contacter directement le Parlement européen est probablement beaucoup moins connue des citoyens de l'UE que, par exemple, de leur propre membre du Bundestag. Troisièmement, le nombre de 59 000 citoyens, aussi petit soit-il, doit être comparé au nombre de communications sur d'autres sujets. La question de l’avortement y est clairement gagnante.

    Enfin, il convient de noter que les communications au sujet du droit à l'avortement et de la reconnaissance transfrontalière de la parentalité sont des demandes reçues dans le cadre de campagnes coordonnées. Peu importe ce que vous pensez du jeu des chiffres, une chose est claire : le réseau européen pour les droits à la vie et la protection de l’enfance fonctionne. Et c'est une bonne nouvelle.

  • L’autobiographie du Pape François est en vente; beaucoup de bruit pour rien

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur Diakonos.be) :

    L’autobiographie du Pape François est en vente. Beaucoup de bruit pour rien

    Étrange autobiographie que celle réalisée dernièrement par Jorge Mario Bergoglio, lancée à grand renfort de publicité dans le monde entier. Une autobiographie dont la première partie, qui s’étale sur presque 400 pages, parle davantage de sa famille que de lui enfant puis adolescent, et dont la suite passe sous silence ce qu’on s’attendrait le plus à lire, c’est-à-dire sa vie d’adulte avant et après son élection comme Pape.

    « À chaque fois qu’un pape tombe malade, on sent souffler comme un vent de conclave », écrit-il. Avant d’ajouter tout de suite « je me sens bien », « je peux manger de tout », et « je suis vieux » (comme sur la photo ci-dessus, prise le 18 janvier, avec un bras en écharpe après une chute, mais que cela n’affecte en rien son agenda).

    Pour sa sépulture, il a déjà opté pour la basilique de Sainte-Marie-Majeure « dans la pièce où l’on range pour le moment les chandeliers ». Et quant au choix de son successeur, qu’on se débrouille. Il raconte son élection comme Pape en 2013 en une vingtaine de pages, pour dire que tout s’est passé sans le moindre plan établi à l’avance, et que les votes n’ont commencé à pleuvoir sur lui qu’à partir de l’avant-dernier scrutin, sans savoir d’où ils venaient, et que lui aussi a tout improvisé sur le moment, du nom de François, aux premiers mots prononcés depuis la loggia des bénédictions, on apprend aussi qu’il n’a pas fait le choix d’habiter à Sainte-Marthe par amour de la pauvreté mais « pour des raisons psychiatriques », parce que « je ne peux pas vivre sans des gens autour de moi ».

    Après avoir évacué le champ des conjectures sur le prochain conclave, auquel le livre ne fait d’ailleurs pas la moindre allusion, il est cependant utile de noter quelques déclarations, ainsi que de nombreux silences.

    *

    La raison, par exemple, pour laquelle il ne cesse d’évoquer et d’exalter, dans sa prédication actuelle, le rôle des grands-parents dans la transmission de la foi à leurs petits-enfants, en ignorant les papas et les mamans, est bien expliquée par l’histoire de son propre lien affectif très fort avec sa grand-mère paternelle Rosa, « la pierre angulaire de mon existence », et par la relation difficile avec sa mère, Regina Maria qui, oui, depuis son enfance, lui faisait écouter et aimer les opéras, mais qui le faisait aussi « pleurer toutes les larmes de mon corps avec une angoisse qui me prenait aux tripes », ainsi que par ses querelles fréquentes avec son père. Ce dernier n’a jamais accepté que de son fils entre au séminaire, et pendant des années, il n’y a d’ailleurs jamais mis les pieds jusqu’au jour de son entrée dans la Compagnie de Jésus, tout en « gardant une certaine réserve » même après.

    *

    Le Pape François évoque clairement dans son livre une autre aventure de jeunesse, à savoir son adhésion au péronisme. Sa famille, non — écrit-il — ils étaient tous antipéronistes et même « radicaux ». Son maître à penser en politique, Esther Ballestrino de Careaga, était une marxiste pure et dure. Et pourtant, depuis son adolescence, il avoue avoir eu de la « sympathie » pour « les réformes sociales que Perón mettait en œuvre », jusqu’à en venir presque aux mains avec un oncle qui « n’arrêtait pas de dire du mal » de Perón et d’Evita, au cours d’une rixe « qui a été un peu le baptême public de ma passion politique ».

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  • Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

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    De

    Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, le chef de l'USCCB a exprimé son accord avec le président.

    Le président de la Conférence épiscopale américaine a critiqué mercredi certains des premiers décrets du président Donald Trump sur des questions clés, notamment l'immigration et la peine capitale, avertissant que des dommages pourraient être causés aux « plus vulnérables d'entre nous ».

    Trump, dès son entrée en fonction lundi, a signé une série de décrets comprenant des restrictions sévères sur l'immigration , une directive en faveur de la peine de mort, un retrait d'un pacte climatique mondial clé et un décret affirmant la réalité du sexe biologique.

    Le président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), l'archevêque Timothy Broglio, a déclaré mercredi dans un communiqué qu'il était en désaccord avec certains ordres, les qualifiant de « profondément troublants ».

    « Certaines dispositions contenues dans les décrets exécutifs, comme celles qui portent sur le traitement des immigrants et des réfugiés, l’aide étrangère, l’extension de la peine de mort et l’environnement, sont profondément troublantes et auront des conséquences négatives, dont beaucoup porteront préjudice aux plus vulnérables d’entre nous », a écrit l’archevêque Broglio.

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, l'archevêque Broglio a exprimé son accord avec Trump.

    « D’autres dispositions des décrets exécutifs peuvent être considérées sous un jour plus positif, comme la reconnaissance de la vérité sur chaque personne humaine en tant qu’homme ou femme », a déclaré l’archevêque Broglio.

    L'archevêque Broglio a souligné que ni l'Église catholique ni l'USCCB ne sont alignées sur « aucun parti politique ». Les enseignements de l'Église « restent inchangés » indépendamment des dirigeants politiques, a-t-il déclaré.

    Le prélat a évoqué l'année jubilaire de 2025 et a déclaré que les évêques américains priaient pour que « en tant que nation bénie de nombreux dons, nos actions démontrent une réelle attention envers nos sœurs et frères les plus vulnérables, y compris les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées et infirmes, les migrants et les réfugiés ».

    « Nous espérons que les dirigeants de notre pays reconsidéreront ces actions qui ne respectent pas seulement la dignité humaine de quelques-uns, mais celle de nous tous », a déclaré l’archevêque.

    L'USCCB a déclaré qu'elle publierait des informations supplémentaires sur les décrets exécutifs sur son site Web.

    Le retrait de Trump de l'accord de Paris sur le climat représente la deuxième fois que le président retire le pays du pacte environnemental mondial ; il s'était retiré une première fois de l'accord en 2020. Le président de l'époque, Joe Biden, a rejoint l'accord en 2021.

    Le décret de Trump en faveur de la peine de mort a été largement perçu comme une réprimande des politiques antérieures de Biden sur la peine de mort, notamment un moratoire sur les exécutions fédérales en 2021 ainsi que la commutation par Biden en décembre 2024 de 37 prisonniers du couloir de la mort fédéral.

    Les décrets de Trump sur l'immigration sont le résultat de plusieurs années de promesses politiques visant à lutter contre les passages illégaux à la frontière sud des États-Unis. Le président s'est engagé à procéder à des expulsions massives d'immigrants illégaux vivant aux États-Unis.

    Plus tôt ce mois-ci, le pape François a fermement condamné les projets d'expulsion massive de Trump aux États-Unis, déclarant que « si cela est vrai, c'est une honte ».

    Lire également : Le décret de Trump interdit l'idéologie du genre et affirme que la vie commence à la conception